Naturopathie : Faire une transition alimentaire en douceur.

Naturopathie : Faire une transition alimentaire en douceur.

Une multitude de courants alimentaires a vu le jour ces derniÚres années. 

VĂ©gĂ©tarisme, vĂ©gĂ©talisme, palĂ©o, pescovegetarisme, crudivorisme, carnivorisme, frugivorisme, sans gluten… chacun prĂȘche pour sa paroisse. Certains pour des raisons éthiques ou écologiques, d’autres pour des raisons de santĂ©.

En effet, certains modes alimentaires se base sur le principe que plusieurs aliments ne sont pas faits pour le systĂšme digestif humain. Certains allant mĂȘme jusqu’Ă  comparer notre systĂšme digestif avec celui des grands singes qui se nourrissent principalement de fruits et lĂ©gumes crus et de racines. 

C’est le cas d’IrĂšne Grosjean, une cĂ©lĂšbre naturopathe, dont je ne partage pas le point de vue, qui prĂŽne une alimentation exclusivement vivante, sans cuisson et sans produits animaux (exceptĂ©s les Ɠufs et les fruits de mer – en trĂšs trĂšs petites quantitĂ©s nĂ©anmoins.)

En naturopathie, c’est quelque peu diffĂ©rent. On considĂšre chaque individu dans son unicitĂ© et chacun a une histoire, une constitution, un microbiote (=flore intestinale) diffĂ©rents. Il serait malvenu de gĂ©nĂ©raliser un seul mode alimentaire soit disant idĂ©al pour tous, alors que nous sommes tous uniques. 

Par exemple, certains ne digĂ©reront pas les lĂ©gumes crus, qui pourtant, thĂ©oriquement sont, sur le papier, ce qu’il y a de meilleur : ils sont remplis de minĂ©raux, de vitamines et d’enzymes. Mais, pour ceux-lĂ , opter une alimentation uniquement crue serait dĂ©lĂ©tĂšre (ils devront faire un vĂ©ritable travail de fonds sur leurs intestins avant de pouvoir reconsommer des cruditĂ©s).

On trouve Ă©galement en naturopathie, une alimentation dite idĂ©ale, elle est dite »hypotoxique ». Elle est Ă  base de lĂ©gumes et de fruits crus surtout, inclus la consommation d’Ɠufs (seulement Ă  la coque, au plat ou mollet), d’olĂ©agineux (amandes, noix de cajou, noix d’amazonie, noisettes, etc.) et de poissons gras (les petits comme la sardine, le maquereaux, le hareng, les anchois) . Elle exclut nĂ©anmoins la consommation de cĂ©rĂ©ales, mĂȘme complĂštes, de viandes rouges, de charcuteries, de produits laitiers en tous genres.

Plus l’on creuse dans ce domaine, plus l’on se perd dans le dĂ©dale de l’alimentation saine. Les articles fleurissent sur le web, les Ă©tudes scientifiques (ou pseudo-scientifiques) Ă©galement et on ne sait plus oĂč donner de la tĂȘte 
 A la fin, on ne sait juste plus quoi manger et chaque aliment devient un potentiel poison, chaque bouchĂ©e devient Ă©ventuellement dangereuse.  Ainsi, plutĂŽt que de tomber dans des dogmes, je voulais vous proposer ici des alternatives saines à certains mets et qui permettront d’amĂ©liorer son alimentation sans s’arracher les cheveux! Ces gestes seraient dĂ©jĂ  de grands pas si chacun les appliquaient Ă  la lettre. Mais pour les hygiĂ©nistes (naturopathes qui prĂŽnent la pleine santĂ© par l’alimentation et le jeĂ»ne), continuer de consommer du pain, ou des produits laitiers seraient une hĂ©rĂ©sie.

1. Le pain blanc par du pain au petit épeautre au levain naturel, tu remplaceras !



Au lieu de passer Ă  du sans gluten, voire sans cĂ©rĂ©ales, pourquoi ne pas opter pour un pain de meilleur qualitĂ© ?

