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La ionisation négative

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Comment recharger le corps en électron ? & éviter les nuisances des Ondes Électro-magnétiques.

Nicecream à Paris : Love Juice Bar

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Love Juice Bar, le coffeeshop aux glaces 100% healthy. Love Juice Bar est un petit coffeshoop parisien, une petite pépite, que je vous conseille en tant que naturopathe les yeux fermés. Tout y est 100% biologique, vegan (sans produits laitiers donc) & sans gluten. Tenu 

L’açaï, baie aux mille vertus

L’açaï, baie aux mille vertus


Histoire & provenance



L’açaï est une petite baie qui nous vient d’Amérique du Sud, principalement du Brésil. On la recueille sur des palmiers, appelés palmiers pinots, (Euterpe olerace de son nom latin) qui poussent le long du fleuve Amazone.

L’açaï est surnommé « l’arbre de la vie » dans les régions où on la trouve.

Elle est consommée depuis des millénaires par les tribus d’Amazonie. Elle était utilisée également pour soigner certaines maladies et blessures. Mais elle n’est arrivée en Europe qu’à partir des années 80.

C’est véritablement en 2004 que cette petite baie a connu un engouement croissant du fait de l’apparition du Dr Nicholas Perricone dans l’émission d’Oprah Winfrey aux Etats-Unis. Il avait lancé toute une gamme de produits et de suppléments à base d’açaï et ne tarissait pas d’éloge sur les incroyables vertus de ce fruit et notamment sur son aspect anti-vieillissement.

A quoi ressemble-t-elle ?



On la compare souvent à la myrtille : il s’agit d’une petite boule à la robe violette foncée. Je dirais qu’elle est seulement légèrement plus ronde et dodue (tandis que la myrtille est plus plate).

Quel est son goût ?

Difficile à définir. Ce qui est sûr c’est qu’il est absolument délicieux. Beaucoup parlent de notes de cacao. Je trouve personnellement qu’il s’agit d’un subtil mélange entre myrtille, noisette et cacao.



Ses bienfaits



♦ Une pluie d’antioxydants

On entend souvent parler de cette baie pour cette raison en premier lieu.

En effet, l’açaï est une petite bombe de ces composés anti-oxydants. Ils luttent contre les radicaux libres dans le corps.

Que signifient ces deux concept « radicaux libres » et « antioxydants » ?

Radicaux libres : Notre corps est composé de plusieurs milliards de cellules. Ces cellules vivent et interagissent entres elles. Au cours de leur vie, elles produisent des déchets, appelés également métabolites. Ceci est tout à fait normal, cela s’inscrit dans un processus physiologique naturel. Ces déchets sont des radicaux libres qui finissent par oxyder nos cellules, les rouiller. Ils sont gérés au quotidien par notre corps dans une certaine quantité, mais aujourd’hui notre mode de vie accentue la production de ces derniers : nourriture en excès, tabagisme, stress, exposition solaire prolongée, exposition aux polluants, OGM, pesticides, ondes électromagnétiques, manque de mouvement, etc. 
Ces radicaux libres ont pour effet diverses inflammations, une multiplication des infections, un déséquilibre acido-basique, etc.

Antioxydants : un antioxydant est une molécule qui aide le corps à se libérer des radicaux libres qui causent des dommages à nos cellules.

Quid des antioxydants dans l’açaï ?

Elle contient d’importantes quantités d’anthocyanines, (400 mg/100g) et de polyphénols (3500 mg/100g). Parmi les polyphénols on trouve deux sous-familles d’antioxydants en particuliers : les flavonoïdes et les proanthocyanidines, des substances qui donnent la couleur violette foncée à cette petite baie.

On peut mesurer la quantité d’antioxydants dans un aliment grâce à un indice appelé l’indice ORAC. Cela signifie Oxygen Radical Absorption Capacity.

Or, l’açaï a un indice ORAC de 102 700 aux 100 grammes (la pomme 3898, le curcuma 127 068, par exemple).

Comment expliquer que la baie ait développé autant de propriétés ?

C’est très facile à comprendre. Elle pousse dans une région équatorial où les rayons du soleil sont particulièrement intenses… ainsi elle a dû développer une sorte de protection en multipliant ces composés.

♦ Des vitamines, minéraux et acides aminés

L’açaï est riche en oméga-9 (un type d’acide gras que l’on retrouve en grande quantité dans l’huile d’olive par exemple), en oméga-6, (environ 10%), et en acides gras saturés.

On trouve de la vitamine E, B1 et C (la C et la E sont deux puissants antioxydants), mais aussi du bêtacarotène. Le bêtacarotène est le précurseur de la vitamine A (le rétinol), une vitamine essentielle au maintien d’une belle peau et aussi à une vue parfaite.

♦ Des cellules souches

Il a été prouvé que l’açaï avait un effet positif sur la production de nos cellules souches.

Les cellules souches sont programmées pour se multiplier indéfiniment et peuvent donner naissance à tous les organes et tissus de l’organisme. Cela signifie qu’une cellule souche peut donner naissance à une cellule de foie, ou de muscle, ou d’ongle par exemple.

Produire une grande quantité de cellules souches c’est s’assurer une bonne cicatrisation et régénération de tout l’organisme.

♦ Amélioration de la vue & renforcement du système immunitaire

Comme évoqué ci-dessus, on trouve du bêtacarotène et des antioxydants dans la poudre d’açaï, deux composés qui vont avoir une action positive sur notre acuité visuelle.

Par sa richesse micro-nutritionnelle et antioxydante, l’açaï améliore la santé de notre système immunitaire.

Comment s’en servir au quotidien  ?

L’açaï se prête à de multiples utilisations.

♦ De la façon la plus simple qu’il soit : mélangez 1 à 2 petites cuillères à café dans un peu d’eau. Elle révélera alors toutes ses saveurs : boisée, cacaotée et fruitée à la fois.

♦ vous pouvez aussi tout simplement parsemer un peu de cette poudre sur un fruit.

Lequel ? Tous s’y prêtent merveilleusement bien : la pomme, la poire, les petits abricots de saison, la banane, la figue : j’ai testé sur ces derniers et l’association est largement approuvée. Elle vient rehausser leur saveur et y rajouter une note plus ronde.

