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Jeûne intermittent, limites & bienfaits

Jeûne intermittent, limites & bienfaits

Les bienfaits et limites du jeûne intermittent

Aménorrhée et naturopathie

Aménorrhée et naturopathie



Le cycle menstruel d’une femme peut facilement se dérégler au cours de sa vie. Une perte de poids, des émotions contrariantes, une alimentation pas assez riche en calories et en nutriments, et les menstruations sont perturbées…

Plusieurs symptômes peuvent alors apparaître : aménorrhée (cycles absents durant plusieurs mois), syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), endométriose, SPM (Syndrome Prémenstruel)….

La naturopathie peut être très efficace pour les réguler. De plus, la micronutrition est une aide précieuse pour rééquilibrer ces désordres qui parfois proviennent de carences de micronutriments.

Dans cet article, nous allons nous pencher un peu plus sur l’aménorrhée.

L’aménorrhée


Ne plus avoir ses lunes, alias ne plus être réglée alors que nous sommes en âge de l’être, n’est pas une situation normale. Cela a tendance à être banalisé, par le corps médical ou dans la sphère naturelle, et pourtant c’est un problème à prendre grandement au sérieux.

Pourquoi une femme peut-elle perdre ses menstruations au cours d’une vie ?

L’arrêt des menstruations est plurifactoriel.

Voici quelques causes :

  • Carence vitaminique ou minérale
  • Excès de sport
  • Infection virale ou bactérienne (comme le fait d’attraper le virus SARS-CoV-2)
  • Restriction calorique
  • Sous-poids, ou poids normal mais insuffisant pour le corps.
  • Suppression de certains macro-nutriments dans l’alimentation (glucides ou matières grasses par exemple)
  • Stress intense

Pour comprendre pourquoi n’importe quelle forme de stress (sous-poids, restriction alimentaire, excès de sport, infection virale) peut impacter le cycle menstruel, il faut s’intéresser au fonctionnement du corps dans son ensemble.

Le but de tout organisme vivant est de tendre vers la survie. Ce dernier possède une intelligence très fine. Ainsi, ce sont les organes les plus importants pour maintenir le corps en état de fonctionnement qui vont être alimentés en premier lieu : cœur, cerveau, poumon.

Les ovaires, ne font pas parti des organes à faire fonctionner en priorité, en cas de raréfaction de nutriments / calories / stress. Même si les ovaires font partie des organes nécessaires à la reproduction, et donc au maintien de l’espèce, elles ne sont pas centrales dans l’optique de survie immédiate. Un cœur qui bat, des poumons qui permettent de respirer, un cerveau qui permet de coordonner les mouvements, sont eux, des organes prioritaires.

Ainsi, un stress intense peut bloquer l’ovulation facilement. N’oublions pas que la grippe, ou le fait d’attraper le COVID est perçu comme un stress pour le corps qui doit mobiliser des ressources pour y faire face. Ainsi, il est fréquent de voir des cycles sauter post-infection virale.


Le docteur Nicola Rinaldi a beaucoup participé a vulgariser cette problématique, via la rédaction de son livre No period, now what ? qui signifie Plus de menstruations, et maintenant ?

Elle explique au sein de son dernier l’essence de l’aménorrhée hypothalamique qui selon elle se résume à 4 critères principaux : sous-poids (ou poids insuffisant pour le corps), excès de sport, régime / restriction calorique, stress.

Après avoir vu de nombreuses jeunes filles ou femmes en situation d’aménorrhée, elle confirme que la plupart d’entre elles connaissent ou ont connu : une période de régime, d’amaigrissement ou/et des TCA ou/et de la dysmorphophobie.

Quelles conséquences ?

Certaines femmes ne mesurent pas l’impact de l’absence de menstruations sur leur corps. Pourtant, elles sont nombreuses et peuvent être graves. Citons :

1️⃣ L’ostéoporose, certainement la conséquence la plus grave et fréquente de l’aménorrhée (elle survient alors à un âge très jeune)

2️⃣ La chute de cheveux

3️⃣ Le manque de libido

4️⃣ La peau sèche / déshydratée (la personne fait parfois plus âgée que son âge)

5️⃣ L’infertilité

Que faire alors ?

Les deux axes prioritaires en cas d’aménorrhée sont de :

1️⃣ Prendre du poids

2️⃣ Densifier son alimentation

Malheureusement, l’aménorrhée est fréquemment reliée aux TCA – Troubles du Comportement Alimentaire et à une vision de soi deformée (on parle de dysmorphophobie). Bien souvent, les personnes concernées ne sont pas prêtes à reprendre du poids. Ainsi, il est absolument nécessaire d’entamer une thérapie sur ce point pour débloquer une prise de poids éventuellement nécessaire.

