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La ionisation négative

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Comment recharger le corps en électron ? & éviter les nuisances des Ondes Électro-magnétiques.

Nicecream à Paris : Love Juice Bar

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Love Juice Bar, le coffeeshop aux glaces 100% healthy. Love Juice Bar est un petit coffeshoop parisien, une petite pépite, que je vous conseille en tant que naturopathe les yeux fermés. Tout y est 100% biologique, vegan (sans produits laitiers donc) & sans gluten. Tenu 

L’açaï, baie aux mille vertus

L’açaï, baie aux mille vertus


Histoire & provenance



L’açaï est une petite baie qui nous vient d’Amérique du Sud, principalement du Brésil. On la recueille sur des palmiers, appelés palmiers pinots, (Euterpe olerace de son nom latin) qui poussent le long du fleuve Amazone.

L’açaï est surnommé « l’arbre de la vie » dans les régions où on la trouve.

Elle est consommée depuis des millénaires par les tribus d’Amazonie. Elle était utilisée également pour soigner certaines maladies et blessures. Mais elle n’est arrivée en Europe qu’à partir des années 80.

C’est véritablement en 2004 que cette petite baie a connu un engouement croissant du fait de l’apparition du Dr Nicholas Perricone dans l’émission d’Oprah Winfrey aux Etats-Unis. Il avait lancé toute une gamme de produits et de suppléments à base d’açaï et ne tarissait pas d’éloge sur les incroyables vertus de ce fruit et notamment sur son aspect anti-vieillissement.

A quoi ressemble-t-elle ?



On la compare souvent à la myrtille : il s’agit d’une petite boule à la robe violette foncée. Je dirais qu’elle est seulement légèrement plus ronde et dodue (tandis que la myrtille est plus plate).

Quel est son goût ?

Difficile à définir. Ce qui est sûr c’est qu’il est absolument délicieux. Beaucoup parlent de notes de cacao. Je trouve personnellement qu’il s’agit d’un subtil mélange entre myrtille, noisette et cacao.



Ses bienfaits



♦ Une pluie d’antioxydants

On entend souvent parler de cette baie pour cette raison en premier lieu.

En effet, l’açaï est une petite bombe de ces composés anti-oxydants. Ils luttent contre les radicaux libres dans le corps.

Que signifient ces deux concept « radicaux libres » et « antioxydants » ?

Radicaux libres : Notre corps est composé de plusieurs milliards de cellules. Ces cellules vivent et interagissent entres elles. Au cours de leur vie, elles produisent des déchets, appelés également métabolites. Ceci est tout à fait normal, cela s’inscrit dans un processus physiologique naturel. Ces déchets sont des radicaux libres qui finissent par oxyder nos cellules, les rouiller. Ils sont gérés au quotidien par notre corps dans une certaine quantité, mais aujourd’hui notre mode de vie accentue la production de ces derniers : nourriture en excès, tabagisme, stress, exposition solaire prolongée, exposition aux polluants, OGM, pesticides, ondes électromagnétiques, manque de mouvement, etc. 
Ces radicaux libres ont pour effet diverses inflammations, une multiplication des infections, un déséquilibre acido-basique, etc.

Antioxydants : un antioxydant est une molécule qui aide le corps à se libérer des radicaux libres qui causent des dommages à nos cellules.

Quid des antioxydants dans l’açaï ?

Elle contient d’importantes quantités d’anthocyanines, (400 mg/100g) et de polyphénols (3500 mg/100g). Parmi les polyphénols on trouve deux sous-familles d’antioxydants en particuliers : les flavonoïdes et les proanthocyanidines, des substances qui donnent la couleur violette foncée à cette petite baie.

On peut mesurer la quantité d’antioxydants dans un aliment grâce à un indice appelé l’indice ORAC. Cela signifie Oxygen Radical Absorption Capacity.

Or, l’açaï a un indice ORAC de 102 700 aux 100 grammes (la pomme 3898, le curcuma 127 068, par exemple).

Comment expliquer que la baie ait développé autant de propriétés ?

C’est très facile à comprendre. Elle pousse dans une région équatorial où les rayons du soleil sont particulièrement intenses… ainsi elle a dû développer une sorte de protection en multipliant ces composés.