Le pain blanc est dĂ©pourvu de minĂ©raux, et a un indice glycĂ©mique trĂšs Ă©levĂ©. L’indice glycĂ©mique est une mesure Ă©tablie pour les aliments, qui permet de savoir comment le taux de sucre dans le sang augmente aprĂšs l’ingestion de tel ou tel aliment. Or, le pain blanc a un IG de 90 environ (sur une Ă©chelle de 0 Ă  100).Ainsi, optez plutĂŽt pour un pain complet (IG = 65). En magasin ou boulangerie biologique, il y a plusieurs type de farines intĂ©ressantes. Vous pouvez aussi vous tourner vers des alternatives pauvres en gluten et riches en minĂ©raux : pain Ă  la farine de petit Ă©peautre, de grand Ă©peautre, de seigle, de khorosan, etc.

Le sans-gluten n’est pas forcĂ©ment plus sain, au contraire. Souvent de l’huile de palme est rajoutĂ© dans les pains sans gluten, avec tout un tas d’additifs douteux et de sucres en poudre.

Par ailleurs, il est important de choisir un pain au levain naturel, et non pas Ă  la levure chimique. Il s’agit d’un processus de fermentation plus long durant lequel le levain va dĂ©truire l’acide phytique. L’acide phytique est une substance que l’on trouve dans l’Ă©corce des cĂ©rĂ©ales complĂštes. Ainsi, quand le pain n’est pas blanc, mais complet, il y a automatiquement de l’acide phytique dedans. Malheureusement, cet acide empĂȘche la bonne absorption de certains minĂ©raux dans notre corps, comme le zinc. Donc, opter pour un pain au levain naturel garanti l’Ă©limination de l’acide phytique et la meilleure assimilation des nutriments de notre repas.

L’acide phytique peut vraiment ĂȘtre toxique pour le corps. Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer sur mon article ci-dessous :

Céréales & légumineuses, vraiment bonnes pour le corps ?

2. Les céréales blanches par des céréales complÚtes



Les cĂ©rĂ©ales raffinĂ©es sont des cĂ©rĂ©ales dont on a retirĂ© l’Ă©corce de la graine, ce que l’on appelle le son, et son coeur, le germe. Or, c’est dans cette enveloppe, cette Ă©corce que se trouvent les vitamines, les minĂ©raux et oligoĂ©lĂ©ments. Ce sont les micronutriments. Il ne reste donc plus que les macronutriments : Ă  savoir les glucides ici (les macronutriments sont les glucides, protĂ©ines et lipides). On retire Ă©galement les fibres par le processus de raffinage. Ainsi, les cĂ©rĂ©ales blanches, comme le riz blanc, les pĂątes Ă  pizza, ou les pĂątes blanches, sont vidĂ©es de nutriments mais sont Ă©galement trĂšs pauvres en fibres. Or, ce sont les fibres qui permettent une bonne santĂ© intestinale ! Elles permettent Ă©galement de diminuer l’indice glycĂ©mique d’un aliment (qui fait rĂ©agir notre taux de sucre sanguin ou non). 

Encore que
 encore une fois certains petits intestins sensibles ne pourront pas tolĂ©rer les fibres un peu trop dures des cĂ©rĂ©ales complĂštes et il est ainsi intĂ©ressant de se tourner alors vers des cĂ©rĂ©ales semi-complĂštes.

NB : Les cĂ©rĂ©ales complĂštes contiennent des anti-nutriments comme l’acide phytique. Ce sont des protections naturelles des vĂ©gĂ©taux qui permettent de retenir certains minĂ©raux utiles Ă  leur croissance, et donc empĂȘcher une germination trop prĂ©coce. C’est Ă©galement une dĂ©fense naturelle des vĂ©gĂ©taux face Ă  ses prĂ©dateurs. Par exemple, l’acide phytique est toxique pour certains animaux qui le dĂ©tectent. 

Ces anti-nutriments se lient Ă  certains minĂ©raux dans notre corps et empĂȘchent leur absorption. Ainsi, pour les faire disparaĂźtre, il est primordial de tremper vos cĂ©rĂ©ales complĂštes tout une nuit avant cuisson : riz complet, pĂątes complĂštes, riz noir, riz rouge, quinoa, etc. ainsi que toutes vos lĂ©gumineuses : lentilles corail, lentilles vertes, lentilles beluga, soja, pois chiches, etc.

