Ph7 equilibre, un restaurant qui propose des assiettes respectant l’équilibre acido-basique de notre corps. En naturopathie, vous avez sans déjà entendu parler de l’importance de l’équilibre acido-basique. Le pH (=qui mesure l’acidité ou l’alcalinité d’un milieu, de 1 à 14) du plasma (=partie liquide du sang) de notre sang est …
Sol Semilla, cuisine biologique avec des superaliments. Sol Semilla est une petite pépite parisienne. Je vous en ai déjà parlé à plusieurs reprises sur Instagram ou dans mes articles, car ils font des superaliments de très, très, de bonne qualité. Dans leur boutique / restaurant …
Le crudivorisme est un sujet épineux qui fait couler beaucoup d’encre. On entend tout et son contraire sur ce sujet. Du nec le plus ultra au danger extrême, l’alimentation vivante est tour à tour placée sur un piédestal et pointée du doigt.
Qu’est-ce que le crudivorisme ?
Il s’agit d’un mode alimentaire à base d’aliments uniquement crus.
Toutes formes de cuisson au-dessus de 42°C sont donc rejetées.
Déjà, il est important de préciser que l’alimentation crue n’est pas obligatoirement une alimentation qui exclut la prise de protéines animales.
Beaucoup de personnes associent, à tort, le crudivorisme au végétarisme ou végétalisme mais il n’en n’est rien.
Les différentes formes de crudivorisme :
🥒 N°1 Crudivore végétalien
Les adeptes de ce mode alimentaire se nourrissent de fruits, de légumes et ne consomment plus de viandes, poissons, œufs, produits laitiers, et miel. Ils trouvent généralement leur protéine dans la consommation de graines germées, algues et superaliments (cacao cru, spiruline, chlorella).
🥦🍳 N°2Crudivore végétarien
Les personnes qui se nourrissent de la sorte refusent viandes et poissons mais acceptent néanmoins de consommer des œufs crus (le jaune surtout qui est un concentré de bienfaits) et des laitages au lait cru, donc non pasteurisé, comme du fromage de chèvre au lait cru, par exemple.
Il nous vient de Pierre-Valentin Marchesseau, qui importa en 1935 la naturopathie en France, après un séjour aux États-Unis. Il traduisit des concepts phares de la naturopathie et expliqua les bienfaits d’une alimentation vivante, à savoir crue et non morte (pas de chairs animales tuées dans notre assiette).
C’est ce courant (crudivore végétarien) que prône Irène Grosjean, tout en ayant mis à jour ce dernier avec des recherches plus récentes, puisqu’elle bannit également du mode alimentaire qu’elle préconise les produits laitiers sous toutes leurs formes.
🥩 N°3 Crudivore omnivore
Contrairement aux deux « courants alimentaires » précédents, les viandes séchées et les poissons crus sont consommés, tout comme le miel et les œufs.
Précisions importantes :
🥑 – #1 Cru, rime souvent sans produits laitiers.
Souvent, les personnes qui sont passées à l’alimentation crue sont des personnes qui ont fait un chemin en terme « d’alimentation santé ». Elles se sont renseignées sur ce sujet en profondeur afin de savoir quels sont les aliments physiologiques, à savoir faits pour le corps, bons pour ce dernier, et quels sont les aliments susceptibles de « l’encrasser » de favoriser des phénomènes « pro-inflammatoires ».
Ainsi, les produits laitiers sont souvent exclus de l’alimentation crudivore pour une pluralité de facteurs sur lesquels je ne reviendrai pas ici (lactose, caséine, etc.).
🥗 – #2 La crusine
Certains crudivores préparent des plats crus très élaborés, pouvant se rapprocher de ceux de notre alimentation moderne. C’est ce que l’on appelle la « crusine ».
Marie-Sophie Lellouche est particulièrement connue pour cela.
Elle a écrit un livre « L’instant cru » et propose de délicieuses recettes crues sur YouTube.
Je vous conseille tout particulièrement sa recette de spaghettis à la sauce napolitaine, d’une simplicité désarmante & qui généralement ravie tous les palais (-clic!)
🍌 – #3 L’instincto-thérapie
D’autres, en revanche, préfèrent manger l’aliment de manière « brut », sans aucune transformation et condiments ajoutés (huile, sel, poivre, etc.).
Ils ont tendance à ne pas faire de mélange, ou peu.
Ils considèrent que chaque aliment fait appel à une classe d’enzymes (substances du corps humain qui nous permet de décomposer certains aliments) particulière et le fait de tout mélanger ne permet pas à l’organisme de bien tirer profit des aliments et de correctement les digérer.
Par ailleurs, il a été prouvé que certains aliments ne se mélangeaient pas entre eux. C’est le cas des fruits qu’il est préférable de prendre hors des repas ou 30 minutes avant, sinon ils fermenteraient et libéreraient leurs acides voire de l’alcool.
🍓 – #4 Alimentation vivante vs. alimentation crue.
Dans ce milieu on fait un véritable distinguo entre alimentation vivante & alimentation crue.
Car, qui dit « crue » ne dit pas obligatoirement « vivante », car la chaire animale peut se consommer crue, alors que l’animal a été abattu.
Les nuances étant posées, nous pouvons nous intéresser aux arguments qui permettent de comprendre pourquoi le cru est important pour le corps humain.
Pourquoi manger cru est bon pour nous?