♦ Des vitamines, minéraux et acides aminés

L’açaï est riche en oméga-9 (un type d’acide gras que l’on retrouve en grande quantité dans l’huile d’olive par exemple), en oméga-6, (environ 10%), et en acides gras saturés.

On trouve de la vitamine E, B1 et C (la C et la E sont deux puissants antioxydants), mais aussi du bêtacarotène. Le bêtacarotène est le précurseur de la vitamine A (le rétinol), une vitamine essentielle au maintien d’une belle peau et aussi à une vue parfaite.

♦ Des cellules souches

Il a été prouvé que l’açaï avait un effet positif sur la production de nos cellules souches.

Les cellules souches sont programmées pour se multiplier indéfiniment et peuvent donner naissance à tous les organes et tissus de l’organisme. Cela signifie qu’une cellule souche peut donner naissance à une cellule de foie, ou de muscle, ou d’ongle par exemple.

Produire une grande quantité de cellules souches c’est s’assurer une bonne cicatrisation et régénération de tout l’organisme.

♦ Amélioration de la vue & renforcement du système immunitaire

Comme évoqué ci-dessus, on trouve du bêtacarotène et des antioxydants dans la poudre d’açaï, deux composés qui vont avoir une action positive sur notre acuité visuelle.

Par sa richesse micro-nutritionnelle et antioxydante, l’açaï améliore la santé de notre système immunitaire.

Comment s’en servir au quotidien  ?

L’açaï se prête à de multiples utilisations.

♦ De la façon la plus simple qu’il soit : mélangez 1 à 2 petites cuillères à café dans un peu d’eau. Elle révélera alors toutes ses saveurs : boisée, cacaotée et fruitée à la fois.

♦ vous pouvez aussi tout simplement parsemer un peu de cette poudre sur un fruit.

Lequel ? Tous s’y prêtent merveilleusement bien : la pomme, la poire, les petits abricots de saison, la banane, la figue : j’ai testé sur ces derniers et l’association est largement approuvée. Elle vient rehausser leur saveur et y rajouter une note plus ronde.

♦ Sol Semilla parle également sur son site internet de mélanger quelques cuillères à café dans du lait d’avoine. Je n’ai pas testé mais je pense qu’elle s’associe parfaitement avec tous les laits végétaux : amande, noix de coco, riz, etc. Il suffit d’en glisser un peu dans un récipient hermétique (mug, shaker, etc.) et de bien secouer.

♦ l’açaï devient très connu dans certains cafés branchés (vegan, sans gluten et biologique). En effet, cette petite baie est utilisée en tant qu’açaï bowl.

Vous en avez entendu parler ? Il s’agit d’une base de glace à la banane.

Comment la réalise-t-on ? J’ai écrit un article sur ce sujet, vous pouvez le retrouver en cliquant ci-dessous :

Réaliser une NiceCream, mode d’emploi 

Mais globalement il s’agit simplement de rondelles de bananes congelées que l’on mixe (avec un mixeur très puissant, j’ai un Vitamix) et aussi magique que cela puisse paraître, cela donne une texture onctueuse crémeuse, comme une glace mais sans produits laitiers. Attention si votre robot n’est pas assez puissant, la glace ne prendra pas.

On glisse, pendant le mixage, de l’açaï selon la couleur et le goût souhaité. Ensuite, on rajoute par-dessus des toppings, mot anglais signifiant « garnitures » : copeaux de noix de coco, éclats de cacao cru, purée d’oléagineux de toutes sortes (amandes, noisettes, etc.), rondelles de bananes, fruits de saison…On laisse libre cours à notre imagination !

♦ On peut aussi si notre mixeur est moins puissant faire tout simplement des smoothies : de la banane, de l’eau ou un lait végétal, un fruit de saison (ou non), un peu d’açaï selon votre goût et hop ! on mixe.

♦ Sur le même principe on peut en mettre quelque peu dans un jus de légumes pour l’enrichir davantage, comme on pourrait y mettre de la spiruline ou de la chlorelle, selon l’effet recherché.