Si ces deux points ont été explorés, voici d’autres pistes intéressantes.


Micronutrition et bilans nutritionnels


Je vais tâcher de présenter ici un article complet de tous les oligo-éléments et vitamines dont le corps a absolument besoin pour un système hormonal en bonne santé.

#1 L’iode

L’iode est un oligo-élément indispensable à la bonne santé de la thyroïde. Elle permet la synthèse des hormones thyroïdiennes qui contribuent à la régulation du cycle, à l’ovulation et la maturation des follicules ovariens.

La carence en iode est très fréquente, car l’on consomme peu aujourd’hui des aliments qui en contiennent. Outre les irrégularités des cycles, les carences en iode vont jouer sur un tas d’autres fonctions : la régulation du poids, la frilosité, le métabolisme de base, la fatigue…

Quel bilan peut-on réaliser pour détecter une carence en iode ?

L’iode urinaire. On veillera à prélever la toute première urine du matin pour que le résultat ne soit pas faussé.

Quels aliments contiennent de l’iode ?

– Les fruits de mer
– Les algues comme le wakamé, la nori ou la dulse. Vous en avez d’extrêmement bonne qualité sur le site de mon partenaire biovie (-clic!)

#2 La thyroïde

Comme expliqué ci-dessus la thyroïde a un rôle dans la régulation des hormones féminines. Ainsi faire doser des facteurs comme la TSH, la T3 ou la T4 peut être intéressant.

#3 Les omega-6 (gla et dgla)



On parle souvent de l’huile de bourrache et d’onagre dans le cadre de cycles déréglés, car elles apportent de précieux oméga-6 de type gla et dgla.

On entend souvent dans les milieux de santé alternatifs, que les oméga 6 sont pro inflammatoires et donc mauvais. Ce raccourci est un peu simpliste, car certains types d’oméga 6 le sont et d’autres non, bien au contraire. C’est le cas des oméga-6 gla et dgla qui sont anti-inflammatoires.

#4 L’ homocystéinémie et les vitamines du groupe B


Il est nécessaire également de prendre en compte le taux d’homocystéine, qui, s’il est élevé, signera alors une mauvaise détoxication hépatique, des troubles de l’humeur, troubles du sommeil, migraines et irrégularité du cycle. Or, le foie joue un rôle clef dans la gestion des hormones féminines (une fois qu’elles sont de nouveau sécrétées > il permet leur excrétion).

#5 Le fer



L’anémie est un trouble qui atteint beaucoup de femmes, étant donné qu’elles sont amenées à perdre du fer chaque mois via les menstruations. Même celles qui n’ont plus leur menstruation sont susceptibles d’en être atteintes. Fatigue, pâleur, essouflement, là encore, il est important de ne pas manquer de fer pour une pleine santé. Le fer est primordial à l’élaboration des neurotransmetteurs et aux hormones.

L’anémie est parfois synonyme d’inflammation de bas grade (de bas bruit, silencieuse, qui ne s’exprime pas forcément). Quand une inflammation de bas grade est présente, le fer est capturé par l’hepcidine, dans une optique de baisser les niveaux de fer dans le sang (car le fer à haute dose est pro-oxydant).

Par ailleurs, l’anémie n’est pas forcément synonyme de manque d’apports. Dès fois, il est certain qu’il faudra remettre au menu davantage de viandes/abats afin de remonter les taux, et cela va fonctionner. Mais d’autres fois cela n’a rien à voir. Par exemple, le cuivre intervient pour recycler le fer et permettre parfois la remise en circulation du fer tissulaire au niveau sanguin.


#6 La vitamine D3


J’aurais pu placer cette vitamine tout en haut tant elle a de rôles et d’importance. Elle permet la minéralisation osseuse (c’est une protéine de transport), elle vient resserrer les jonctions serrées de l’intestin (lutte contre le leaky gut syndrom), elle permet aussi une meilleure régularité des cycles menstruels.

Ne jamais prendre une vitamine d en ampoules en fortes doses. Il est beaucoup plus recommandé de prendre la Vitamine D3, en gouttes, au long cours pour remonter durablement les taux. Attention, toutefois ! jamais de supplémentation sans bilan sanguin au préalable. Par ailleurs, la supplémentation en D peut faire baisser la A et poser des problèmes de calcification si elle n’est pas liée à de la K.