♦ Sol Semilla parle également sur son site internet de mélanger quelques cuillères à café dans du lait d’avoine. Je n’ai pas testé mais je pense qu’elle s’associe parfaitement avec tous les laits végétaux : amande, noix de coco, riz, etc. Il suffit d’en glisser un peu dans un récipient hermétique (mug, shaker, etc.) et de bien secouer.

♦ l’açaï devient très connu dans certains cafés branchés (vegan, sans gluten et biologique). En effet, cette petite baie est utilisée en tant qu’açaï bowl.

Vous en avez entendu parler ? Il s’agit d’une base de glace à la banane.

Comment la réalise-t-on ? J’ai écrit un article sur ce sujet, vous pouvez le retrouver en cliquant ci-dessous :

Réaliser une NiceCream, mode d’emploi 

Mais globalement il s’agit simplement de rondelles de bananes congelées que l’on mixe (avec un mixeur très puissant, j’ai un Vitamix) et aussi magique que cela puisse paraître, cela donne une texture onctueuse crémeuse, comme une glace mais sans produits laitiers. Attention si votre robot n’est pas assez puissant, la glace ne prendra pas.

On glisse, pendant le mixage, de l’açaï selon la couleur et le goût souhaité. Ensuite, on rajoute par-dessus des toppings, mot anglais signifiant « garnitures » : copeaux de noix de coco, éclats de cacao cru, purée d’oléagineux de toutes sortes (amandes, noisettes, etc.), rondelles de bananes, fruits de saison…On laisse libre cours à notre imagination !

♦ On peut aussi si notre mixeur est moins puissant faire tout simplement des smoothies : de la banane, de l’eau ou un lait végétal, un fruit de saison (ou non), un peu d’açaï selon votre goût et hop ! on mixe.

♦ Sur le même principe on peut en mettre quelque peu dans un jus de légumes pour l’enrichir davantage, comme on pourrait y mettre de la spiruline ou de la chlorelle, selon l’effet recherché.

♦ N’hésitez pas à en saupoudrer par-dessus vos desserts aussi. Par exemple, si vous êtes adeptes du chia pudding, (késako ? (-clic!) ), ou des crèmes desserts, cela peut être une bonne idée d’en mettre par petites touches (à l’intérieur ou au-dessus).

♦ Cette utilisation est moins commune et plus particulière mais en tant qu’amatrice de miel, j’aime mélanger du miel avec un peu d’açaï. Le miel passe d’une couleur ambrée à améthyste et le goût est sublimé (plus acidulé).

Vous l’avez vu les possibilités sont infinies et je suis sûre qu’il en existe encore beaucoup d’autres !

Où en trouver de bonne qualité ?


Avant l’açaï n’était pas largement commercialisée en France. Il y avait peu de revendeurs. Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de cette petite baie et de ses fameuses propriétés « magiques ». On trouve alors sur le marché davantage de marques qui en proposent.

Cependant, je ne connais pas la qualité et le sérieux de chacune, je préfère ainsi vous présenter ici seulement deux marques, mais en qui j’ai une confiance absolue.

♦ Sol Semilla est une marque de superaliments de très haute qualité : chlorella, spiruline, griffe du chat, klamath, urucum, maca. On peut acheter tous leurs produits les yeux fermés. Vous trouverez de l’açaï dans leur boutique à Paris, ou sur leur site internet en cliquant ici (-clic!) D’ailleurs, ils indiquent sur leur site internet qu’il est préférable de mettre le produit au frigo après ouverture pour une meilleure conservation.

♦ Guayapi est une société pionnière dans la distribution de matières premières nobles et éthiques issues de leurs terres d’origine, l’Amazonie et le Sri Lanka, notamment. Sourcés selon leur qualité d’origine et leur pureté, les produits répondent à de grandes exigences en termes de commerce équitable, de production biologique et de respect de la biodiversité et des hommes. Vous trouverez de cette super baie dans leur boutique à Paris, dans le 12e arrondissement ou sur leur site internet en cliquant ici (-clic!)

Autrement il y a d’autres marques qui en proposent sur divers sites internet et si vous souhaitez opter pour ces dernières, essayez de prendre en compte ces critères :

♦ açaï de qualité biologique (cela va de soit).
♦ choisir une marque qui fabrique la poudre en broyant l’intégralité de la petite baie (dont la peau, car c’est elle qui contient les antioxydants).
♦ le label fair trade est un plus. Il s’agit du « commerce équitable » qui garantit la juste rémunération des travailleurs.
♦ açaï sous forme de poudre : c’est la seule forme valable pour bénéficier des propriétés de la baie. Il s’agit du fruit qui, après récolte, a été broyé puis séché sans être chauffé toutefois.

/!\ Dans tous les cas, vous ne bénéficierez pas des bienfaits nutritionnels de l’açaï si vous la prenez sous forme de boissons que l’on peut trouver de plus en plus en magasins biologiques, malgré tout le marketing qui est fait autour. Pourquoi ? Car ces dernières sont pasteurisées ce qui signifient qu’elles ont été chauffées. A la cuisson, vitamines & minéraux s’envolent, ainsi consommer l’açaï sous cette forme sera avant tout pour un plaisir gustatif.

/! Par ailleurs, la marque terr’açaï propose à la vente des plaquettes surgelées. Le même problème se pose ici : la congélation a un effet négatif sur les propriétés nutritionnelles de la petite baie.


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L’alimentation pauvre en FODMAPs en cas de dysbiose

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Comment choisir son eau en naturopathie?

Comment choisir son eau en naturopathie?



Comprendre la qualité de l’eau grâce à la bioélectronique de Louis-Claude Vincent.


Boire de l’eau pour nettoyer son organisme et s’hydrater, oui ! mais pas n’importe laquelle.
Toutes n’ont pas la même qualité.

Louis-Claude Vincent, un ingénieur hydrologue, a mis au point la bioélectronique, en 1948, à l’aide de plusieurs scientifiques. Ce sont plusieurs paramètres qui permettent d’évaluer la qualité de l’eau que nous ingérons.
Selon ces paramètres, l’eau n’aura pas le même impact sur un organisme. 

Il faut éviter à tout prix les eaux trop minéralisées. Souvenez-vous toujours de cette phrase :

« L’eau sert plus par ce qu’elle emporte que par ce qu’elle apporte » Louis Claude Vincent.