♦ N’hésitez pas à en saupoudrer par-dessus vos desserts aussi. Par exemple, si vous êtes adeptes du chia pudding, (késako ? (-clic!) ), ou des crèmes desserts, cela peut être une bonne idée d’en mettre par petites touches (à l’intérieur ou au-dessus).

♦ Cette utilisation est moins commune et plus particulière mais en tant qu’amatrice de miel, j’aime mélanger du miel avec un peu d’açaï. Le miel passe d’une couleur ambrée à améthyste et le goût est sublimé (plus acidulé).

Vous l’avez vu les possibilités sont infinies et je suis sûre qu’il en existe encore beaucoup d’autres !

Où en trouver de bonne qualité ?


Avant l’açaï n’était pas largement commercialisée en France. Il y avait peu de revendeurs. Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de cette petite baie et de ses fameuses propriétés « magiques ». On trouve alors sur le marché davantage de marques qui en proposent.

Cependant, je ne connais pas la qualité et le sérieux de chacune, je préfère ainsi vous présenter ici seulement deux marques, mais en qui j’ai une confiance absolue.

♦ Sol Semilla est une marque de superaliments de très haute qualité : chlorella, spiruline, griffe du chat, klamath, urucum, maca. On peut acheter tous leurs produits les yeux fermés. Vous trouverez de l’açaï dans leur boutique à Paris, ou sur leur site internet en cliquant ici (-clic!) D’ailleurs, ils indiquent sur leur site internet qu’il est préférable de mettre le produit au frigo après ouverture pour une meilleure conservation.

♦ Guayapi est une société pionnière dans la distribution de matières premières nobles et éthiques issues de leurs terres d’origine, l’Amazonie et le Sri Lanka, notamment. Sourcés selon leur qualité d’origine et leur pureté, les produits répondent à de grandes exigences en termes de commerce équitable, de production biologique et de respect de la biodiversité et des hommes. Vous trouverez de cette super baie dans leur boutique à Paris, dans le 12e arrondissement ou sur leur site internet en cliquant ici (-clic!)

Autrement il y a d’autres marques qui en proposent sur divers sites internet et si vous souhaitez opter pour ces dernières, essayez de prendre en compte ces critères :

♦ açaï de qualité biologique (cela va de soit).
♦ choisir une marque qui fabrique la poudre en broyant l’intégralité de la petite baie (dont la peau, car c’est elle qui contient les antioxydants).
♦ le label fair trade est un plus. Il s’agit du « commerce équitable » qui garantit la juste rémunération des travailleurs.
♦ açaï sous forme de poudre : c’est la seule forme valable pour bénéficier des propriétés de la baie. Il s’agit du fruit qui, après récolte, a été broyé puis séché sans être chauffé toutefois.

/!\ Dans tous les cas, vous ne bénéficierez pas des bienfaits nutritionnels de l’açaï si vous la prenez sous forme de boissons que l’on peut trouver de plus en plus en magasins biologiques, malgré tout le marketing qui est fait autour. Pourquoi ? Car ces dernières sont pasteurisées ce qui signifient qu’elles ont été chauffées. A la cuisson, vitamines & minéraux s’envolent, ainsi consommer l’açaï sous cette forme sera avant tout pour un plaisir gustatif.

/! Par ailleurs, la marque terr’açaï propose à la vente des plaquettes surgelées. Le même problème se pose ici : la congélation a un effet négatif sur les propriétés nutritionnelles de la petite baie.


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L’alimentation pauvre en FODMAPs en cas de dysbiose

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Comment choisir son eau en naturopathie?

Comment choisir son eau en naturopathie?



Comprendre la qualité de l’eau grâce à la bioélectronique de Louis-Claude Vincent.


Boire de l’eau pour nettoyer son organisme et s’hydrater, oui ! mais pas n’importe laquelle.
Toutes n’ont pas la même qualité.

Louis-Claude Vincent, un ingénieur hydrologue, a mis au point la bioélectronique, en 1948, à l’aide de plusieurs scientifiques. Ce sont plusieurs paramètres qui permettent d’évaluer la qualité de l’eau que nous ingérons.
Selon ces paramètres, l’eau n’aura pas le même impact sur un organisme. 