 #7 L’ hémoglobine glyquée


On note souvent en cas d’ovaires polykystiques (les règles peuvent disparaitre en cas de SOPK) une insulino-résistance. Cela signifie que l’insuline ne parvient plus à faire rentrer du sucre dans les cellules. Ainsi, le sucre stagne dans le sang et va se combiner à certaines protéines, comme l’hémoglobine, ce qui va créer de l’hémoglobine glyquée. Ainsi, il pourra être intéressant de doser cela avec la glycémie à jeun, l’insulinémie et l’index HOMA.

Il faudra donc travailler sur la sensibilité des récepteurs à l’insuline par des techniques naturelles : chrome, présence de fibres à tous les repas contenant les 3 macro-nutriments : glucides, lipides, protéines, diminution des lipides au profit des glucides, repas à charge glycémique basse.

#8 Les oméga 3


Ce type d’acide gras joue un rôle anti-inflammatoire, permet la souplesse de nos membranes cellulaires, et ainsi un meilleur échange entre les cellules. Les oméga 3 contribue à la qualité de l’ovule.

Quels aliments contiennent des oméga-3 ?

Sous forme EPA / DHA : saumon sauvage, maquereau, sardine, anchoix, hareng.
Sous forme ALA (le corps doit être en capacité de les transformer pour les utiliser) : noix de Grenoble, graine de chanvre, de chia, de lin.

Autres ?



# 1 Avoir un bon sommeil

Le sommeil a une importance fondamentale dans la régularité des cycles. Pour l’améliorer naturellement rien de mieux que de rééduquer notre glande pinéale à la lumière naturelle, et couper la lumière bleue de nos téléphones / tablettes au moins 1 heure avant notre coucher. Certains compléments alimentaires, comme la griffonia et le magnésium peuvent également aider à la production de mélatonine.


#2. La chrononutrition


La chrononutrition vient aider pour retrouver un cycle de sérotonine / dopamine normal.

On conseille de manger du bon gras & des protéines le matin, des protéines le midi, des fruits à 17h, et des farineux / céréales (patates douces, panais) le soir. Les glucides le soir favorisent l’endormissement.


#3. La gestion de son stress


Il est certain que la sphère émotionnelle peut impacter notre cycle menstruel. En effet, une sécrétion continue de cortisol crée non seulement de l’inflammation mais peut aussi perturber la production des hormones féminines.

Il faut apprendre à se détendre avec les outils qui vous feront le plus de bien : marche, sport, pensées positives, méditation, yoga, pilate, etc. J’affectionne particulièrement l’application Envol – les sons en 3D.






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Hypothyroïdie &  naturopathie

Hypothyroïdie & naturopathie

Dans un premier temps, je rappelle que le naturopathe ne pose jamais de diagnostic, c’est le médecin ou l’endocrinologue qui sera habileté à poser le terme d’hypothyroïdie. Le naturopathe, lui, peut être alerté par un ensemble de symptômes qui le met sur la piste éventuelle de l’hypothyroïdie, et en ce cas orienter vers une personne du corps médical

Qu’est-ce que l’hypothyroïdie ?

La thyroïde

Les déséquilibres de la thyroïde atteignent 200 millions de personnes dans le monde. En France, 1 personne sur 7 ou 8 sont atteintes de déréglement de cette dernière. L’hypothyroïdie est un état pathologique où les hormones thyroïdiennes sont produites en trop petites quantités. Toutes les fonctions de l’organisme régient par la thyroïde ralentissent alors et les personnes se retrouvent avec une cascade de symptômes que nous verrons plus bas. La thyroïde secrète deux hormones, la T4 et la T3. Seule la T3 est active. Or, la thyroïde sécrète en grande partie de la T4 (à 80%), et en petite quantité de la T3 (à hauteur de 20%). C’est en grande partie le foie et le microbiote qui transforment l’hormone inactive T4 en hormone active, T3.

Nota bene : le diagnostic de l’hypothyroïdie se fait sur base seule de TSH. Or, il est important de comprendre ici que les valeurs de TSH « normales » définies par les laboratoires ne sont pas forcément synonymes de normes santé. En effet, si vous vous rendez en laboratoires, il y a de grandes chances que la fourchette de norme de la TSH soit comprise entre : 0,270 et 4.200. Plusieurs médecins et chercheurs holistiques se sont penchés sur la TSH. Le Dr Philippe Veroli, Dr Raymond Peat, Dr Broda Barnes, Dr Pierre Nys, ils sont nombreux ! Tous ont réévalué la norme santé de la TSH qui se situerait davantage autour de 0,3 – 1,8.