Sur le plan physique et théorique, il ne fait aucun doute que l’alimentation vivante est la panacée pour l’être humain. Ce qui lui correspond le mieux.
1️⃣ Vitamines & minéraux
Les fruits, légumes, graines, oléagineux, viandes, abats, poissons, sont un concentré d’enzymes, de vitamines et de minéraux.
Lorsqu’ils sont chauffés, ces nutriments sont détruits. Selon les vitamines/ minéraux, la disparition se fera à différents degrés de température.
En effet, à partir de 42 ° C les enzymes contenus dans ces aliments sont détruits.
Ensuite, la vitamine C disparaît avec une température de 60°C et plus.
Celles du groupe B fondent lorsque la cuisson atteint 90°C.
Et enfin, les minéraux & oligo-éléments ne sont plus assimilables lorsque la température est de 100°C.
Ainsi, les crudivores bénéficient de tous les nutriments contenus dans les aliments du fait que la cuisson ne vient pas les altérer.
Or, les micronutriments sont absolument essentiels au bon fonctionnement de l’organisme.
2️⃣ L’étude du tube digestif humain
Plusieurs chercheurs ont étudié les différents tubes digestifs des mammifères.
Pierre-Valentin Marchesseau a retracé ceci dans ses écrits et il nous apprend alors qu’il existe 4 catégories de tubes digestifs :
Celui des carnivore, herbivore, granivore et frugivore.
🥩 Les carnivores : Le tube digestif est très court pour éviter que la viande ne putréfie. Les sucs digestifs de l’estomac sont très puissants. Les reins éliminent l’ammoniac directement même s’il y a beaucoup d’urée.
Chez l’homme, l’élimination des déchets tels que l’ammoniac se fait au détriment des reins, beaucoup moins puissants. Son tube digestif est également plus long ce qui entraîne la putréfaction de la viande.
🐮 Les herbivores (vaches par exemple): le tube digestif est très long (environ 30m). La cellulose de l’herbe est un sucre complexe qui subit une transformation en passant dans les 4 poches que sont la panse, le feuillet, le rumen et le bonnet. Cette bouillie permet le développement des bactéries en très grande quantité qui vont mourir dans l’intestin et ainsi fournir des protéines utilisables par le corps. L’homme ne peut pas manger la cellulose de l’herbe qui est trop dure pour son intestin, qui lui est trop court par rapport à celui de l’herbivore. De plus la cellulose est très irritante pour les muqueuses.
🐥 Les granivores (pigeon & oiseaux)
Le tube digestif est constitué d’un jabot germoir qui permet la germination des graines avec de l’eau, et d’un gésier qui est une sorte de meule qui broie les graines germées.
Le pancréas transforme l’amidon en glucose : il y a hydrolyse de l’amidon du fait de la température du corps qui est à 40°C. Le tube digestif très court (1m à 1m50) évite la fermentation de l’amidon et permet une élimination rapide, l’urine est éliminée en même temps que les selles.
Chez l’homme les amidons sont défavorables à l’intestin et au foie car ils fermentent dans l’intestin qui est plus long que celui des granivores, ils engorgent le foie et sont responsables de l’épaississement du sang et de la lymphe.
🐒 Les frugivores (singe) : le tube digestif de l’homme est similaire : mêmes poches, mêmes sécrétions.
Or, ces derniers mangent essentiellement des fruits, légumes et pousses crus, très peu de viande, des œufs d’oiseau, des insectes et pas d’amidon.
Soit environ 80% de végétaux et 20% de protéines animales. Tout ce qu’il ingère est cru.
La consommation d’insecte n’étant pas inscrite dans la culture occidentale, il est préconisé de manger, selon l’école de Pierre-Valentin Marchesseau, 80% de végétaux crus et 20% de protéines que l’on trouvera alors dans les oléagineux, les fruits de mer crus, la faisselle de chèvre ou de brebis crus et les œufs crus, pochés ou à la coque.
Souvent, l’argument de la similitude du système digestif est mis en avant à tour de bras et quelque peu galvaudé, car un raccourci est effectué :
« L’Homme a un tube digestif semblable à celui des grands singes, qui sont frugivores et ne consomment jamais de produits animaux. L’Homme doit donc se passer de protéines animales en tous genres ».
Or, il a été prouvé que ce dernier mangeait occasionnellement des petits animaux et des insectes.
A noter : dès qu’un singe est nourrit comme l’homme moderne, il fabrique les mêmes maladies telles les problèmes de constipation, d’hypersécrétion type rhinite, les problèmes de peau (eczéma, pelade).
Cette découverte a remis profondément en cause le dogme de l’omnivorisme et toute notre société actuelle repose sur cette ère.
3️⃣ La leucocytose digestive de Paul Kouchakoff
En 1937, ce docteur publie une étude selon laquelle l’ingestion de produits cuits provoque une augmentation du taux de globule blancs dans le sang.
En effet, il a été effectué des tests après ingestion d’un repas traditionnel, et le taux de globules blancs dans le sang flambait.
En d’autres termes, le corps ne reconnaît pas les aliments cuits et met ainsi en route son système immunitaire en faisant appel aux globules blancs pour se défendre contre ce qu’il considère comme des intrus.
C’est ce qu’il a appelé l’hyperleucocytose digestive.
Surprise, cette réaction n’avait pas lieue lorsque les participants à l’étude faisait un repas cru.