Il faut éviter à tout prix les eaux trop minéralisées. Souvenez-vous toujours de cette phrase :

« L’eau sert plus par ce qu’elle emporte que par ce qu’elle apporte » Louis Claude Vincent.

Pourquoi ?

Notre corps ne peut pas assimiler les minéraux contenus dans l’eau [exception faite de celle de René Quinton et des fruits & légumes]. C’est l’alimentation qui doit nous les apporter.

Pour que les minéraux soient absorbés par le corps de l’Homme, il faut qu’ils soient d’abord assimilés par des végétaux ou des tissus animaux.

L’eau doit avant tout permettre l’élimination des toxines et des déchets dans notre corps. Quand nous buvons de l’eau riche en minéraux, la cellule ne peut les assimiler, ils vont alors venir se déposer dans les tissus, sur les articulations et surcharger le travail du foie et des reins. Une eau fortement minéralisée encrasse le corps de cristaux [terme naturopathique qui désigne des déchets acides qui créent de l’inflammation]

Il existe deux types d’eau en bouteille : l’eau minérale, très fortement minéralisée (tentez de ne pas en consommer) et l’eau de source (peu minéralisée).

Caractéristiques d’une bonne eau



Ainsi, pour bien choisir son eau en bouteilles, il faut être particulièrement attentif :

♦ au niveau de minéralisation de l’eau.

C’est le taux de résidus à secs qui l’indique, et donne des indications sur sa concentration en minéraux.

Ce niveau doit être inférieur à 50mg/L.

Selon, Louis-Claude Vincent : « toute eau dont la minéralisation est supérieure à 150mg/l est une eau qui ne doit jamais être bue. C’est une eau entartrante, sclérosante, facteur de vieillesse prématurée ».

On distingue 4 types d’eau :

– Très faiblement minéralisée : teneur en sels minéraux dans l’eau inférieure à 50 mg/l (résidu sec à 180°C).
– Faiblement minéralisée : teneur en sels minéraux dans l’eau inférieure à 500 mg/l (résidu sec à 180°C).
– Moyennement minéralisée : teneur en sels minéraux dans l’eau entre à 500 et 1500 mg/l (résidu sec à 180°C).
– Fortement minéralisée : teneur en sels minéraux dans l’eau supérieur à 1500 mg/l (résidu sec à 180°C).

♦ au pH.

Il s’agit de la mesure de l’acidité ou la basicité de l’eau.

– Entre 0 et 7, on parle d’un pH acide ;
– 7 d’un pH neutre;
– et de 7 à 14, d’un pH basique.

Le pH idéal pour une eau en bouteilles doit se situer entre 6 et 7.

♦ au rh2.

C’est le potentiel d’oxydo-réduction. Cela nous renseigne sur le potentiel réducteur (de 0 à 28) ou oxydant (de 28 à 42) d’une solution. Il se mesure en mV. Ici, il doit être inférieur à 28. Le rH2 est également appelé le redox, ou le facteur électrique. Cela mesure le taux électrons d’un milieu, son oxydation plus précisément. [Un électron est une particule élémentaire extrêmement légère, gravitant normalement autour du noyau atomique, et chargée d’électricité négative.]

La jeunesse est définit par un coefficient d’oxydo-réduction bas : environ 22 ; le vieillissement, au contraire, se traduit par un coefficient élevé.

Avec cette mesure, deux milieux émergent :

– un milieu réduit : coefficient inférieur à 28 (de 1 à 27,9).
– un milieu oxydé : coefficient supérieur à 28 (de 28,1 à 42).

♦ au rhô

C’est la résistance d’un liquide lors d’un passage d’un courant électrique. Cela permet de mesurer la viscosité ionique.

Élevé = solution très pure, et faiblement minéralisée, à savoir au-dessus de 6000 ohms.
Bas = solution riche en minéraux et chargée de métabolites.

L’eau du robinet a souvent une résistivité qui se situe autour de 1000 ohms, ce qui révèle une forte charge minérale.

En résumé

Une eau parfaite réunira ces 4 critères :

♦ Résistivité supérieure à 6000 ohms.

♦ pH entre 6 et 7.

♦ rH² inférieur à 28 (entre 21 et 28 précisément).

♦ Taux de résidus secs inférieur à 50 mg/l.