Pourquoi ?

Notre corps ne peut pas assimiler les minéraux contenus dans l’eau. C’est l’alimentation qui doit nous les apporter.

Pour que les minéraux soient absorbés par le corps de l’Homme, il faut qu’ils soient d’abord assimilés par des végétaux ou des tissus animaux.

L’eau doit avant tout permettre l’élimination des toxines et des déchets dans notre corps. Quand nous buvons de l’eau riche en minéraux, la cellule ne peut les assimiler, ils vont alors venir se déposer dans les tissus, sur les articulations et surcharger le travail du foie et des reins. Une eau fortement minéralisée encrasse le corps de cristaux [terme naturopathique qui désigne des déchets acides qui créent de l’inflammation]

Il existe deux types d’eau en bouteille : l’eau minérale, très fortement minéralisée (tentez de ne pas en consommer) et l’eau de source (peu minéralisée).

Caractéristiques d’une bonne eau



Ainsi, pour bien choisir son eau en bouteilles, il faut être particulièrement attentif :

♦ au niveau de minéralisation de l’eau.

C’est le taux de résidus à secs qui l’indique, et donne des indications sur sa concentration en minéraux.

Ce niveau doit être inférieur à 50mg/L.

Selon, Louis-Claude Vincent : « toute eau dont la minéralisation est supérieure à 150mg/l est une eau qui ne doit jamais être bue. C’est une eau entartrante, sclérosante, facteur de vieillesse prématurée ».

On distingue 4 types d’eau :

– Très faiblement minéralisée : teneur en sels minéraux dans l’eau inférieure à 50 mg/l (résidu sec à 180°C).
– Faiblement minéralisée : teneur en sels minéraux dans l’eau inférieure à 500 mg/l (résidu sec à 180°C).
– Moyennement minéralisée : teneur en sels minéraux dans l’eau entre à 500 et 1500 mg/l (résidu sec à 180°C).
– Fortement minéralisée : teneur en sels minéraux dans l’eau supérieur à 1500 mg/l (résidu sec à 180°C).

♦ au pH.

Il s’agit de la mesure de l’acidité ou la basicité de l’eau.

– Entre 0 et 7, on parle d’un pH acide ;
– 7 d’un pH neutre;
– et de 7 à 14, d’un pH basique.

Le pH idéal pour une eau en bouteilles doit se situer entre 6 et 7.

♦ au rh2.

C’est le potentiel d’oxydo-réduction. Cela nous renseigne sur le potentiel réducteur (de 0 à 28) ou oxydant (de 28 à 42) d’une solution. Il se mesure en mV. Ici, il doit être inférieur à 28. Le rH2 est également appelé le redox, ou le facteur électrique. Cela mesure le taux électrons d’un milieu, son oxydation plus précisément. [Un électron est une particule élémentaire extrêmement légère, gravitant normalement autour du noyau atomique, et chargée d’électricité négative.]

La jeunesse est définit par un coefficient d’oxydo-réduction bas : environ 22 ; le vieillissement, au contraire, se traduit par un coefficient élevé.

Avec cette mesure, deux milieux émergent :

– un milieu réduit : coefficient inférieur à 28 (de 1 à 27,9).
– un milieu oxydé : coefficient supérieur à 28 (de 28,1 à 42).

♦ au rhô

C’est la résistance d’un liquide lors d’un passage d’un courant électrique. Cela permet de mesurer la viscosité ionique.

Élevé = solution très pure, et faiblement minéralisée, à savoir au-dessus de 6000 ohms.
Bas = solution riche en minéraux et chargée de métabolites.

L’eau du robinet a souvent une résistivité qui se situe autour de 1000 ohms, ce qui révèle une forte charge minérale.

En résumé

Une eau parfaite réunira ces 4 critères :

♦ Résistivité supérieure à 6000 ohms.

♦ pH entre 6 et 7.

♦ rH² inférieur à 28 (entre 21 et 28 précisément).

♦ Taux de résidus secs inférieur à 50 mg/l.


Quid de l’eau du robinet ?

L’eau du robinet est potable, et plusieurs personnes mettent en lumière la chance que nous avons, d’avoir accès à cette eau en permanence.

Seulement ce qui n’est pas dit c’est que, même après traitement, elle contient encore de nombreux pesticides, des détergents, des phtalates qui nous viennent des matériaux des tuyaux, du chlore pour l’assainir (un élément cancérigène), des résidus médicamenteux et, enfin, des hormones qui proviennent des urines des femmes sous contraceptif (pilules). Malheureusement, les carafes d’eau comme Brita, ne suffisent pas à trier tous les résidus que l’on trouve dans l’eau du robinet.

Et le plastique ?

Malheureusement, acheter de l’eau en bouteille induit un point négatif : celui des emballages en plastique.

Outre l’aspect écologique, les molécules de plastiques se transfèrent dans l’eau et il a été prouvé qu’elles possèdent des effets de perturbateurs endocriniens.

Pour ne pas s’exposer à ce danger de manière accrue, on va veiller à :

♦ ne jamais réutiliser les bouteilles en plastique lorsqu’elles sont vides.

♦ ne jamais laisser les bouteilles en plastique au soleil (cela accentue le transfert de molécules).

♦ Chaque emballage plastique doit, en théorie, présenter un numéro. Vous le trouverez en général en dessous du produit. Un système de code à 7 chiffres permet d’identifier le plastique. Tous ces plastiques ne présentent pas la même toxicité. Certains sont inertes et non toxiques. D’autres relarguent des phtalates, du bisphénol A, du styrène et d’autres perturbateurs endocriniens.

Lesquels sont plus sûrs ? Celles avec le numéro, 2, 4 ou 5.

Quelle eau choisir ?

Quelles sont les marques d’eau de qualité ?

En magasins biologiques vous trouverez les marques Rosée de la reine, Montcalm et Mont Roucous.

Carrefour : Mont Roucous, et Grand Barbier.

Leader Price : Volcania.

Super U : Montcalm.

Dans les autres magasins : Volvic (en dernier recours).

Les eaux comme Hépar (riche en magnésium), Vittel ou Contrex (riche en calcium) ou Badoit (riche en fluor) sont à éviter absolument !