4️⃣ Champ énergétique maximal
Chaque aliment dégage un champ énergétique qu’un technicien soviétique, Semyon Kirlian, en 1939, a réussi a mesurer. Tout comme les corps humains dégagent un champ électromagnétique.
Le procédé dit photographie Kirlian (ou l’effet Kirlian) a été découvert accidentellement par le technicien.
En effet, il a utilisé un appareil capable d’établir des bilans énergétiques et de mesurer l’énergie d’un organisme.
Sur les photos, on voit apparaître ainsi l’énergie, l’état de communication vibratoire intercellulaire qui prend la forme d’un halo plus ou moins lumineux autour d’un objet ou d’un corps soumis à une haute tension électrique.
Par réaction à ce courant, il émet des électrons et des photons. C’est cela qui est mesuré. C’est l’énergie, l’information qui y circule, l’état de communication vibratoire intercellulaire.
L’effet Kirlian, « c’est la conversion des propriétés non électriques d’un objet ou d’un corps en propriétés électriques avec un transfert de charges de l’objet ou du corps sur l’émulsion photographique ».
Des aliments crus et cuits ont donc été photographiés selon cette méthode et ce qui a été découvert est étonnant.
Les halos des aliments cuits sont beaucoup moins brillants que ceux des aliments crus.
Mais pourquoi alors certaines personnes passent au cru et se sentent plus faibles ?
Ou perdent leurs cheveux et leurs dents ?
Nous sommes tous uniques.
Sur les 7 milliards d’individus présents sur cette planète Terre, il existe 7 milliards de microbiote (flore intestinale : bactéries présentes dans nos intestins) différents. Ce qui correspond à l’un, peut ne pas convenir à l’autre.
Ainsi, le cru peut comporter aussi ses limites.
Pourtant, les aliments crus sont bourrés d’antioxydants, d’enzymes, de vitamines et de minéraux.
Voyons pourquoi certaines personnes peuvent mal supporter une transition vers l’alimentation vivante.
1️⃣ Les intestins fragiles
Beaucoup de personnes souffrent aujourd’hui de troubles digestifs (mineurs à importants => Crohn, Rch, dysbiose, colopathie fonctionnelle, candidas albicans).
Leurs intestins – intestin grêle et colon – sont donc fragilisés.
Les fibres présentes dans les aliments crus peuvent donc venir agresser la paroi d’un intestin sensible, car elles sont dures.
En revanche, la cuisson permet de ramollir ces dernières qui seront ainsi plus douces pour un intestin enflammé.
Fabien Moine, un naturopathe hygiéniste, dont j’apprécie beaucoup le travail (pour aller sur sa chaîne YouTube, c’est par ici -clic!), fait souvent la comparaison entre la peau de l’intestin et la peau de notre corps.
Il explique :
« Si vous avez un coup de soleil, et que votre peau est donc enflammée, vous n’allez pas vous remettre au soleil juste derrière. Vous allez la laisser se désenflammer et vous réexporter au soleil après. Il en est de même avec un intestin enflammé. On compare les fibres des légumes crus au soleil, et on va éviter et évincer momentanément (et non pas à vie) les légumes crus le temps que la peau de notre intestin se désenflamme. »
Ainsi, il m’arrive souvent d’entendre, dans le cadre d’une consultation, « je ne digère pas les crudités » ce qui est le signe d’une faiblesse intestinale.
Généralement, la naturopathie peut faire des miracles sur un intestin fragilisé. Il m’est arrivé d’accompagner une personne atteinte de la maladie de Crohn, et grâce à un programme naturopathique ajusté, cette personne n’a aujourd’hui plus aucun problème.
La cuisson est donc une alternative intéressante lorsque l’intestin est mal en point.
Toutes les cuissons ne se valent pas, et il est intéressant d’opter pour une cuisson douce afin de respecter la majorité des nutriments présents dans les aliments.
2️⃣ L’arrêt des protéines animales
Le refus catégorique de consommer des produits animaux, même crus, comme des œufs, des huîtres, des coquillages, de la viande séchée et de passer ainsi au crudivorisme végétalien ou végétarien.
Ces derniers apportent pourtant les huit acides aminés à l’organisme et certains oligo-éléments qui sont absorbés difficilement avec des aliments provenant de végétaux exclusivement. Citons, entre autre, les oméga-3, le zinc et le fer.
Nous le savons, la viande rouge est riche en protéines et en hormones de stress, comme l’adrénaline. On retrouve également certains nutriments clés comme les vitamines B12, K2, A et des acides gras oméga-3 EPA/DHA (si la viande est élevée à l’herbage, en plein air bien sûr, et que son alimentation est physiologique).
Une personne épuisée est, la plupart du temps, carencée en toutes ces substances, pas nécessairement par manque d’apport mais par manque d’utilisation (ou de conversion, ALA en EPHA/DHA, par exemple).
Une personne épuisée qui mange uniquement de la viande s’approprie alors les matériaux et les hormones que l’animal, en bonne santé, aura métabolisées à partir du végétal. Elle va donc mieux.
En 1920, Rudolf Steiner, intellectuel et philosophe autrichien, évoquait la différence fondamentale entre la nourriture animale et végétale.
