Jeûner au repos, ou jeûner en randonnant ?

Jeûner au repos, ou jeûner en randonnant ?

Souvent, les personnes vont faire des cures dans des centres Jeûne et Randonnée que l’on trouve par centaine, en France.

Ainsi, elles marchent de 3 à 5 heures par jour. Cela s’appuie sur le principe que le corps, en l’absence de sucres, va puiser son énergie dans le métabolisme des graisses ou des protéines.

Comme expliqué ci-dessus, quand le corps ne reçoit plus de sucres, le foie prend en charge le processus de néoglucogenèse : la transformation de substrats non glucidiques en sucres (acides gras et acides aminés).

Ainsi, ces centres partent du principe qu’en continuant à utiliser ses muscles pour l’effort d’une randonnée, le corps ira puiser dans ses réserves de graisses plutôt que de protéines. Et que l’on risque la fonte de nos muscles en restant au repos.

Jeûner en marchant permet aussi l’activation des émonctoires.

Nos émonctoires sont nos portes de sorties des déchets du corps humain.
Ce sont nos reins, notre foie, nos intestins et notre peau (avec le sébum et la sueur entre autre). L’activité physique permet d’accélérer leurs fonctionnements. Par ailleurs, en marchant nous transpirons davantage, ce qui permet d’activer l’émonctoire peau.

Alors pourquoi le jeûne au repos est-il défini comme étant plus efficace ?

En effet, le jeûne au repos est souvent perçu comme étant plus efficace, plus profond.

Comme expliqué plus haut dans l’article, nous nous levons avec une certaine quantité d’énergie. Nous utilisons cette énergie dans 3 sphères au quotidien : le système ostéo-musculaire (les muscles), la réflexion et la digestion.

Quand nous ne mangeons pas, nous économisons cette énergie pour le nettoyage de notre corps. Mais comprenez que nous n’avons libéré que 30% de notre énergie, les 60% restants étant toujours utilisé pour les 2 autres sphères.

Si l’on ne mange pas et que l’on ne bouge pas à la fois, cela permet au corps d’utiliser encore une autre part énergétique pour le nettoyage. On passe de 30% à 60% environ disponibles pour le grand balayage de déchets.

L’idéal, lorsque l’on jeûne, c’est de rentrer dans un repos complet de l’organisme : repos intellectuel, repos physique et repos digestif.

La cogitation mentale et la réflexion sont des gouffres énergétiques. Ce n’est pas pour rien que le travailleur de bureau, qui pourtant ne se dépense pas physiquement, peut avoir très faim, au même titre qu’un sportif, après quelques heures de travail. Par ailleurs, être inquiet est aussi énergivore. Il faut essayer de faire taire notre babillage mental lorsque nous désirons jeûner. Plusieurs exercices respiratoires peuvent aider à cela : cohérence cardiaque, pranayama (techniques respiratoires de yogis).

Avec ces 3 sphères au repos, le corps dispose alors de toute l’énergie nécessaire pour mener à bien son nettoyage. Tandis que si on jeûne en lisant, en travaillant, en marchant, l’énergie libérée par le repos digestif ne sera pas pleinement exploitée par le corps mais plutôt utilisée pour maximiser ces deux autres sphères.

Ainsi, lorsque l’on jeûne en restant au repos, on permet au processus de nettoyage d’aller beaucoup plus en profondeur.


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