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La baie de goji

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Tous les bienfaits de la baie de goji.

Les oméga-3

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La différence entre les oméga-3 d’origines végétales et animales.

Naturopathie : Faire une transition alimentaire en douceur.

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Une multitude de courants alimentaires a vu le jour ces dernières années. 

Végétarisme, végétalisme, paléo, pescovegetarisme, crudivorisme, carnivorisme, frugivorisme, sans gluten… chacun prêche pour sa paroisse. Certains pour des raisons éthiques ou écologiques, d’autres pour des raisons de santé.

En effet, certains modes alimentaires se base sur le principe que plusieurs aliments ne sont pas faits pour le système digestif humain. Certains allant même jusqu’à comparer notre système digestif avec celui des grands singes qui se nourrissent principalement de fruits et légumes crus et de racines. 

C’est le cas d’Irène Grosjean, une célèbre naturopathe, dont je ne partage pas le point de vue, qui prône une alimentation exclusivement vivante, sans cuisson et sans produits animaux (exceptés les œufs et les fruits de mer – en très très petites quantités néanmoins.)

En naturopathie, c’est quelque peu différent. On considère chaque individu dans son unicité et chacun a une histoire, une constitution, un microbiote (=flore intestinale) différents. Il serait malvenu de généraliser un seul mode alimentaire soit disant idéal pour tous, alors que nous sommes tous uniques. 

Par exemple, certains ne digéreront pas les légumes crus, qui pourtant, théoriquement sont, sur le papier, ce qu’il y a de meilleur : ils sont remplis de minéraux, de vitamines et d’enzymes. Mais, pour ceux-là, opter une alimentation uniquement crue serait délétère (ils devront faire un véritable travail de fonds sur leurs intestins avant de pouvoir reconsommer des crudités).

On trouve également en naturopathie, une alimentation dite idéale, elle est dite »hypotoxique ». Elle est à base de légumes et de fruits crus surtout, inclus la consommation d’œufs (seulement à la coque, au plat ou mollet), d’oléagineux (amandes, noix de cajou, noix d’amazonie, noisettes, etc.) et de poissons gras (les petits comme la sardine, le maquereaux, le hareng, les anchois) . Elle exclut néanmoins la consommation de céréales, même complètes, de viandes rouges, de charcuteries, de produits laitiers en tous genres.

Plus l’on creuse dans ce domaine, plus l’on se perd dans le dédale de l’alimentation saine. Les articles fleurissent sur le web, les études scientifiques (ou pseudo-scientifiques) également et on ne sait plus où donner de la tête … A la fin, on ne sait juste plus quoi manger et chaque aliment devient un potentiel poison, chaque bouchée devient éventuellement dangereuse.  Ainsi, plutôt que de tomber dans des dogmes, je voulais vous proposer ici des alternatives saines à certains mets et qui permettront d’améliorer son alimentation sans s’arracher les cheveux! Ces gestes seraient déjà de grands pas si chacun les appliquaient à la lettre. Mais pour les hygiénistes (naturopathes qui prônent la pleine santé par l’alimentation et le jeûne), continuer de consommer du pain, ou des produits laitiers seraient une hérésie.

1. Le pain blanc par du pain au petit épeautre au levain naturel, tu remplaceras !



Au lieu de passer à du sans gluten, voire sans céréales, pourquoi ne pas opter pour un pain de meilleur qualité ?

Le pain blanc est dépourvu de minéraux, et a un indice glycémique très élevé. L’indice glycémique est une mesure établie pour les aliments, qui permet de savoir comment le taux de sucre dans le sang augmente après l’ingestion de tel ou tel aliment. Or, le pain blanc a un IG de 90 environ (sur une échelle de 0 à 100).Ainsi, optez plutôt pour un pain complet (IG = 65). En magasin ou boulangerie biologique, il y a plusieurs type de farines intéressantes. Vous pouvez aussi vous tourner vers des alternatives pauvres en gluten et riches en minéraux : pain à la farine de petit épeautre, de grand épeautre, de seigle, de khorosan, etc.

Le sans-gluten n’est pas forcément plus sain, au contraire. Souvent de l’huile de palme est rajouté dans les pains sans gluten, avec tout un tas d’additifs douteux et de sucres en poudre.

Par ailleurs, il est important de choisir un pain au levain naturel, et non pas à la levure chimique. Il s’agit d’un processus de fermentation plus long durant lequel le levain va détruire l’acide phytique. L’acide phytique est une substance que l’on trouve dans l’écorce des céréales complètes. Ainsi, quand le pain n’est pas blanc, mais complet, il y a automatiquement de l’acide phytique dedans. Malheureusement, cet acide empêche la bonne absorption de certains minéraux dans notre corps, comme le zinc. Donc, opter pour un pain au levain naturel garanti l’élimination de l’acide phytique et la meilleure assimilation des nutriments de notre repas.

L’acide phytique peut vraiment être toxique pour le corps. Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer sur mon article ci-dessous :

Céréales & légumineuses, vraiment bonnes pour le corps ?

2. Les céréales blanches par des céréales complètes



Les céréales raffinées sont des céréales dont on a retiré l’écorce de la graine, ce que l’on appelle le son, et son coeur, le germe. Or, c’est dans cette enveloppe, cette écorce que se trouvent les vitamines, les minéraux et oligoéléments. Ce sont les micronutriments. Il ne reste donc plus que les macronutriments : à savoir les glucides ici (les macronutriments sont les glucides, protéines et lipides). On retire également les fibres par le processus de raffinage. Ainsi, les céréales blanches, comme le riz blanc, les pâtes à pizza, ou les pâtes blanches, sont vidées de nutriments mais sont également très pauvres en fibres. Or, ce sont les fibres qui permettent une bonne santé intestinale ! Elles permettent également de diminuer l’indice glycémique d’un aliment (qui fait réagir notre taux de sucre sanguin ou non). 

Encore que… encore une fois certains petits intestins sensibles ne pourront pas tolérer les fibres un peu trop dures des céréales complètes et il est ainsi intéressant de se tourner alors vers des céréales semi-complètes.

NB : Les céréales complètes contiennent des anti-nutriments comme l’acide phytique. Ce sont des protections naturelles des végétaux qui permettent de retenir certains minéraux utiles à leur croissance, et donc empêcher une germination trop précoce. C’est également une défense naturelle des végétaux face à ses prédateurs. Par exemple, l’acide phytique est toxique pour certains animaux qui le détectent. 