« Je ne voudrais aucunement prendre parti mais tout simplement exposer les faits tels qu’ils sont. Si nous nous nourrissons exclusivement de végétaux, nous sommes obligés d’accomplir nous-mêmes tout le processus d’élaboration que l’animal prend à sa charge en élevant le végétal d’un degré. […] Ainsi, l’homme qui consomme de la viande n’accomplit pas ce processus qu’assume l’animal et s’en décharge sur ce dernier. Il ne développe donc pas les forces nécessaires à l’absorption des végétaux, absorption l’obligeant à effectuer lui-même cette partie du processus. L’organisme du végétarien fait ainsi appel en lui à des forces toutes différentes de celles du carnivore. Mais ces forces nécessaires à la transformation du végétal en animal existent en nous. […] J’admets volontiers qu’il existe actuellement des organismes incapables de supporter une alimentation purement végétale et chez lesquels la viande est nécessaire. Ce sont là des cas individuels. »
Ainsi, tout le monde n’a pas intérêt à passer à une alimentation intégralement végétale du jour au lendemain, par volonté de diminuer les souffrances animales ou sur les dires d’un gourou de l’alimentation saine. Le corps finit sinon à rappeler à l’ordre.
👉 Par exemple, on sait que les oméga-3 nourrissent et renforcent les jonctions serrées de l’intestin, mais aussi le système nerveux de l’individu.
Ce sont des acides gras polyinsaturés qui sont de trois types :
ALA (L’acide alpha-linoléique), EPA (L’acide eicosapentaénoïque) et DHA (L’acide docosahexaénoïque).
L’ALA est la forme végétale des oméga-3.
L’EPA et le DHA sont la forme que l’on trouve dans les produits et sous-produits animaux.
L’organisme humain a besoin d’EPA et de DHA.
Si l’on fournit des oméga-3, uniquement à partir de sources végétales, le corps devra alors effectuer une conversion de l’oméga-3 sous forme ALA, en EPA et DHA.
Mais, souvent, cette conversion se fait mal ou très peu.
On peut ainsi être très carencé en oméga-3 en prenant beaucoup d’huile végétale, de première pression à froid, et riche en ALA, de type huile de lin, huile de cameline, etc. Il est ainsi très important de consommer des petits poissons gras, comme la sardine, le maquereau, le hareng et l’anchois. La viande contient également des oméga-3 si l’animal a été élevé en plein air et a pu se nourrir de luzerne et d’herbe. C’est le cas des jaunes d’œufs aussi, dans le cas où les poules ont été nourries aux graines de lin (le label bleu blanc cœur garantit ceci).
👉 Nous pouvons également parler de la vitamine A. Cette vitamine est essentielle à la beauté de notre peau et au renouvellement cellulaire. Elle permet le renouvellement et l’hydratation cellulaire. Elle a donc des propriétés cicatrisantes et régénératrices. Or, il existe deux sources de vitamine A.
🐄 La première est animale. Il s’agit du rétinol. Ici, la vitamine A est directement utilisable par le corps. On la trouve dans les abats des animaux, en particulier le foie, le jaune d’œuf, l’huile de foie de morue et les poissons gras.
🍉 La seconde est végétale. Il s’agit de la provitamine A. Là, le corps va devoir effectuer une transformation de la provitamine A en rétinol, transformation effectuée à l’aide d’enzymes. Chez certaines personnes, le taux de transformation de bêta-carotène transformé en vitamine A est très faible. C’est souvent le cas chez les personnes souffrant de problèmes intestinaux.
3️⃣ La cellulose des légumes
Nous ne digérons pas la cellulose, car nous ne sommes pas pourvus d’une enzyme permettant de la dégrader, contrairement, aux bovins.
Il s’agit de la cellulase.
Certains légumes sont remplis de cellulose, une forme de sucre que l’on ne peut dégrader. Pour ceux qui ont une fragilité intestinale, manger trop de légumes crus riches en cellulose va venir irriter l’intestin.
4️⃣ L’ayurvéda
Nous pouvons aussi considérer une autre approche : celle de l’ayurvéda.
Il s’agit de la médecine traditionnelle de l’Inde. Elle date d’il y a 5000 ans.
Depuis 1982, l’Ayurvéda est reconnue comme une méthode de soin par l’Organisation Mondiale de la Santé. Ce mot nous vient du sanskrit : « âyur » signifie « vie » et « véda », « science ». L’Ayurvéda considère l’unicité de chaque individu pour soigner l’être humain dans sa globalité : le corps et l’esprit étant étroitement liés.
En ayurvéda, la capacité digestive de l’être humain est appelé « agni », soit « feu digestif » en français. C’est notre capacité à dégrader et assimiler ce que nous ingérons. C’est notre métabolisme en d’autres termes. Ce sont toutes nos enzymes digestives présentes dans l’estomac, le foie, la vésicule biliaire et le pancréas qui nous permettent d’assimiler parfaitement un repas.
Selon l’ayurvéda, il faut absolument commencer un repas par quelque chose de chaud et de cuit afin de booster le feu digestif et de ne pas le refroidir, l’affaiblir avec des crudités.
Toutefois, l’ayurvéda prend en compte l’individu dans sa globalité. Selon sa personnalité, la personne pourra avoir plus ou moins de difficulté à digérer les crudités. Ainsi, selon le profil de la personne, les crudités peuvent être conseillées, et parfois non.
Vous pouvez être de nature « kapha », « pitta » ou « vata » et selon cela vous allez ou non digérer facilement les crudités.
