Chute de cheveux : que faire ?

Chute de cheveux : que faire ?

La chute de cheveux

La chute de cheveux est une préoccupation courante, souvent source d’inquiétude. Si elle peut être saisonnière et bénigne, elle peut aussi révéler des carences, des déséquilibres hormonaux ou des causes médicales plus profondes. Il est donc essentiel de ne pas se limiter à des solutions superficielles ou à une supplémentation à l’aveugle, mais de comprendre les mécanismes en jeu et de réaliser un bilan adapté.


Comprendre la chute de cheveux


Cycle de vie du cheveu

Chaque cheveu suit un cycle composé de trois phases :

1 – anagène (croissance) : phase la plus longue, qui dure plusieurs années.

2 – Catagène (transition) : courte phase d’arrêt de croissance

3 – Télogène (repos puis chute) : le cheveu tombe, remplacé par un nouveau.

Il est normal de perdre 50 à 100 cheveux par jour. Au-delà, surtout si la chute se prolonge, il est utile de rechercher une cause.


Causes fréquentes


➡️Carences nutritionnelles : fer, zinc, protéines, vitamines B, vitamine D.

➡️Facteurs hormonaux : thyroïde, carence en oestrogènes, post-partum, ménopause.

➡️Mode de vie : stress chronique, manque de sommeil, alimentation déséquilibrée, exposition à des toxiques.

➡️Causes médicales : maladies auto-immunes


🔎 Mini zoom sur :


💇‍♀️ L’hypothyroïdie. En effet, les hormones thyroïdiennes interviennent dans la croissance et la qualité du cheveu. Si vous avez des antécédents d’hypothyroïdie, ou un terrain familial, voire une atteinte auto-immune comme Hashimoto, il pourrait être intéressant d’étudier ce sujet de plus près. Cela se fait bien entendu avec votre médecin traitant qui saura sélectionner les facteurs utiles pour évaluer votre fonction thyroïdienne (par exemple TSH, T3, T4, anti-TPO, anti-TG). Et surtout, n’oubliez pas que pour bien fonctionner la thyroïde a besoin de certains nutriments : iode (que l’on peut évaluer avec l’iodurie urinaire), sélénium, zinc, fer, vitamine D par exemple.

💇‍♀️ une carence en œstrogènes. Les œstrogènes chez la femme sont souvent pointés du doigt, car en excès, ou mal détoxifiés (voie 16OH) ils sont responsables d’un bon nombre de symptômes : migraine à l’ovulation, douleurs et abondance des règles, crampes, seins gonflés et tendus… Mais, la carence en œstrogènes existe également et peut engendrer des chutes de cheveux. Pourquoi ? car les oestrogènes permettent de maintenir la phase anagène du cheveu. Par ailleurs, ils participent étroitement, avec la vitamine C à la création du collagène dans l’organisme, collagène responsable de la beauté des ongles et des cheveux. Voici les symptômes d’une carence en œstrogènes : aménorrhée (absence de règles), règles de moins de 3 jours, flux menstruel très faible, cycle long (+ de 35 jours), apparition de rides précoces. Dans la même idée on peut citer le poids qui serait trop faible. En effet, les femmes qui connaissent un poids insuffisant peuvent voir leurs cheveux chuter en grande quantité. Ceci étant relié à un taux œstrogènique insuffisant. En effet, le tissu adipeux produit de l’aromatase, une enzyme qui convertit les androgènes en œstrogènes. Donc, on a de masse grasse, moins on a d’œstrogènes. Cela dépend évidemment des personnes. Il y a des femmes très fines qui ont d’excellent taux d’oestrogènes et une belle chevelure (la génétique!)

💇‍♀️ un excès d’hormone DHT, dihydrotestostérone, une hormone élevée dans certains SOPK (pas tous!), responsable de l’hirsutisme, et de la chute de cheveux (sommet du crâne et golfes frontaux)

💇‍♀️ La prise de la pilule ou l’arrêt de la pilule (tous changements hormonaux)

💇‍♀️La sédentarité qui engendre un affaiblissement du retour veineux et donc des bulbes capillaires mal oxygénés et mal irrigués en nutriments.

💇‍♀️ Des troubles digestifs : syndrome de l’intestin irritable, SIBO, candidose : autant de dysbioses qui interfèrent avec une bonne absorption des nutriments dans l’intestin.