Les symptômes

Plusieurs symptômes peuvent nous aiguiller en tant que naturopathes et orienter alors l’individu vers une prise en charge médicale.

Les voici :

Épuisement permanent : fatigue au réveil qui perdure pendant la journée. Le sport devient un effort énorme. Le café, le thé, le cacao, le chocolat sont privilégiés par ces personnes pour “fouetter” les glandes surrénales et retrouver un semblant de vitalité.

Chute de cheveux.

Frilosité, extrémités froides (syndrome de Raynaud possible), intolérance au chaud et au froid : la thyroïde est le thermostat du corps ;

Des ballonnements excessifs. S’il est normal que le ventre gonfle légèrement après un repas, du fait de la dilatation des glandes digestives : estomac, intestin, il n’est pas normal d’avoir un ventre de femme enceinte après ce dernier. Si vous présentez souvent des difficultés de ce côté-là, il s’agit en effet d’un dérèglement ;

Oedèmes du visage : gonflement des paupières et poches sous les yeux ;

Gonflement des jambes, rétention d’eau ;

Ongles mous, cassants et striés ;

Troubles de la mémoire et de la concentration ;

État psycho-émotionnel vulnérable : le cerveau dispose de récepteurs aux hormones thyroïdiennes. Pour Dr Barnes, grand spécialiste américain de la thyroïde, 80% des dépressions sont dues à un dysfonctionnement thyroïdien ;

Peau de la plante des pieds et des paumes des mains orangés : l’hypothyroïdien transforme mal les bétacarotènes. La transformation de bétacarotènes en vitamine A s’effectue grâce à une enzyme sous contrôle de la T4. Ceci explique que certains hypothyroïdiens aient la paume des mains et des pieds jaune. Il y a un excès sérique de béta carotène, la transformation ne se fait pas ;

– Prise de poids sans que le contenu de l’assiette n’évolue ;

– Problèmes de fertilité et de fausses couches ;

– Baisse de la libido chez les hommes et les femmes ;

– Constipation, ralentissement de la vidange gastrique ;

– Voix rauque du fait de la congestion des muqueuses ;

– Baisse de la vision et de l’audition ;

– Perte / effacement du dernier tiers du sourcil ;

Les causes de l’hypothyroïdie

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⚡️ des carences en nutriments essentiels à la thyroïde : zinc, fer, iode, sélénium, vitamine D et A principalement ;

⚡️ un manque de calories : la thyroïde est sensible aux restrictions caloriques. Si vous êtes une femme et consommez moins de 2000 calories journalières, cela peut impacter votre thyroïde ;

⚡️ un apport insuffisant en glucides ;

⚡️ Le stress ;

⚡️ un poids trop faible : cela induit une baisse de la progestérone, hormone clé qui permet d’activer la thyroïde chez la femme.

⚡️ Trop d’œstrogènes. Attention, cela ne signifie pas que les œstrogènes sont mauvais pour le corps ! au contraire il en faut en juste quantité pour avoir une ovulation de qualité. Pour autant, en excès, ils inhibent la thyroïde. En effet, un taux élevé d’œstrogène accroit la production de TBG (thyroid binding globulin), qui est la principale protéine transporteuse des œstrogènes, mais qui devient aussi celle des hormones thyroïdiennes, T3 et T4. Or, les hormones thyroïdiennes sont inactives quand elles sont liées à la TBG. D’ailleurs, entre parenthèses, dans les bilans sanguins ce sont les hormones T3 et T4 sous leur forme libre qui sont dosées, (FT4/FT3) et non pas les formes liées, qui, elles, ne sont pas le reflet de la fonctionnalité de ces hormones.

En conclusion, une hyperoestrogénie engendre un excès de TBG qui augmente la part inactive des hormones thyroïdiennes, ce qui fait que nos cellules sont moins bien alimentées en T3, d’où les symptômes d’une hypothyroïdie qui peuvent s’ensuivre. Sans oublier qu’un excès d’œstrogènes réduit la conversion de T4 en T3.

 

⚡️ Des problèmes digestifs. Quid de l’œuf et de la poule ? est-ce l’hypothyroïdie qui déclenche des problèmes digestifs ou les problèmes digestifs qui induisent une mauvaise assimilation des nutriments et ainsi une hypothyroïdie ? Les deux étant liés inextricablement, il est difficile de le savoir, mais l’un est l’autre s’influencent de manière certaine.