On retrouve la même notion de « profil » en naturopathie : « bilieux », « nerveux », « sanguin », « lympathique ».
5️⃣ La médecine traditionnelle chinoise
Enfin, la Médecine Traditionnelle Chinoise propose encore un autre concept. Elle considère le cru avec précaution. Selon la constitution de l’organisme, on pourra en ajouter à nos repas en plus ou moins grande quantité.
Mais, mangé en trop grande quantité, l’humidité et le froid du cru sont considérés comme nuisibles pour la rate.
La rate avec l’aide des reins devra maintenir le feu digestif si nous ingérons en trop grande quantité des aliments crus.
Ainsi, cela fatiguera le corps.
En revanche, lorsque des aliments chauds sont ingérés, l’estomac et la rate n’ont pas à fournir un gros effort pour les mettre à température et maintenir le feu digestif.
6️⃣ Ancêtre/ Mémoire cellulaire / Groupe sanguin
Nous pourrions également avoir une certaine mémoire cellulaire, selon les us et coutumes de nos ancêtres.
Nous aurions ainsi une prédisposition à mieux gérer ou non le végétarisme. Par exemple, si nos ancêtres étaient des chasseurs cueilleurs, notre organisme a enregistré l’apport quotidien de protéines animales pour survivre.
A l’inverse, si nos ancêtres étaient hindouïstes végétariens, notre corps saura mieux se passer de protéines animales.
C’est un facteur dont nous ne sommes pas maîtres, un facteur de descendance et « d’hérédité » qui peut rentrer en ligne de compte.
👉 C’est ce qu’a tenté d’expliquer James d’Adamo, un docteur naturopathe, avec les différents régimes selon le groupe sanguin.
Selon lui, le groupe sanguin O est le groupe sanguin le plus ancien (environ 40 000 ans av J.C). La plupart des premiers hommes appartenaient tous au groupe O, et vivaient de la chasse(insectes, animaux) et de la cueillette(baies, racines, feuilles). Selon lui, les personnes du groupe sanguins O doivent associer une alimentation hyperprotéinée à une activité physique intensive.
En revanche, le groupe A est apparu en Asie et au moyen Orient environ 25 000 av J.C. Le A est similaire à celui de ses ancêtres, les premiers cultivateurs sédentarisés, et il doit avoir une alimentation de type végétarien. Les groupes sanguins A supportent mal l’alimentation hyperprotéinée riche en viande.
Plus d’informations sur ce régime, en cliquant ici
(-clic !)
👉 Dominique Guyaux, guéri d’une sclérose en plaques, grâce à une alimentation crue mais non végétarienne, explique également très bien dans son livre L’éloge du cru pourquoi certaines personnes peuvent se passer de produits carnés et d’autres non.
Vous trouverez également l’intégralité de son explication, si cela vous intéresse, sur cette page
(-clic !)
Conseils pour mieux assimiler le cru
1️⃣ Mâcher
Cela peut paraître simpliste mais nous avons une enzyme présent dans la salive : l’amylase salivaire.
Elle permet de dégrader les sucres présents dans les aliments et couper la cellulose en petits morceaux. La digestion commence dans la bouche et l’aliment arrive prédigéré dans l’estomac. Ainsi, l’idéal est de mastiquer chaque bouchée jusqu’à ce que celle-ci devienne liquide.
C’est moins de travail pour votre pancréas et vos intestins par la suite. Et la bouchée devenue liquide n’agressera pas vos intestins.
2️⃣ Les jus de légumes
Posséder un extracteur de jus peut être très utile dans ce cas-là.
Car, il permet de conserver tous les nutriments en enlevant la partie irritante (pour les intestins enflammés) des légumes : la fibre.
3️⃣ Séparer les prises alimentaires
Si vous avez des fragilités digestives, il peut être intéressant de séparer les prises alimentaires.
Vous trouverez les bonnes comptabilités alimentaires dans cet article, qui n’est pas de moi (-clic !)
En conclusion, je rappellerai à quel point nous sommes tous uniques et que parfois faire appel à un thérapeute peut vous aider pour bien gérer une transition alimentaire (végétarisme, végétalisme, crudivorisme, etc.)
Vous souhaitez faire un rééquilibrage alimentaire, ou vous avez un soucis de santé ? Je peux vous accompagner avec la naturopathie, à mon cabinet ou à distance, en téléconsultation, par téléphone / Skype / autres outils.
42 degrés, le restaurant bistronomique bio, à Paris. 42 degrés est un restaurant parisien qui a tout pour lui. Non seulement, il utilise des produits bios, locaux et de saison, mais en plus de cela, tous les aliments sont travaillés sans cuisson. D’où son nom, …
Si vous avez un déshydrateur cette recette est faite pour vous ! (Dans le cas contraire, vous pouvez aussi utiliser votre four, à 50°C).
Elle demande quelques ingrédients mais tous se trouvent facilement en magasin d’alimentation biologique !
Vous connaissez le déshydrateur ? et les enjeux de la cuisson ?
J’ai eu la chance d’être chez une très bonne amie récemment qui en avait un !