Quid de l’eau du robinet ?

L’eau du robinet est potable, et plusieurs personnes mettent en lumière la chance que nous avons, d’avoir accès à cette eau en permanence.

Seulement ce qui n’est pas dit c’est que, même après traitement, elle contient encore de nombreux pesticides, des détergents, des phtalates qui nous viennent des matériaux des tuyaux, du chlore pour l’assainir (un élément cancérigène), des résidus médicamenteux et, enfin, des hormones qui proviennent des urines des femmes sous contraceptif (pilules). Malheureusement, les carafes d’eau comme Brita, ne suffisent pas à trier tous les résidus que l’on trouve dans l’eau du robinet.

Et le plastique ?

Malheureusement, acheter de l’eau en bouteille induit un point négatif : celui des emballages en plastique.

Outre l’aspect écologique, les molécules de plastiques se transfèrent dans l’eau et il a été prouvé qu’elles possèdent des effets de perturbateurs endocriniens.

Pour ne pas s’exposer à ce danger de manière accrue, on va veiller à :

♦ ne jamais réutiliser les bouteilles en plastique lorsqu’elles sont vides.

♦ ne jamais laisser les bouteilles en plastique au soleil (cela accentue le transfert de molécules).

♦ Chaque emballage plastique doit, en théorie, présenter un numéro. Vous le trouverez en général en dessous du produit. Un système de code à 7 chiffres permet d’identifier le plastique. Tous ces plastiques ne présentent pas la même toxicité. Certains sont inertes et non toxiques. D’autres relarguent des phtalates, du bisphénol A, du styrène et d’autres perturbateurs endocriniens.

Lesquels sont plus sûrs ? Celles avec le numéro, 2, 4 ou 5.

Quelle eau choisir ?

Quelles sont les marques d’eau de qualité ?

En magasins biologiques vous trouverez les marques Rosée de la reine, Montcalm et Mont Roucous.

Carrefour : Mont Roucous, et Grand Barbier.

Leader Price : Volcania.

Super U : Montcalm.

Dans les autres magasins : Volvic (en dernier recours).

Les eaux comme Hépar (riche en magnésium), Vittel ou Contrex (riche en calcium) ou Badoit (riche en fluor) sont à éviter absolument !


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Le jus de citron le matin, bon ou mauvais ?

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La baie de goji

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Tous les bienfaits de la baie de goji.

Les oméga-3

Les oméga-3



Le gras, bon pour la santé ? 



Le gras a longtemps fait couler beaucoup d’encre. Il a été accusé à tort de faire grossir et d’être responsable de l’obésité et des maladies cardiovasculaires. Les régimes mis au point afin de perdre du poids l’excluaient totalement.

«Tout est poison, et rien n’est poison; ce qui fait le poison c’est la dose.»

Cette fameuse phrase de l’alchimiste Paracelse résume parfaitement le problème auquel nous faisons face.

Avec les années, les matières grasses ont été remises au goût du jour.

Certains régimes prônent même maintenant l’extrême inverse : une large consommation de lipides au quotidien, tel que le régime cétogène. Le problème réside en le fait que les générations actuelles se tournent vers des gras de très mauvaises qualités, mais qui plus est en quantité gargantuesque.

Oui le gras est bon pour la santé, mais pas n’importe lequel et pas en n’importe quelle quantité. Avec le temps, nous avons appris à faire la distinction entre les différents types de matières grasses. Certains sont à privilégier, d’autres, en revanche, à limiter.

Quel type de gras ?

➡️ Les acides gras saturés (à consommer, mais en modération) :

On en trouve dans une multitude d’aliments : les viandes, la charcuterie, l’huile de palme (méfiez-vous également de la notion « graisse végétale » inscrite sur les produits industriels qui n’est rien d’autre que de l’huile de palme), le chocolat noir, les produits laitiers (fromages, lait, yaourt, crème, beurre) et l’huile de coco (cette dernière étant très bonne pour la santé néanmoins, pour comprendre pourquoi l’huile de coco fait exception à la règle, je vous renvoie vers mon article ici (clic)..