Ces anti-nutriments se lient à certains minéraux dans notre corps et empêchent leur absorption. Ainsi, pour les faire disparaître, il est primordial de tremper vos céréales complètes tout une nuit avant cuisson : riz complet, pâtes complètes, riz noir, riz rouge, quinoa, etc. ainsi que toutes vos légumineuses : lentilles corail, lentilles vertes, lentilles beluga, soja, pois chiches, etc.

3. Les fromages de vache par des fromages de chèvre ou de brebis au lait cru,

tu changeras



Dans l’alimentation saine, tous les produits laitiers sont souvent exclus du quotidien. Pour plusieurs raisons. 

Mais, si vous voulez en consommer, préférez les laitages au lait cru. Car il conservera ses nutriments intactes et sera riche en ferments lactiques (de bonnes bactéries qui viennent enrichir notre flore intestinale, elle-même constituée de bactéries) .

Préférez le fromage de chèvre ou de brebis qui est assimilable par notre corps plus facilement que celui de vache. En effet, les molécules de lait de brebis ou de chèvre sont plus proches du lait humain et sont ainsi mieux métaboliser.

4. Le beurre par du beurre au lait cru Bernard Gaborit



Le beurre est un aliment bien inscrit dans la culture française. Le supprimer est parfois compliqué pour certaines personnes. 

Si vous devez en consommer vous pouvez opter pour :

– du beurre cru. Sans pasteurisation, le beurre est un aliment riche en vitamine A & D. Vous trouverez une excellente marque française, du nom de Bernard Gaborit, en magasins biologiques. En effet, les vaches dont le lait est issu, sont des vaches Jersiaises. C’est une race spéciale qui a la capacité de fabriquer des omégas-3, que l’on retrouve dans le lait. Par ailleurs, les vaches de cet éleveur ne consomme que de l’herbe. Elles broutent, comme dans l’ancien temps. Cela garantit un lait riche en nutriments, car l’herbe qu’elles consomment est elle-même un trésor vitaminique. Il faut donc l’utiliser en tartine, cru et non cuit de préférence.

– du ghee. Il s’agit d’un beurre que l’on a clarifié. Cela signifie que l’on a chauffé le beurre et, en le chauffant, des particules blanches tombent au fond du bol et perlent à la surface. Ces particules sont le lactose (sucre du lait indigeste) et la caséine (protéine du lait qui pose aussi problème parfois). Il faut les retirer à l’aide d’une cuillère avec précaution.Vous pouvez l’acheter tout fait en magasins biologiques, mais je vous conseille davantage de le faire vous-même. Car, vous pouvez garder un œil sur la température de cuisson du beurre, et vous assurez ainsi ne pas excéder une certaine température et ne pas détruire les précieuses vitamines dans votre beurre.

5. Le sucre de coco pour sucrer



Le sucre de coco est issu de la sève des fleurs du Coco Nucifera, un cocotier. Chaque cocotier peut produire jusqu’à 25 kg de sève par jour. La récolte se fait en grimpant aux arbres, les tiges des fleurs de coco sont ensuite attachées, puis secouées pour récupérer la sève des fleurs. Cette sève est récoltée dans un récipient accroché en dessous, puis elle est chauffée pour obtenir un sirop par évaporation de l’eau, c’est le nectar de coco, aussi appelé sucre de coco liquide. Pour passer de l‘état liquide à l’état cristallisé de sucre en poudre, il faut le secouer mécaniquement, jusqu’à ce qu’il prenne la forme de grains. 

Ce sucre, bien qu’il ne soit pas cru, est intéressant d’un point de vue nutritionnel, car, contrairement au sucre blanc qui n’apporte que des calories vides, il amène des vitamines et minéraux, principalement des polyphénols, du potassium, du zinc et du fer. Il a un indice glycémique très bas. En effet, celui-ci est à 35 en France alors qu’à titre de comparaison, le sucre blanc est à 80 et le sucre de canne à 65.

Sinon, vous pouvez opter pour du xylitol (sucre de bouleau), du sirop d’érable, du sirop de fleur de coco, du miel, de l’érythritol qui sont de bonnes manières de sucrer également.

Attention, on parle souvent du sirop d’agave, en tant que bonne alternative au sucre blanc, du fait de son faible taux en glucose, qui ne fait pas réagir le taux de sucre dans le sang. Par contre, il est très très riche en fructose. Or, on pense d’abord que le fructose est un sucre sain, car il est naturellement présent dans les fruits. Mais, dans un fruit, il y a également de l’eau et des fibres, qui réduisent la quantité de fructose et ralentisse son absorption. Or, ici, le sirop d’agave est un concentré à l’état pur de fructose. Il est métabolisé par le foie, et sa consommation en grande quantité induit des problèmes par la suite de gestion de sucre (résistance à l’insuline), des problèmes de foie et une déminéralisation.

6. Du chocolat cru tu prendras !



J’en parle dans un article à part que vous pouvez découvrir en cliquant ci-dessous 

Bienfaits du cacao cru

La fève de cacao cru est une mine d’or nutritionnelle, tandis que le chocolat classique, que l’on trouve dans le commerce a été torréfié (chauffé à très haute température) ce qui a fait disparaître ses précieux minéraux et vitamines et apparaître des molécules toxiques. 

Ainsi, si vous désirez consommer du chocolat, opter pour la qualité crue. Ce point est très important. Cela garantit la présence de magnésium, de fer, de zinc et d’antioxydants. Le chocolat en grande surface est dépourvu de tous ces micronutriments et la cuisson des fèves de cacao a fait apparaître des molécules de maillard, molécules toxiques pour le foie qui résultent d’une cuisson à haute température. 

Il existe une multitude de marques de chocolat cru.

Ma marque préférée est Rrraw.

J’en parle dans l’article ci-dessous :

Ma marque préférée de chocolat cru, rrraw 

Dans lequel vous avez -10% de réduction si vous commandez avec mon code (MANONXRRRAW).