J’adore cet appareil. Ça me donne envie de faire 1 million de préparations : cuir de fruits (qu’est-ce que c’est ? clic !) , chips de légumes et petits crackers ! . Le principe de déshydrateur est de « cuire » les aliments, les dessécher, sans que la température n’excède 42° degrés. . Pourquoi est-ce important de cuire le moins possible ? car au-delà d’une certaine température les vitamines et minéraux contenus dans les aliments disparaissent. Or, ce sont eux qui assurent le bon fonctionnement de l’organisme. . 👉au-dessus de 42 ° C les enzymes contenus dans ces aliments sont détruits. . 👉Ensuite, la vitamine C disparaît avec une température de 60°C et plus. C’est une vitamine très fragile sensible à l’oxydation et à la chaleur. . 👉Les vitamines du groupe B fondent lorsque la cuisson atteint 90°C . 👉Enfin, les minéraux & oligo-éléments sont détruits quand la température est de 100°C.
Cette recette est :
. Crue
. Sans lactose, beurre, produits laitiers
. Sans gluten
. Sans sucres raffinés
. Sans céréales
. Compatible avec le régime GAPS
. Paléo
Temps de confection : 10 minutes.
Déshydratation: 12 heures
Temps total : 12 heures & 10 minutes
Pour : 6 personnes
Ingrédients :
. 1 oignon
. 1/2 gousse d’ail
. 2 petites tomates fraîches
. 1/2 poivron rouge
. 60g de tomates séchées
. 160g de graines de lin
. 70g d’amandes
. 1 cuillère à soupe de jus de citron (ou vinaigre de cidre)
. 1 petite cuillère à soupe d’huile d’olive
. 3 cuillères à soupe d’herbes de Provence (à ne pas supprimer, elles apportent ce goût de pâte à pizza).
.Facultatif (pour saler la préparation) 1 cuillère à soupe de tamari (sauce soja sans gluten) => à remplacer par 1/2 càc de sel.
Recette :
1. Dans la cuve d’un robot très puissant (type Vitamix, Magimix, etc.) mixez les graines de lin et les amandes jusqu’à ce que vous obteniez un mélange très fin, comme de la poudre. Réservez de côté ce mélange.
2. Pelez l’ail et l’oignon. Épépinez le poivron.
3. Dans votre robot (maintenant vide) mixez l’ail, l’oignon, le poivron, les tomates et les tomates séchées.
4. Rajoutez l’huile d’olive, le tamari, le citron et mixez de nouveau.
5. Versez enfin dans la cuve du robot, les graines de lin et les amandes préalablement moulues et mixez une dernière fois.
6. Rajoutez les herbes de Provence et mélangez à la main à l’aide d’une grosse cuillère.
7. Vous obtenez une pâte mi-épaisse, mi-liquide, que vous étalerez en fines couches (1cm maximum) sur les plaques de votre déshydrateur. Déshydratez pendant 12 heures à 42°C.
3c. à souped'herbes de ProvenceA ne pas supprimer, ce sont elles qui apportent ce goût de pâte à pizza.
Facultatif (pour saler la préparation) : 1 cuillère à soupe de tamari (sauce soja sans gluten => à remplacer par 1/2 càc de sel si vous n'avez pas)
Instructions
Dans la cuve d’un robot très puissant (type Vitamix, Magimix, etc.) mixez les graines de lin et les amandes jusqu’à ce que vous obteniez un mélange très fin, comme de la poudre. Réservez de côté ce mélange.
Pelez l’ail et l’oignon. Épépinez le poivron.
Dans votre robot (maintenant vide) mixez l'ail, l'oignon, le poivron, les tomates et les tomates séchées.
Rajoutez l’huile d’olive, le tamari, le citron et mixez de nouveau.
Versez enfin dans la cuve du robot, les graines de lin et les amandes préalablement moulues et mixez une dernière fois.
Rajoutez les herbes de Provence et mélangez à la main à l’aide d’une grosse cuillère.
Vous obtenez une pâte mi-épaisse, mi-liquide, que vous étalerez en fines couches (1 cm maximum) sur les plaques de votre déshydrateur. Déshydratez pendant 12 heures à 42°C.
Ces crackers se conservent pendant 1 mois dans un contenant hermétique en verre ou en métal.
Vous souhaitez faire un rééquilibrage alimentaire, ou vous avez un soucis de santé ? Je peux vous accompagner avec la naturopathie, à mon cabinet ou à distance, en téléconsultation, par téléphone / Skype / autres outils.
Love Juice Bar, le coffeeshop aux glaces 100% healthy. Love Juice Bar est un petit coffeshoop parisien, une petite pépite, que je vous conseille en tant que naturopathe les yeux fermés. Tout y est 100% biologique, vegan (sans produits laitiers donc) & sans gluten. Tenu …
Ce type de régime est utilisé en cas de dysbiose de type SIBO ou candidose, et permet une amélioration des symptômes chez certaines personnes. Il est utile de préciser que l’alimentation pauvre en Fodmaps en doit pas être menée plus longtemps que 8 semaines. C’est une solution d’appoint, le temps de travailler en profondeur sur la dysbiose que la personne rencontre (SIBO, IMO, candidose)
Que signifie l’acronyme FODMAPs ?
« Fermentables Oligo-saccharides , Di-saccharides, Mono-saccharides And Polyols »
C’est un « régime », dans le sens mode alimentaire, mis au point par Sue Shepherd, une nutritionniste Australienne atteinte de la maladie cœliaque. Elle désirait trouver une solution pour diminuer ses troubles digestifs, ce pourquoi elle s’est d’ailleurs lancée dans des études de diététique.