⚡️ Un foie qui fonctionne au ralenti. Pour que la T4 devienne active, elle passe par l’intestin. Le microbiote gère 20% de la transformation de T4 en T3 mais aussi par le foie, qui s’occupe de la majorité de la transformation. En effet, l’hormone T4 est convertie par une enzyme, la 5′- déiodinase, en l’hormone active T3 dans le foie et à l’intérieur des cellules des organes concernés (T4 est convertie en T3 en perdant un atome d’iode). Pour une T3 en quantité suffisante dans l’organisme, il faut que le foie effectue correctement le processus de transformation T4 en T3. Ainsi, il est important de prendre soin de cet émonctoire pour qu’il puisse effectuer la transformation correctement.

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Hypothyroïdie & naturopathie

En naturopathie, il y a énormément à faire pour améliorer l’hypothyroïdie, en voici une petite palette :

❤ Retirer de son alimentation le gluten : le gluten a une forme moléculaire très proche des cellules de la thyroïde ce qui peut amener à des attaques auto-immune par liaison du gluten aux cellules de la thyroïde

❤ Prendre du poids pour soutenir le système hormonal ;

❤ Rajouter des calories dans son assiette (2000 calories pour une femme, 2500 pour un homme) ;

❤ Rajouter des bons glucides : aujourd’hui diabolisés dans les milieux de santé naturels, ils sont pourtant essentiels au fonctionnement thyroïdien

❤ Se complémenter en iode liquide : energetica natura en formule un très bien clic ! code : 0415819 pour avoir un code de réduction !

❤ Manger des aliments riches en zinc (oeufs, boeuf, foie de génisse, graine de courge), en fer (boudin noir, bœuf, spiruline, lentilles corails, foie), en vitamine A (jaune d’œuf, foie, certains produits laitiers), iode (algues, tartare d’algues, coquillages)

❤ et encore mille autres pistes !

Il faut agir sur l’ensemble des causes ci-dessus, au risque de ne jamais voir l’hypothyroïdie s’améliorer.

Pour aller plus loin, j’ai crée un module spécial “Hypothyroïdie & naturopathie” qui permet d’améliorer l’hypothyroïdie, de manière naturelle (cela ne signifie pas pour autant l’arrêt de votre médication, tout ce qui concerne cette dernière doit être vue exclusivement avec son médecin traitant et non avec son naturopathe).

Vous trouverez ce dernier sur la page suivante (cliquez sur l’image pour en savoir plus !)


 


 

 

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Dépolluer nos intérieurs

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Quelques astuces qui permettent de nettoyer son intérieur

10 petits-déjeuners naturos

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Quoi manger le matin ?


Dans cet article (clic !), je vous expliquais comment structurer son petit-déjeuner de manière théorique. Faut-il manger des fruits ? Faut-il manger salé comme la plupart des thérapeutes le conseille actuellement ? N’hésitez pas à aller le (re)lire si ce n’est pas déjà fait.


Ici, cet article vous aidera à passer de la théorie à la pratique en vous donnant quelques bonnes idées pour démarrer la journée du bon pied.


10 idées gourmandes et naturos pour bien manger le matin


Le salé



🥑 On ne présente plus l’avocadotoast, un vrai régal pour les afficionados de l’avocat.
1/2 avocat écrasé + 3 tranches de pain au sarrasin, sans gluten, fait maison (la recette ici – clic !), ou tout autre pain sans gluten que vous avez à disposition (boulangerie Chambelland sur Paris, pain riz sarrasin Biocoop, pain sans gluten au levain de La Vie Claire, boulangerie Au Pain Naturel sur Lyon) + 1 pointe de sel marin par-dessus + 1 oeuf au plat ou mollet par-dessus. Le paradis.



🥞 2 galettes de sarrasin (naturellement sans gluten) + 1 oeuf au plat dans chacune d’entres elles + des légumes cuits au choix pour garnir la crêpe, comme une bonne poêlée de champignons.


🍞 Le sandwich sucré salé que j’aime le plus, inventé par mes soins !
3 tranches de pain sans gluten + 1 cuillère à soupe d’huile d’olive « tartinée » par-dessus + des tranches fines de pomme cuite par-dessus. La pomme, chanteclerc ou story, se marie délicieusement bien avec le goût de l’huile d’olive ! Un vrai bonheur gustatif. Vous pouvez aussi opter pour la pomme cru, mais le fait de mélanger un fruit cru avec un des féculents peut occasionner des problématiques digestives. A voir selon votre feu digestif, bien entendu.