Les bilans biologiques à explorer


Tout d’abord précisons que le naturopathe ne prescrit aucun bilan biologique, et que l’exploration biologique se fait avec le médecin. Cela étant dit, ayant un diplôme en biologie fonctionnelle, obtenu en 2024, à l’institut SIIN, voici les pistes de compréhension que je peux vous offrir :


Fer et statut martial


Ferritine : reflète les réserves en fer, mais peut être faussement normale ou élevée en cas d’inflammation. D’où l’importance de faire doser la CRP en parallèle. La ferritine se situe, dans l’idéal entre 70 et 100 ng/ml. En-dessous la réserve en fer est non optimal.

NFS (numération formule sanguine) : recherche d’une anémie (hémoglobine, VGM, TCMH). L’hémoglobine devrait idéalement se situer autour de 13 g/dL.

Transferrine et coefficient de saturation : indiquent la disponibilité du fer. Le coefficient de saturation idéal se situe entre 30 et 40 %.

Attention : un excès de fer peut être délétère, d’où l’importance de ne pas se supplémenter sans bilan.


Zinc


Valeurs sériques : selon les sources, un taux optimal se situe autour de 900–1000 µg/L.


Vitamine D


Valeurs sériques : selon les sources, un taux optimal se situe entre 45 et 60 ng/ml

Pour plus d’informations à ce sujet, lire mon article sur la vitamine D en cliquant ici.


Les solutions dans l’assiette


Voyons ce que nous pouvons faire avec ce levier.


1 – Les protéines

Les protéines contiennent deux acides aminés soufrés, méthionine et cystéine, qui constituent la matière même de la kératine. La kératine joue un rôle clé dans la beauté du cheveu. Acide aminé essentiel, la méthionine ne peut être synthétisée par l’organisme et doit être impérativement fournie par la nourriture.

Il est essentiel d’apporter assez de protéines à votre corps. Les recommandations minimum sont de 0,8 grammes par kilo de poids. Multiplier votre poids par 0,8 pour obtenir la quantité de protéines à apporter. Pour être honnête, des retours que j’en ai eu en consultation, 0,8 grammes est loin d’être idéal pour agir sur la chevelure. On parle davantage de 1,2 gr de protéines par kilo de poids pour un apport optimal en protéines. Et si vous êtes sportif.ve, il faudra monter ce quota à 1,6 grammes à 2 grammes par kilo de poids.

Sachant que

1 oeuf = 6 grammes de protéines

100 grammes de poulet = 27 grammes de protéines

100 grammes de bœuf = 26 grammes de protéines

100 grammes de tempeh = 19 grammes de protéines

Cela signifie que non, si vous mangez 100 grammes de poulet, vous ne mangez pas 100 grammes de protéines. Essayez de repartir vos protéines sur vos 3 repas de la journée (oui le petit-déjeuner devrait être protéiné idéalement)

L’hydratation joue un rôle essentiel dans la santé globale du corps, y compris celle des cheveux. Un apport en eau suffisant permet de maintenir les cellules capillaires en bonne santé et favorise leur croissance.

Une règle simple pour estimer vos besoins : environ 30 à 35 mL d’eau par kilogramme de poids corporel par jour. Par exemple, une personne de 60 kg aurait besoin de 1,8 à 2,1 litres d’eau par jour.

Pour varier les sources d’hydratation et apporter des nutriments supplémentaires, vous pouvez également consommer : de l’eau de coco, riche en électrolytes naturels, des jus de légumes frais, peu sucrés, des fruits à forte teneur en eau comme le melon, la pastèque ou l’orange, des légumes crus si bien tolérés, comme le concombre ou la salade.

Un petit-déjeuner riche en protéines joue un rôle clé pour stabiliser la glycémie après la nuit. Des pics répétés de sucre dans le sang ou une hypoglycémie peuvent influencer le métabolisme hormonal et contribuer à la chute de cheveux. Voici comment :

Glycémie et SHBG : Une glycémie élevée chronique (ou une résistance à l’insuline) peut réduire le taux de SHBG (Sex Hormone Binding Globulin), la protéine qui se lie aux androgènes dans le sang et limite leur activité. Moins de SHBG signifie plus d’androgènes libres et biologiquement actifs, comme la DHT, qui peuvent stimuler l’alopécie androgénétique.