Elle a compris que certains types de sucres présents dans certains aliments n’étaient pas digérés par l’intestin grêle et arrivaient ainsi intacts dans le gros intestin. Ces sucres, elle les a appelés les FODMAPs, ce qui signifie «Fermentables Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides And Polyols », c’est-à-dire « Oligosaccharides, disaccharides, monosaccharides et polyols fermentescibles ».
Il s’agit donc de molécules de sucres qui fermentent en arrivant dans le côlon, car elles arrivent « intactes», elles n’ont pas été décomposées dans l’intestin grêle.
Ces sucres passent donc indemnes dans le colon et sont « consommés » et « digérés » par les bactéries naturellement présentes dans le gros intestin, ce qui provoque une fermentation.
La fermentation de bactéries présentes dans le colon droit va entraîner plusieurs inconforts plus ou moins intenses et violents : gazs, ballonnements, douleurs, crampes, alternance constipation / diarrhée.
Sue Shepherd a mis au point ce régime qui réduit l’apport des sucres faiblement décomposés dans l’intestin grêle et fermentescibles dans le côlon.
La méthode FODMAPs permettrait de réduire de 75 % les troubles de l’intestin irritable, SIBO et Crohn.
Voici la liste des aliments à privilégier, à réduire, voire éliminer.
Je tire cette liste de la Monash Université ! C’est la Monash University qui a testé tous les aliments et détient la source officielle des aliments contenant des FODMAPS. Ne faites pas confiance aux autres listes approximatives que vous trouverez à la pelle sur divers sites internet. Ici, il est utile de préciser que nous réagissons tous différement face au FODMAPS. Certaines personnes ont une catégorie à laquelle elles réagissent fortement (comme la catégorie des légumineuses par exemple) et pourront manger des dattes en quantités, sans problème aucun. D’autres réagiront à toutes les catégories mais pourront manger énormément de patates douces sans que cela crée un quelconque problème (alors que dans le régime sans fodmaps il ne faut pas en manger plus de 75 grammes).
♦ Les fruits.
Ils sont souvent très riches en fructose – un monosaccharide. Pour la majeure partie des individus, une molécule de fructose doit être accompagnée d’une molécule de glucose pour être bien digérée. Mais, la plupart des fruits renferment davantage de fructose que de glucose. De plus, certains contiennent d’autres FODMAPs, comme les fructanes et les polyols. Certains, néanmoins, déclenchent moins de réactions que d’autres.
Les voici :
OK : citron, mandarine, clémentine, durian, orange, fraise, cassis, rhubarbe, kiwi, fruit de la passion, papaye, raisin (à peau très fine comme le chasselas)
EN QUANTITÉS LIMITÉES : (cela dépend de la sensibilité de chacun et de la quantité) : Abricot (2 maximum), Banane bien mûre (35 grammes maximum), banane verte (100 grammes), avocat (30 grammes maximum), grenade (45 grammes), ananas (140 grammes), groseille, figue séchée (20 grammes ), framboise (60 grammes), litchi, mangue (40 grammes) pamplemousse (80 grammes ), nectarine (25 grammes maximum), myrtille (40 grammes maximum), kaki (60 grammes), mangue (40 grammes)
Elles contiennent des galactanes (raffinose et stachyose), des oligosaccharides qui peuvent multiplier par douze la quantité de gazs produite lors de la digestion ! La plupart des individus ne possèdent pas assez d’enzymes pour les digérer et une grosse partie de ces sucres ne sont pas dégradés dans l’intestin grêle, ce pourquoi la plupart des légumineuses sont à limiter fortement en terme de quantité.
EN QUANTITÉ LIMITÉE : lentilles corails (23 grammes), pois chiches en conserve seulement (42 grammes), haricots blancs en conserve (35 grammes), lentilles vertes (23 grammes)
♦ Les produits laitiers.
Vache, brebis ou chèvre, ils contiennent tous un disaccharide, le lactose, la molécule de sucre contenue dans les produits laitiers, qu’une grande partie de la population ne digère pas par manque d’une enzyme, la lactase. Cela dit certains produits laitiers affinés contiennent très peu de lactose et seront alors pauvres en fodmaps.
OK : Comté, cantal, parmesan, pecorino, camembert, gruyère, emmental, brie, gorgonzola et mimolette, feta, tomme de brebis.
À ÉLIMINER: le lait, crème dessert, crème fraîche (entière, allégée), crème glacée, fromage blanc, fromage frais, petit suisse, yaourt, fromage fondu, ricotta.
♦ Les céréales.
D’abord, le blé (sous toutes ses formes : en farine, boulgour, semoule, et dans certaines préparation toutes faites), le seigle, le maïs et l’orge renferment des FODMAPs (des oligosaccharides, plus précisément). Par ailleurs, s’ils sont complets, ils apportent des fibres qui peuvent être irritantes pour la paroi du tube digestif. Enfin, le blé, l’orge et le seigle, l’épeautre, contiennent du gluten. Le gluten n’est pas un FODMAP c’est une protéine. Mais, elle peut être particulièrement agressive pour le tube digestif de certaines personnes.