➡️ Les acides gras trans (à évincer) :

Ces matières grasses proviennent d’un procédé chimique appelé « l’hydrogénation ». Cela consiste à transformer des molécules d’acides gras saturés ou insaturés de l’état liquide à l’état solide. La margarine, les produits industriels et préparés (pâtisseries, biscuits, céréales de petit-déjeuner, pâtes feuilletées) en sont bourrés. Un excès d’acides gras trans entraînent des maladies telles que les troubles cardio-vasculaires, voire certains cancers.

➡️ Les acides gras insaturés (à privilégier). Ils sont de deux sortes :

👉Les acides gras mono-insaturés :

       ☘️ Les oméga-9, apportés par l’huile d’olive, de canola ou de carthame.

👉Les acides gras poly-insaturés :

Ces acides gras sont dits « essentiels », car le corps ne peut les produire lui-même, il faut donc en apporter à travers l’alimentation. Ce sont les oméga-6 et les oméga-3.

       🍀 Les oméga-6, nommés également ω6 ou encore n-6. On dit des oméga-6 qu’ils sont pro-inflammatoires, c’est-à-dire qu’ils favorisent l’apparition de phénomènes inflammatoires dans le corps : arthrite, tendinite, etc.

On en trouve en grandes quantités dans la cacahuète (et la purée), l’huile de tournesol, l’huile de sésame, l’huile de pépin de raisin, l’huile de germe de blé, l’huile de maïs et tous les produits à base de soja (tofu, tempeh, seitan, huile, etc.).

       🍀 Les oméga-3, il existe 3 sortes d’oméga-3 : EPA, DHA, et ALA.

Le corps a besoin d’EPA et de DHA. C’est la forme biodisponible, la forme que le corps peut utiliser directement.

1. L’acide alpha-linolénique (ALA) : oméga-3 d’origine végétal.

2. & 3. L’acide eicosapentaénoïque (EPA) & L’acide docosahexaénoïque (DHA) : oméga-3 d’origine animal, directement assimilable. Ils peuvent aussi être fabriqués par le corps humain, à partir de l’ALA.

MAIS, plusieurs facteurs peuvent faire que cette transformation se déroule mal. En effet, la transformation est effectuée par le foie. Si ce dernier est fragile, de manière héréditaire, ou encrassé par une alimentation trop riche, il ne sera pas capable de bien transformer l’ALA en EPA/DHA. Par ailleurs, plusieurs cofacteurs doivent être présents au même moment dans le corps pour assurer la transformation de cet acide gras, à savoir : du zinc, de la vitamine B6 et du magnésium, entre autre, vitamines et minéraux dont les individus sont généralement tous carencés.

Même quand tous les facteurs sont réunis, on estime la transformation de l’ALA en EPA/ DHA de l’ordre de 10% seulement. Ainsi, une personne consommant beaucoup d’oméga-3 de type ALA n’est pas sûre d’avoir des bons taux d’EPA et de DHA. Par ailleurs, même si une personne a de bonnes enzymes pour transformer les ALA en EPA et DHA, les taux de transformation sont généralement assez faibles pour satisfaire les besoins journaliers.

Il est donc préconisé de consommer des aliments qui contiennent directement des oméga-3 EPA/ DHA (voir ci-dessous la liste)



L’importance du ratio oméga-3/oméga-6

Dans la famille des matières grasses polyinsaturées, oméga-6 et oméga-3 sont deux types d’acides gras indispensables au fonctionnement de l’organisme humain. Ils doivent être apportés par l’alimentation tous les jours car le corps ne sait pas les fabriquer lui-même. On lit un peu partout que les oméga-6 sont « mauvais », et que les oméga-3 sont « bons ».

Ce raccourci quelque peu simpliste s’explique par le fait que les oméga-6 donnent naissance à des composés pro-inflammatoires et pro-oxydants (composés oxydatifs qui font vieillir nos cellules), tandis que les oméga-3 donnent naissance à des composés anti-inflammatoires, qui fluidifient le sang. En vérité, les deux oméga sont nécessaires à l’équilibre de notre santé. Ce qui compte, c’est l’équilibre entre les deux, la quantité et le rapport entre les deux.

De manière générale, il est aisé de consommer des oméga-6 au quotidien. Nous en trouvons à peu près partout. Nous en consommons beaucoup trop de nos jours.