– Androgènes et chute de cheveux : La DHT se fixe sur les follicules pileux sensibles, raccourcit la phase de croissance des cheveux et entraîne leur miniaturisation progressive. Même chez certaines femmes, un excès d’androgènes libres lié à une glycémie mal régulée peut favoriser une chute de cheveux diffuse.

Protéines et kératine : Les protéines fournissent les acides aminés essentiels (cystéine, méthionine…) pour la synthèse de la kératine, la structure principale du cheveu. Un apport suffisant aide à maintenir des cheveux forts et résistants. Conseil pratique : Un petit-déjeuner combinant protéines de qualité (œufs, yaourt, oléagineux, tofu) et glucides complexes (flocons d’avoine, fruits peu sucrés) permet de stabiliser la glycémie, soutenir le SHBG et limiter l’exposition des follicules aux androgènes libres.


Les solutions avec la micro-nutrition


Le zinc est indispensable à la production de kératine, la protéine principale des cheveux. Il participe à la formation des liaisons disulfure entre les acides aminés soufrés, assurant ainsi la solidité et la résistance du cheveu.
En cas d’alopécie androgénétique, il aide à inhiber la 5-alpha-réductase, l’enzyme qui convertit la testostérone en DHT, dihydrotestostérone, qui peut être responsable de la chute de cheveux.

Plusieurs aliments et boissons épuisent nos réserves de zinc.

Citons : le tabac, le café, le thé et l’alcool

Les symptômes d’une carence en zinc sont les suivants : troubles digestifs, acné, ongles cassants, tachés ou dédoublés, chute de cheveux, cicatrisation lente et sécheresse cutanée.

Alimentation et zinc

L’apport conseillé est de 12 mg par jour chez les femmes et 14 mg chez les hommes.

Aliments d’origine animale : Huîtres (16 mg), foie de veau et de porc (9 mg), bœuf, jaune d’œuf, foie de canard (4 mg), poissons gras, crustacé (2 et 2,5 mg).

Aliments d’origine végétale : Pain complet (5 mg), soja (3 mg), haricots secs, lentilles (3 mg), pois cassés (2mg), germe de blé (7 mg)
Si vous souhaitez privilégier la complémentation, favoriser la prise de zinc sous forme bisglycinate.


La ferritine est le reflet des réserves de fer de l’organisme. Comme évoqué plus haut, il faut avoir d’autres marqueurs pour évaluer la qualité du fer dans l’organisme. Certains docteurs ou nutritionnistes évoquent un taux de ferritine optimale situé entre 70 ng à 100 ng/ml. Si vous avez une ferritine autour de 10 il est normal que vous vous sentiez épuisé ou que vous avez les cheveux qui tombent.

Il existe deux types de fer :

Le fer héminique, d’origine animale. Il est très bien absorbé par l’organisme : de 10 à 30 % et en moyenne à 25 %.

Aliments les plus riches en fer héminique :

Boudin noir, palourdes, foie de volailles, de porc, rognons de bœuf, bœuf, poulpe, huitres

Le fer non-héminique, d’origine végétale, moins bien absorbé par le corps : entre 1 et 5 % seulement.

Aliments les plus riches en fer non héminique :

Dulse, Spiruline, Wakame, Soja, Sésame, Lentilles

Comment bien assimiler le fer ?

Ce que l’on mange ou l’on boit peut augmenter ou diminuer l’absorption du fer.

Les tanins contenus dans le thé et le café diminuent l’absorption. C’est le cas du calcium également (ne buvez pas un grand verre de lait pendant un repas riche en fer par exemple).

En revanche, la vitamine C booste son absorption.


Le fer doit être également apporté sous forme de bisglycinate si vous souhaitez qu’il soit bien absorbé. Attention NE PRENEZ JAMAIS UN COMPLÉMENT DE FER sans avoir fait une prise de sang au préalable et avoir vu et défini avec votre médecin traitant si oui ou non vous êtes en carence de fer. Par exemple, même si votre ferritine est basse, vous pouvez avoir un coefficient de saturation de la transferrine qui est élevé (50%) et pour lequel une complémentation serait déconseillée.


Ce sont les carburants du cheveu, ses vitamines par excellence. On les retrouve partout, sur tous les fronts : elles favorisent la microcirculation sanguine, participent à la production d’énergie, contribuent aux métabolismes protéiques de la kératine, assainissent le follicule pileux.