OK : Quinoa, riz blanc, pâtes konjac, pâtes 100 % sarrasin, riz basmati et millet, avoine (jusqu’à 50 grammes en flocons)
À VOIR : Le riz semi-complet peut être toléré, le petit épeautre et l’épeautre, le pain au levain naturel au petit épeautre (80 grammes)
À ÉLIMINER : Riz complet, pain et pâtes complets, boulgour et les céréales du petit déjeuner sont à proscrire. Si une personne est addict au pain, il est préférable de choisir un pain au levain naturel. Ainsi, il sera « prédigéré » par une longue fermentation. Le choisir au petit-épeautre est encore mieux, car il s’agit d’un grain ancien, moins riche en gluten que les céréales modernes.
♦ Les boissons.
OK : Cap sur l’eau plate, avec éventuellement un peu de citron et OUI aux jus de légumes maisons à base de légumes pauvres en FODMAPS (1 fruit par jus de légumes pas plus).
À ÉLIMINER : La plupart d’entre elles posent problème. L’alcool sous toutes ses formes (le vin, la bière, les alcools forts), étant donné qu’il irrite les muqueuses digestives, comme le thé noir et le café d’ailleurs, (même décaféiné), les sodas, les smoothies et jus de fruits (surtout pommes et agrumes), l’eau gazeuse, les boissons sucrées de l’effort.
♦ Les oléagineux et les graines.
OK : les amandes blanches (12 grammes), les graines de courge (24 grammes), graines de chia (24 grammes) et les noix du Brésil (2 maximum par jour mais jusqu’à 40 grammes très bien tolérées), noix de macadamia, noix tigrées, noisette (10 grammes)
Dans le régime sans fodmaps de la MONASH university, la cacahuète est autorisée pour tous ceux souffrant de SII/problèmes digestifs. Attention cependant à ne pas en faire une source principale de lipides ou protéines, car il s’agit d’une légumineuse extrêmement riche en oméga-6 pro-inflammatoire.
À ÉLIMINER : les noix de cajou, les noix de Grenoble (les noix françaises), noix de pécan, les pistaches, les noisettes, les amandes avec la peau, graines de tournesol, de sésame, pignons de pin.
♦ Les légumes.
La plupart renferment des fructanes, des oligosaccharides constitués de molécules de fructose reliées entre elles par d’autres molécules. On les retrouve en grande partie dans les légumes les plus fibreux.
OK : Carotte, cœur de palmier, panais, mâche, laitue, endive, concombre (évidé), radis, pousses d’épinard, pomme de terre, courge spaghetti (jusqu’à 300 grammes), roquette, rutabaga, salades vertes, poivron rouge (sans la peau de préférence).
À VOIR : Patate douce (75 grammes maximum), céleri rave (75 grammes), courgette (65 grammes) haricot vert (75 grammes), brocoli (75 grammes en ce qui concerne la tête, 45 grammes pour la tige), asperge (pointes uniquement), tomates (si épépinées et épluchées, 120 grammes), poivron verts ou jaunes (50 grammes), blette (les côtes), poireau (le vert seulement et 50 grammes).
Et les courges d’hiver alors ?
Les courges sont sujettes à controverse dans le milieu des FODMAPS. Pourquoi ? Car, la spaghetti passe parfaitement chez la plupart des ventres sensibles. Mais, la butternut contient beaucoup de fodmaps au-delà de 45 grammes (très peu donc). Le potiron et potimarron n’ont jamais été testés par la MONASH.
Et les châtaignes ?
Cuites à l’eau il n’y a pas de limite et elles sont sans fodmaps (160 grammes ont été testés, donc je déconseille d’aller au-délà), et cuites au feu de bois elles deviennent riches en fodmaps au-delà de 84 grammes. Ceci étant du au fait que la cuisson à l’eau élimine certains sucres, tandis qu’au four concentre les sucres.
À ÉLIMINER : Ail, artichaut, échalote, oignon, topinambour, tous les choux, champignons, chicorée, pissenlit, salsifis, aubergine, oseille, betterave, fenouil.
Pour digérer correctement les légumes autorisés, il faut préférer les formes cuites (avec une cuisson douce pour préserver un maximum de vitamines).
La forme crue est particulièrement agressive pour la paroi de l’intestin, car les fibres, non attendries par la cuisson, sont très rigides et blessent la paroi intestinale (dans le cas de problème digestif seulement. En revanche pour ceux qui n’ont pas de problème de ce côté-là, les crudités sont excellentes pour la santé, car elles sont, sous cette forme, très riches en minéraux et vitamines).
On peut éventuellement les consommer crus, en les râpant très finement ou les mixant. Cela sera plus facile à digérer. On peut aussi utiliser des marinades à l’huile pour « ramollir » les fibres et ainsi rendre plus digestes les légumes crus.
♦ Les produits lacto-fermentés
Tous sont à éviter : les légumes lactofermentés (carotte, radis noir, choucroute, etc.), les jus de légumes lacto-fermentés, le kéfir, le kombucha.
OK : le sucre complet type rapadura, le sirop d’érable, le sirop de riz, le sucre de palme, le sucre blanc (testé ok par la monash, mais extrêmement acidifiant en naturopathie, je vous le déconseille).
À ÉLIMINER : miel (7 grammes) le sucre de coco (4 grammes), le sirop d’agave (5 grammes), le sirop de yacon, la sève de kitul, le sirop de dattes, d’orge et de maïs.
Comment sortir des troubles digestifs
Le guide complet ici ⬇️
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