7. Soja or not soja ?



Le soja fait couler beaucoup d’encre. Il est vrai que consommer du soja peut présenter des inconvénients. En effet, c’est une légumineuse. Ainsi, elle est riche en anti-nutriments, comme expliqué dans le paragraphe sur les céréales complètes. Par ailleurs, cette légumineuse est riche en phyto-oestrogène. En effet, le soja renferme des substances, les isoflavones, définies par leur capacité à induire au sein de l’organisme des effets comparables aux œstrogènes – les hormones féminines –, en raison de leur similitude structurale. Mais, on peut consommer du soja en évitant ces deux inconvénients majeurs, et oui ! Il suffit de le prendre lactofermenté. On trouve en magasins biologiques, des tofus qui sont obtenus par lactofermentation. Il s’agit d’un processus, qui contrairement à ce que son nom peut sous-entendre, n’induit pas l’utilisation de lait. Le soja est seulement 
ensemencer avec des bactéries lactiques sélectionnées.  Ainsi, non seulement il est source de probiotiques, grâce aux bactéries lactiques, mais le processus de lactofermentation entraîne la disparition des phyto-œstrogènes et de l’acide phytique.

Le tofu lactofermenté est donc plus digeste et ses protéines d’autant plus assimilables.  Je vous conseille celui au pesto de la marque Sojami en magasin biologique qui est un régal !

Sinon, optez pour le tempeh. Le tempeh est un produit fabriqué à partir de fèves de soja fermentées. Dans le processus de fabrication, les graines de soja entières sont d’abord cassées en deux, puis débarrassées de leur peau. Elles sont par la suite cuites et écrasées avant d’être ensemencées avec un champignon, le Rhizopus oligosporus. Ce processus induit les mêmes réactions que le soja lactofermenté.

8. Les fruits en dehors du repas



Il est important de manger les fruits au début du repas, au moins 30 minutes avant. Sinon, il faut les prendre loin des repas, à savoir à 11h ou à 17h. Pris à la fin d’un repas, ils fermentent et créent de l’alcool, car les fruits se digèrent très rapidement, beaucoup plus vite que les autres catégories d’aliments. Ce qui veut dire que, si nous mangeons des fruits après le repas, ils resteront longtemps dans l’estomac, sur les autres aliments, en attendant que ces autres aliments soient digérés. Et comme l’estomac est un endroit chaud et humide, les fruits qui y sont bloqués fermentent, et libèrent leur acidité.

9. Mangez moins (à 80%)



Adoptez le « hara hachi bu ». Il s’agit d’une pratique japonaise qui consiste à arrêter de manger avant d’être totalement repu. Il s’agit d’être rassasié à 80%. Il faut sentir que vous pouvez encore manger un petit quelque chose. Cela permet une restriction calorique qui, cela a été prouvé, augmente l’espérance de vie, la santé et permet une meilleure digestion.

10. Manger bio, local & de saison



Évidemment, cela va de soit. Cela aurait pu être le tout premier conseil à appliquer. 

L’agriculture biologique

Un aliment biologique est cultivé sans apport de substances chimiques. Les engrais sont naturels, les pesticides bannis, ainsi que les désherbants (le désherbage se fait à la main ou mécaniquement). Les animaux sont élevés en plein air, nourris avec des aliments bio et ne reçoivent pas plus de deux fois par an des antibiotiques ou autres médicaments issus de la chimie de synthèse. Cette méthode d’agriculture évite l’apport de produits chimiques, comme les OGM et les pesticides de nos chers et tendres Monsanto & Bayer, produits chimiques que notre foie doit traiter pour éviter d’empoisonner notre corps. Or on sait que les agents chimiques, surtout les pesticides, ont tendance à se réfugier dans les tissus du corps humain sur lesquels ils ont des effets délétères. Sans oublier les hormones de croissances & les antibiotiques que l’on retrouve dans les animaux ! 

Si l’on ne peut éviter les traces de résidus chimiques disséminés dans l’air ou dans l’eau, les doses retrouvées dans les produits biologiques n’ont rien à voir avec celles des produits issus de l’agriculture conventionnelle. La teneur en pesticides des légumes « classiques » est sept cents fois supérieure à celles des légumes biologiques (source : Institut de recherche de l’agriculture biologique). 

Par ailleurs, les aliments bio contiennent davantage de nutriments, en particulier d’antioxydants, qui ralentissent le vieillissement de nos cellules .
Des analyses ont montré qu’ils avaient une plus grande densité nutritionnelle et une teneur moindre en eau, deux éléments essentiels pour le goût.

Local & de saison

La nature est merveilleusement bien faite ! Les légumes et les fruits varient selon les besoins énergétiques de notre corps. En hiver, c’est la saison où il fait froid et où le corps a besoin de davantage de calories et de nutriments pour lutter contre ce froid. Les fruits et légumes présents sur nos étals sont plus denses, plus chargés en glucides et en vitamines. C’est la saison des légumes racines, des potimarrons, des courges, des carottes, des panais, des patates douces. Tout ce qui nous nourrit et nous tient au corps.

Au contraire, l’été, où il fait chaud et où nous avons besoin de rester hydraté, les fruits et les légumes se font plus légers et regorgent d’eau. On trouve des abricots, du melon, de la pastèque et de la tomate. 

Plus de vitamines
De plus, les fruits et les légumes de saison sont souvent récoltés à maturité et ont une teneur en vitamines et en minéraux plus élevés, que ceux récoltés hors saison. En effet, entre les transports et les chambres froides, les fruits et légumes cultivés hors saison, à l’autre bout de la terre, arrivent sur nos étals dépourvus de valeur énergétiques. Pour compenser les conditions climatiques, ils sont souvent cultivés sous serre, avec des pesticides.

Plus de goût
Les fruits et légumes de saison ont plus de goût que les autres. Ils ont pu mûrir au soleil et être cueillis au dernier moment, tandis que, hors saison, ils sont cueillis plus tôt, car ils viennent de pays lointains et nécessitent du transport. Qui plus est, ce transport n’est pas du tout écologique ! Faire venir des tomates d’Espagne en Janvier, alors qu’il suffit d’attendre les bons mois en France, pour en avoir chez un petit producteur du coin, est vraiment dommage !