Aliments les plus riches en vitamines du groupe B :

abats, champignon, levure de bière, oléagineux, pomme de terre, patate douce, flocons d’avoine (surtout germés ! vous en trouverez sur le site Koro ou Sunday Natural), œuf, poulet, bœuf, l’avocat.


Une vitamine centrale et ce pour énormément de fonctions, que cela soit dans l’équilibre hormonal, ou dans la pousse des cheveux. Par ailleurs, elle permet aux hormones thyroïdiennes de pénétrer la cellule, hormones thyroïdiennes, qui rappelons-le permettent aux cheveux de pousser plus vite et de rester sur la tête !

Dans l’idéal, on souhaiterait que le taux soit autour de 45 à 60 ng/ml. La complémentation en hiver est quasi systématique, car, rares sont les personnes à conserver des taux idéaux durant cette période sans ensoleillement. Voyez cela avec votre médecin traitant ! La vitamine D étant une vitamine liposoluble, pas de complémentation à l’aveugle !


La meilleure façon d’endiguer une chute de cheveux sans avoir fait d’exploration de la cause au préalable est celle d’opter pour un mulvitamines qui contient du zinc bisglycinate, de la vitamine C (pour participer à la création du collagène), de la vitamine D (dans la limite des quantités autorisées si pas d’explorations biologiques au préalable), du magnésium (pour juguler le cortisol) et des vitamines du groupe B.

Je vous conseille le mulvitamines de la marque Nutripure qui est très très bien formulé.

En rentrant le code MANON10 à l’inscription (code parrain!), vous bénéficiez de -10% sur tout le site internet. L’idée est de faire une cure de 3 mois, environ.

Bien entendu, gardez à l’esprit que si la cause de votre chute de cheveux est la carence en fer, vous n’aurez pas de résultats optimum avec ce complément.



Autres A


L’activité physique

Sans pour autant faire du sport, mais tout simplement en vous déplaçant. La marche à pied reste le meilleur moyen de faire circuler les fluides et notamment la lymphe.

Attention au surplace qui est très néfaste pour la circulation. Essayez de bouger le plus possible dans une journée et organiser des pauses régulières si vous travaillez derrière votre écran pour vous dégourdir les jambes.


Quid de la DHT ? l


Rôle de la 5-alpha-réductase

Cette enzyme transforme la testostérone en dihydrotestostérone (DHT). Une production excessive de DHT peut contribuer à divers symptômes d’androgénisation.

DHT et androgénisation

Chez certaines femmes (par exemple dans le cadre du SOPK), une élévation de DHT peut entraîner :

une pilosité accrue (au-dessus de la lèvre, autour des aréoles, etc.),

un épaississement ou une masculinisation de la voix,

une chute de cheveux progressive de type androgénétique (alopécie liée à une sensibilité des follicules pileux à la DHT). –> les hommes peuvent aussi être touchés par cette augmentation de la DHT.

Alopécie androgénétique

La DHT agit directement sur les follicules pileux sensibles en réduisant leur phase de croissance (phase anagène). Résultat : les cheveux deviennent plus fins, plus courts, puis finissent par disparaître dans les zones touchées (souvent les tempes et le sommet du crâne chez l’homme, la raie centrale qui s’élargit chez la femme). Fiabilité des dosages La mesure de la DHT sanguine n’est pas toujours représentative. ➝ Le métabolite urinaire de la DHT, l’androsténediol glucuronide, est un indicateur plus fiable de l’activité de la DHT dans l’organisme. C’est un marqueur couramment utilisé pour évaluer un excès androgénique.

Accompagnement

Si un excès de DHT est confirmé (toujours en concertation avec un médecin), l’une des stratégies thérapeutiques consiste à inhiber la 5-alpha-réductase, afin de limiter la conversion de la testostérone en DHT et réduire ainsi les symptômes liés à l’hyperandrogénie.

Il faudra à tout prix donc inhiber l’enzyme responsable de la transformation de la testostérone en DHT.

Comment ?

Le thé matcha (très riche en EGCG un polyphénol qui inhibe la 5 alpha réductase), l’ortie racine, les graines de courges, le zinc ont ce rôle là.

Aromathérapie

L’huile essentielle de Cèdre d’atlas (Cedrus atlantica) : elle est connue pour accélérer la pousse de cheveux, freiner la perte. Il suffit d’en glisser dans des soins pour cheveux ou dans le shampooing.