🍞 3 tranches de pain sans gluten + 10 grammes de ghee ou beurre au lait cru de la marque Bernard Gaborit + 2 noix du brésil à côté.


Le sucré


🥛 1 yaourt de brebis, 1 cuillère à café de maqui (un des aliments les + riches en antioxydants) de mon partenaire SUNDAY NATURAL : clic ici (-10% avec le code MANON10 sur tout le site) à mélanger dedans, et par-dessus en topping : 1 banane coupée en rondelles et 1 bonne cuillère à café de purée de noisette de la marque Jean Hervé (la meilleure testée à mon avis, elle a le goût d’une pâte à tartiner, alors qu’il s’agit uniquement de noisettes.)



🍉 Une belle assiette de fruits frais au choix. Attention ! Pour vous tenir au corps, elle doit être suffisamment garnie.
Par exemple : 2 bananes coupées en rondelles, 2 poires coupées en petits morceaux, 3 dattes medjool dénoyautées, 1 petite pomme.
Ou 1 banane, 5 abricots, 1 nectarine, 1 pêche.


🍌 2 bananes coupées en rondelles et revenues à l’huile de coco. Il vous suffit de faire cuire 1 cuillère à café bombée d’huile de noix de coco dans une poêle et faire cuire 2 minutes, de chaque côté, à feu doux, les rondelles de bananes. Pour la protéine, apportez 1 oeuf à côté (au plat, à la coque ou mollet, au choix)


🍌 Des pancakes sans gluten, à la farine de chataigne. Recette par ici > clic !


🤍 Des pancakes sans gluten, à la banane. Il vous faut, 2 bananes, 50 grammes de fécule de pomme de terre ou d’arrow root et 2 oeufs. Pour la recette, c’est simplissime et c’est par ici : clic !


🥣Un porridge sans gluten, pour vous réchauffer au creux de l’hiver. Faites cuire 40 grammes de flocons d’avoine sans gluten et germés de la marque Sunday Natural (-10% avec le code MANON10) avec 170 mL de lait de riz coco de la marque LIMA (le meilleur lait végétal testé avec une composition parfaite : riz italien et noix de coco, pas de gomme de xanthane ou autre). Pendant la cuisson écrasez 1 banane bien mûre (tâchetée) et faites cuire l’ensemble à feu doux jusqu’à épaississement de votre porridge.


Quid du jeûne intermittent ?


Nota bene : s’il y a bien une catégorie de personnes à qui je ne conseille pas le jeûne intermittent ce sont les femmes. Pourquoi ? car, elles sont beaucoup plus soumises à leur système hormonal que les hommes. Or, le fait de faire du jeûne intermittent le matin induit une hausse du cortisol. Logique : il y a absence de nourriture le matin, absence de glucides, le corps doit aller puiser dans ses réserves pour continuer à tourner. Pour se faire, il libère beaucoup de cortisol qui va servir à aller libérer des sucres dans nos stocks de gras.

Quand le cortisol est produit en plus grande quantité, la progestérone ne peut pas être produite (concurrence directe entre ces deux hormones). Or, une carence en progestérone induit une hypothyroïdie frustre (car, la progestérone active la thyroïde) et un SPM plus marqué. Les femmes vont alors vivre certains symptômes comme : bas du ventre plus douloureux à l’approche des menstruations, absence de menstruation (aménorrhée), seins plus gonflés, chute de cheveux, fatigue chronique, SOPK (énormément de profil SOPK sont des femmes qui sautent des repas, ne mangent pas le matin > cela induit une résistance à l’insuline, par dysrégulation glycémique du fait des absences de repas répétés), etc.

Si le jeûne intermittent peut réussir les premiers mois où il est mit en place chez la femme, par adaptabilité corporelle ponctuelle, il finit par mener à ce genre de symptômes. Un stress ponctuel peut réussir, et quand le stress (cortisol) devient chronique, c’est là où le jeûne intermittent ne sera plus efficace. Avec même parfois des symptômes plus importants qui apparaissent (j’ai rencontré plusieurs fois ce genre de cas en consultation) : binge eating (hyperphagie non boulimique), obsession pour la nourriture toute la journée, déjeuner pris en quantité gargantuesque sans pouvoir s’arrêter.








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Conseils pour mieux dormir

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