Dans l’idéal, il faudrait que le rapport oméga-3 / oméga-6 soit de 1/3 à 1/5. Concrètement, cela signifie : si vous mangez 3 grammes d’oméga-6, mangez 1 gramme d’oméga-3. Dans nos sociétés modernes, le rapport est d’environ 1/20 malheureusement. Cela favorise tous les processus inflammatoires dans le corps.



Les sources

➡️ D’origines végétales (oméga-3 acide alpha-linolénique, dit ALA) :

L’huile de lin – teneur : 50 grammes sur 100 grammes (soit 50%).
L’huile de cameline – teneur : 33 grammes sur 100 grammes (soit 33%).
Les graines de chia – teneur : 17 grammes sur 100 grammes (soit 17%).
Les graines de lin – teneur : 17 grammes sur 100 grammes (soit 17%). –
L’huile de chanvre – teneur : 16 grammes sur 100 grammes (soit 16%).
L’huile de noix – teneur : 11 grammes sur 100 grammes (soit 11%).
L’huile de colza – teneur : 9 grammes sur 100 grammes (soit 9%).




➡️ D’origines animales (oméga-3 EPA et oméga-3 DHA) :

Les teneurs vont vous sembler plus petites, mais n’oubliez jamais que nous ne consommons jamais 100 grammes d’huile végétale. En revanche, nous consommons facilement au cours d’un repas 100 grammes de poisson. Et comme expliqué ci-dessus, les oméga-3 EPA, DHA sont directement absorbés par le corps sans passer par un processus de transformation.

L’huile de foie de morue – teneur : 56 grammes sur 100 grammes (56%).
Le saumon – teneur : 4,1 grammes sur 100 grammes (1,8%).
Le maquereau – teneur : 4 grammes sur 100 grammes.
La sardine – 2,2 grammes sur 100 grammes.
L’anchois – 1,7 gramme sur 100 grammes.
Le hareng – 1,2 gramme sur 100 grammes.


➡️ Intéressant également :

Le taux d’oméga-3 dans la viande rouge dépend beaucoup de l’alimentation que reçoivent les animaux pendant l’élevage. On dit souvent que la viande rouge est riche en oméga-6 et en acides gras saturés, mauvais pour le corps, mais cette affirmation n’est pas tout à fait vraie. Si l’animal a été élevé en plein air et a eu une alimentation riche en herbe, luzerne et graines de lin, cela donnera ainsi un taux élevé d’oméga-3 dans la viande.
C’est le cas des jaunes d’œufs aussi, dans le cas où les poules ont été nourries aux graines de lin (le label bleu blanc cœur garantit ceci). On trouve ces œufs dans les magasins U. Pour bénéficier des oméga-3 dans les œufs, ces derniers doivent toujours garder le jaune coulant. Il faut les préparer à la coque (idéalement), au plat ou mollet, jamais dur ou en omelettes.



Concrètement, ça donne quoi ?

➡️ Mangez plus de poissons gras en tartares (crus) – ou vapeur : saumons, sardines, maquereaux, anchois, harengs.
Optez sinon, en cas de végétarisme, pour des œufs biologiques de la marque bleu blanc cœur. Les poules, nourries aux graines de lin, pondent des œufs riches en oméga-3.
Assaisonnez avec des huiles riches en oméga-3.

➡️ Consommez moins d’huile de sésame, de tournesol, d’olive, de pépins de raisin, de margarines, de graines de courges, de tournesol, de sésame, d’amandes, de noix de cajou, de noisettes, de gâteaux industriels, de beurre de cacahuètes (riche en oméga-6), de purées d’oléagineux de manière générale.

➡️ NE PAS CUIRE. Les oméga-3 se détruisent avec la cuisson ! Ne jamais chauffer les huiles riches en oméga-3 (risque de toxicité de l’huile sinon). De plus, la meilleure façon de consommer des poissons riches en oméga-3 est de les consommer crus, en tartares (cuits seulement par l’action du jus de citron) ou fumés (en agriculture biologique, le fumage n’excède pas 50 degrés ce qui ne détruit pas tous les oméga-3).


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