Quelle dose, comment ? Plus d’idées sur le site aroma-zone (-clic!)

Soin beauté

Les poudres ayurvédiques sont aussi de précieux outils pour favoriser/accélérer la pousse de cheveux ou stopper la chute.

Vous pouvez vous laver les cheveux avec par exemple du rhassoul ou du shikakai. Extrêmement efficaces pour donner du volume et de la vitalité !

Quid des bains d’huiles ?

Attention, quand on a des chutes de cheveux importantes, on entend souvent parler des bains d’huile. C’est le fait de faire poser, en masque, de l’huile de ricin au niveau du cuir chevelu et ensuite de nettoyer. Malheureusement, chez les personnes qui ont un cuir chevelu abimé, cela ne fait qu’empirer le problème. et entraîne, bien souvent, une grosse chute après le bain d’huile. Soyez donc prudent avec l’utilisation de ce soin beauté, que je ne recommande pas.




Merci de m’avoir lue. Pour prendre RDV, c’est par ici.
Pour consulter mes ebooks c’est par là.




9 thoughts on “Chute de cheveux : que faire ?”

  • Merci pour tous ces renseignements. Tres interessant. Pouvez vous m expliquer pourquoi le the vert oy le cafe deshydrate l organisme?. On nous a toujours dit de boire dans la journee et si on avait du mal de boire du thé vert ou autre par exemple sans sucre. Merci d avance pour votre réponse.

    • Bonjour Delphine,
      Merci pour votre commentaire !
      Bien sûr ! Ils déshydratent car ils sont diurétiques dans un premier temps.
      D’autre part, ils induisent – surtout le café – une forte montée de cortisol (hormone du stress) du fait de la caféine.
      Cette montée de cortisol induit une déshydratation de l’organisme (cela fait fuir l’eau – le magnésium des cellules)
      Ce pourquoi en buvant du café on peut ressentir très vite la bouche sèche/ pâteuse.

        • Pas d’inquiétude non plus delphine, si c’est 2 tasses par jour et que parallèlement elles s’hydratent bien, cela ne devrait pas poser de problème.
          Tout est une question de dose et d’équilibre, et c’est surtout et avant tout la caféine qui a cet effet déshydratant, le thé beaucoup moins.
          Bonne semaine !

  • Bonsoir,
    Je suis étudiante en naturopathie. Merci beaucoup pour cet article très complet sur la chute des cheveux. Je me demandais s’il y avait une raison à la chute de cheveux en inter-saison. Est-ce que vous savez ce qui cause ce phénomène ?
    Merci d’avance pour votre retour et bonne soirée.

    • Bonjour ! Très bonne question 🙂 peut être le manque de luminosité en automne qui engendre une chute de la vitamine D, et donc une petite chute hormonale qui agit sur nos cheveux ? et au printemps l’inverse ? Je n’en suis pas certaine toutefois 🙂
      très belle journée

  • Bonjour, votre article est super je voulais vous demander… j’ai une légère carence en oestrogenes ( pas de menaupose j’ai 33 ans) et je suis en sous poid, pensez vous que ce sois poid peut être la cause de mon alopecie? J’ai également un stress chronique avec cortisol urinaire élevé…
    J’ai changé mon alimentation et troqué les teintures chimiques pour le henné depuis 6 mois et j’ai commencé le minoxidil mais je ne vois toujours pas d’ameliorations… je continue quand même…

    • Bonjour Morgane, mille mercis pour votre message ! Oui tout à fait, c’est très très fréquent. Dès qu’il y a un sous poids, les cheveux chutent car cela entraîne des carences en oestrogènes qui impacte la pousse de cheveux. ça a été mon histoire personnelle, je pesais 51 kilos et je ne cessais de perdre mes cheveux qu’importe le nombre de compléments que je prenais pour cela. Puis je suis passé à 64 kilos et maintenant mes cheveux ont triplé de volume et poussent à la vitesse de la lumière. Je vous conseille d’essayer de prendre un peu de poids et vérifier aussi des carences telles que ferritine. Bon courage.

      • Merci beaucoup pour votre reponse! Oui j’essaye de grossir j’ai reussis à prendre 3kl… cest déjà ca on va dire…
        Votre message me donne beaucoup d’espoir.

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