Acido-basique
Consommer des fruits et légumes hors saison, cela acidifie notre corps. Par exemple, si vous consommez de la tomate en hiver, cela aura tendance à perturber notre précieux équilibre acido-basique,

J’en parle dans cet article complet :
L’équilibre acido-basique

Quel bio choisir ?
On reproche souvent le fait que l’agriculture biologique ne veut plus rien dire, car de grandes exploitations, plus pour des raisons marketings & économiques qu’écologiques, s’y sont mises également. Ainsi, on sait désormais qu’il y a des différences de qualité dans la bio, selon où vous vous approvisionnez. Par exemple, il a été déclaré et soutenu que, depuis que les grandes enseignes, comme Leclerc, Auchan, Carrefour, etc., se sont lancées dans la bio avec leurs propres gammes, le cahier des charges des pesticides autorisés dans cette agriculture a été élargi, suite à une réunion entre les dirigeants de ces enseignes et ceux qui s’occupent de l’agriculture biologique en France. Ainsi, si vous le pouvez, il peut être bon de favoriser les petites enseignes de magasins biologiques, qui eux, soutiennent les vraies valeurs de la bio ! Biocoop & les Nouveaux Robinsons sont vraiment de très bons magasins aux supers valeurs !

Sinon, vous pouvez opter pour des circuits courts comme La Ruche qui dit Oui (clic!), les marchés de votre ville ou des les AMAP près de chez vous.

11. La cuisson



Les fruits, légumes, protéines, graines et oléagineux sont riches en micronutriments. On retrouve une grande quantité d’enzymes, de vitamines, de minéraux, quand ils sont sous leur forme crus. Lorsqu’ils sont chauffés, ces nutriments sont détruits. Selon le nutriment, sa destruction se fera à différents degrés de température. En effet, à partir de 42°C les enzymes contenus dans ces aliments sont détruits. Ensuite, la vitamine C disparaît avec une température de 60°C et plus. Celles du groupe B fondent lorsque la chaleur atteint 90°C et enfin, les minéraux oligo-éléments s’enfuient de l’aliment lorsque la température est de 100°C.

Malheureusement, nous ne sommes tous pas capables de tolérer les crudités. En effet, les fruits et légumes crus contiennent des fibres, sous une forme très rigide, qui peuvent venir blesser la muqueuse d’un intestin déjà fragilisé (en cas de maladie de Crohn et de Syndrome de l’Intestin Irritable). 

Ainsi, il peut être intelligent de se tourner vers la cuisson pour ramollir ces fibres et permettent leur passage sans encombre.

– La marinade est excellente pour la santé, avec du jus de citron par exemple. On peut en faire pour des crudités, cela permettra d’assouplir leurs fibres ou pour les poissons gras (maquereaux, saumons, etc.). Cela permet le respect des omégas-3, corps gras anti-inflammatoire qui nourrit notre système nerveux. 

– La cuisson à la vapeur est intéressante également. La meilleure est celle à la vapeur douce. Citons ici le Vitaliseur de Marion, qui utilise la vapeur douce. Pour connaitre tous ses bienfaits, cliquez ici (clic!)

– Vous pouvez cuire à basse température également dans votre four ou avec du matériel de cuisine à base d’inox 10/18 ou de fonte par exemple. 
L’inox en teneur 18/10 constitue un alliage idéal pour les ustensiles de cuisine. C’est un matériau inerte et sans revêtement. Il est donc totalement inoffensif lors du contact alimentaire : il ne modifie ni le goût, ni l’aspect, ni l’odeur des aliments 


Dans tous les cas, il est préférable d’éviter le micro-ondes. En effet, ce mode de cuisson détruit une grande partie des nutriments des aliments.
Il détruit les électrons indispensables aux réactions métaboliques et aux échanges cellulaires. Il modifie radicalement la structure des aliments au point de rendre certaines protéines toxiques. De plus, tous les ustensiles également de la marque Téfal, qui utilise un revêtement en Téflon sont à éviter au maximum. Ils émettent des vapeurs cancérigènes. Évitez la friture et la cuisson au four à trop haute température. 

12. La mastication



Ce conseil peut vous sembler simplet, mais je peux vous assurer qu’il est d’une efficacité redoutable ! Pour les personnes ayant des maux digestifs ou non d’ailleurs. 

Tout d’abord, il existe une substance dans notre salive, appelée l’amylase. Il s’agit d’une enzyme digestive qui permet de décomposer les sucres complexes (comme ceux des céréales ou des farineux) en sucres simples. Ainsi, tout aliment sucré (légumes, fruits, farineux, céréales, biscuits, etc.) doit être correctement insalivé (imbibé de salive) pour que les sucres soient prédigérés dans notre bouche. C’est une grande économie de travail pour le pancréas et l’intestin grêle qui ont pour fonction la digestion & l’assimilation des sucres. 

Quand on ne mâche pas suffisamment les glucides, ils parviennent alors en gros morceaux dans l’estomac, qui ne sait comment les traiter (contrairement aux protéines). Cela va rester de longues minutes, voire des heures, le temps que l’estomac les brasse longuement, pour enfin les envoyer dans l’intestin qui sera lui-même victime de surmenage. Cela explique souvent, les digestions longues et difficiles, voire des somnolences après les repas (puisque le système digestif puise dans notre énergie pour fonctionner à plein régime), des reflux gastriques et des fermentations entraînant la production de gazs.

Qui plus est, notre estomac n’a pas de dents, comme le dit si bien le professeur Henri Joyeux ! Avaler de la nourriture à moitié broyée, fait davantage travailler l’estomac qui rentre dans un long processus pour liquéfier les aliments. La Médecine Traditionnelle Chinoise préconisait d’ailleurs de ne rien avaler si cela n’a pas été d’abord liquéfié dans la bouche. La seule catégorie d’aliments que l’estomac peut dissoudre en fines particules, grâces aux sucs gastriques, sont les protéines (œufs, fromages, viandes, poissons, tofu, tempeh, légumineux, fruits secs, etc.). Et même s’il y parvient, l’estomac dépensera bien moins d’énergie pour décomposer les protéines si on lui « mâche » le travail en amont.

Le signal de satiété, celui qui nous dit que nous n’avons plus faim, est déclenché après 15 à 20 minutes après le début du repas. Il s’agit de la leptine, une hormone digestive libérée par l’estomac entre autre.  Cette substance transmet le message que nous sommes « remplis » et nous n’avons plus besoin de manger. Ainsi, en mastiquant longuement ses aliments, on avale moins de bouchées car on sent le signal de la satiété en ayant mangé beaucoup moins que d’habitude. La digestion est alors facilitée !

C’était la technique d’Horace Fletcher, surnommé « le Grand Masticateur ». Cet homme était non seulement en surpoids (100 kilos pour 1m65), mais avait aussi de nombreuses difficultés de digestion. Après avoir appliqué la mastication à tous ses repas, il perdit 20 kilos et il fut remis de tous ses soucis digestifs. 

13. Quelles protéines ?



Il existe deux types de protéines :

– Les protéines animales : viande rouge, viande blanche, poisson gras et maigres, œufs et laitages.

– Les protéines végétales : céréales complètes, oléagineux (amandes, noix du Brésil, noix de Grenoble, noisettes, pistache, etc.), cacahuètes, lentilles (corail, beluga, verte), haricots (blanc/noir/rouge), produits dérivés du soja (tofu, tempeh, seitan, tofu lactofermenté) pois chiches (tout ce qui en contient, hummus par exemple) et pois cassés.

Comprenez que les protéines sont essentielles au bon fonctionnement de notre corps. Les protéines sont les « briques » de l’organisme. Elles constituent environ 20% de notre poids et nourrissent notre système hormonal et immunitaire. Elles permettent aussi de fabriquer les muscles, les os, les cheveux, les ongles, la peau… tous les organes.

Du point de vue biochimique, les protéines sont des chaînes de grosses molécules appelées les acides aminés. Toutes les protéines sont constituées à partir d’un groupe de 20 acides aminés. 
L’organisme est capable de produire lui-même 16 acides aminés, à partir d’autres sources de nutriments comme le glucose par exemple. Il doit en revanche impérativement trouver dans l’alimentation les 8 autres. Ces derniers sont dits « indispensables » ou « essentiels » .

Les protéines végétales ne contiennent pas généralement les huit Acides Aminés Essentiels à notre corps. Elles sont incomplètes. Pour les compléter, il est bon d’associer lors d’un même repas céréales + légumineuses. Leurs absorptions est inférieure à celle des protéines animales et leur profil plus éloigné de celui des besoins de l’organisme. 

Quelles sont les meilleures protéines à consommer ?

N°1 : Les œufs cuits à la coque, mollets, ou au plat, et surtout les œufs bleu blanc cœur (poules nourries aux graines de lin, donc œufs riches en oméga-3, aux vertus anti-inflammatoires. On en trouve chez Super U). Il contient environ 8 grammes de protéines par œuf. Ces protéines sont absorbées à hauteur de 94%. On dit que l’œuf a une grande « valeur biologique ». Cela permet de savoir la qualité des protéines et leur hauteur d’absorption pour élaborer des tissus (rôle des protéines). Sur une échelle où l’indice 100 représente l’utilisation optimale, les protéines de l’œuf ont une valeur biologique de 93,7. Par comparaison, cette valeur est de 84,5 pour le lait, 76 pour le poisson. Attention toutefois, certaines personnes ayant un foie sensible peuvent y être sensible du fait de leur haute teneur en souffre. 

N°2 : les petits poissons gras riches en oméga-3 comme la sardine, l’anchois, le maquereau ou le hareng. Les choisir de qualité sauvage, c’est ainsi qu’ils développent leur oméga-3.

N°3 : Les fruits de mer, en plus d’être crus ils sont remplis de vitamines et minéraux comme le zinc pour l’huître et le fer pour la palourde. 

N°4 : les amandes (20 gr de protéines au 100 gr) & les noix du Brésil (14 gr aux 100 gr) trempées dans de l’eau toute une nuit qui sont alcalinisantes et reminéralisent le corps en entier.

N°5 : Les graines germées, qui sont de véritables petites bombes nutritionnelles (contiennent vitamines, minéraux & oligo-éléments).

N°6 : les fromages de brebis ou de chèvre au lait cru.

N°7 : les abats et les viscères comme le foie, la langue qui sont spongieux, donc plus faciles à digérer pour un Homme et très riches en nutriments (vitamine A et fer). Mais ils sont riches en purines (molécule acide que les reins doivent éliminer)  

N°8 : Le soja sous sa forme lactofermentée avec le tofu lactofermenté, ou alors sous forme de tempeh. Car sous cette forme, elle contient les huit Acides Aminés Essentiels à notre corps & les anti-nutriments, comme l’acide phytique ont disparu. Qui plus est, elle est riche en probiotiques du fait des ferments lactiques rajoutés lors de la préparation. 

N°9 : la viande blanche, qui contient peu de matières grasses et de purines ce qui la rend digeste.

14. Comment saler ?



Le sel blanc est à supprimer autant que possible. Il est raffiné, tout comme les céréales blanches. Le sel blanc peu importe la marque, en subissant ses étapes raffinage passe par des procédés chimiques pour pouvoir être conservé et devenir aussi blanc que blanc. Il n’est donc plus aussi naturel qu’on le croit. 

Ici, on peut se tourner vers un sel gris marin, de l’herbamare, à base de sel marin, herbes et légumes bio.

Ne prenez pas de sel rose de l’himalaya qui contient du fer (pro-oxydant) & des métaux lourds.

15. La chrononutrition



Basée sur les sécrétions enzymatiques de l’organisme, la chrononutrition est une méthode qui impose de consommer tel ou tel aliment selon le moment de la journée. Née en 1986, selon les travaux du médecin nutritionniste français Alain Delabos, et du professeur Jean-Pierre, la chrononutrition s’appuie sur le rythme naturel de l’organisme. Ainsi, certains moments de la journée sont davantage propices que d’autres pour manger de la protéine ou du sucre, par exemple.

Il faudrait manger gras et protéiné le matin (des œufs à la coque par exemple, une tranche de jambon cru, du poisson pour les plus hardis), des légumes & et de la protéine le midi, du sucre à 17h (un ou deux fruits, une poignée d’oléagineux, un morceau de chocolat noir 85%) et très léger le soir étant donné que nous n’avons presque plus de sécrétions digestives (une soupe ou une poêlée de légumes par exemple).


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Le cacao cru

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Tous les bienfaits de la petite fève de cacao.