3. Les fromages de vache par des fromages de chĂšvre ou de brebis au lait cru,

tu changeras



Dans l’alimentation saine, tous les produits laitiers sont souvent exclus du quotidien. Pour plusieurs raisons. 

Mais, si vous voulez en consommer, prĂ©fĂ©rez les laitages au lait cru. Car il conservera ses nutriments intactes et sera riche en ferments lactiques (de bonnes bactĂ©ries qui viennent enrichir notre flore intestinale, elle-mĂȘme constituĂ©e de bactĂ©ries) .

PrĂ©fĂ©rez le fromage de chĂšvre ou de brebis qui est assimilable par notre corps plus facilement que celui de vache. En effet, les molĂ©cules de lait de brebis ou de chĂšvre sont plus proches du lait humain et sont ainsi mieux mĂ©taboliser.

4. Le beurre par du beurre au lait cru Bernard Gaborit



Le beurre est un aliment bien inscrit dans la culture française. Le supprimer est parfois compliquĂ© pour certaines personnes. 

Si vous devez en consommer vous pouvez opter pour :

– du beurre cru. Sans pasteurisation, le beurre est un aliment riche en vitamine A & D. Vous trouverez une excellente marque française, du nom de Bernard Gaborit, en magasins biologiques. En effet, les vaches dont le lait est issu, sont des vaches Jersiaises. C’est une race spĂ©ciale qui a la capacitĂ© de fabriquer des omĂ©gas-3, que l’on retrouve dans le lait. Par ailleurs, les vaches de cet Ă©leveur ne consomme que de l’herbe. Elles broutent, comme dans l’ancien temps. Cela garantit un lait riche en nutriments, car l’herbe qu’elles consomment est elle-mĂȘme un trĂ©sor vitaminique. Il faut donc l’utiliser en tartine, cru et non cuit de prĂ©fĂ©rence.

– du ghee. Il s’agit d’un beurre que l’on a clarifiĂ©. Cela signifie que l’on a chauffĂ© le beurre et, en le chauffant, des particules blanches tombent au fond du bol et perlent Ă  la surface. Ces particules sont le lactose (sucre du lait indigeste) et la casĂ©ine (protĂ©ine du lait qui pose aussi problĂšme parfois). Il faut les retirer Ă  l’aide d’une cuillĂšre avec prĂ©caution.Vous pouvez l’acheter tout fait en magasins biologiques, mais je vous conseille davantage de le faire vous-mĂȘme. Car, vous pouvez garder un Ɠil sur la tempĂ©rature de cuisson du beurre, et vous assurez ainsi ne pas excĂ©der une certaine tempĂ©rature et ne pas dĂ©truire les prĂ©cieuses vitamines dans votre beurre.

5. Le sucre de coco pour sucrer



Le sucre de coco est issu de la sĂšve des fleurs du Coco Nucifera, un cocotier. Chaque cocotier peut produire jusqu’à 25 kg de sĂšve par jour. La rĂ©colte se fait en grimpant aux arbres, les tiges des fleurs de coco sont ensuite attachĂ©es, puis secouĂ©es pour rĂ©cupĂ©rer la sĂšve des fleurs. Cette sĂšve est rĂ©coltĂ©e dans un rĂ©cipient accrochĂ© en dessous, puis elle est chauffĂ©e pour obtenir un sirop par Ă©vaporation de l’eau, c’est le nectar de coco, aussi appelĂ© sucre de coco liquide. Pour passer de lâ€˜Ă©tat liquide Ă  l’état cristallisĂ© de sucre en poudre, il faut le secouer mĂ©caniquement, jusqu’à ce qu’il prenne la forme de grains. 

Ce sucre, bien qu’il ne soit pas cru, est intĂ©ressant d’un point de vue nutritionnel, car, contrairement au sucre blanc qui n’apporte que des calories vides, il amĂšne des vitamines et minĂ©raux, principalement des polyphĂ©nols, du potassium, du zinc et du fer. Il a un indice glycĂ©mique trĂšs bas. En effet, celui-ci est Ă  35 en France alors qu’à titre de comparaison, le sucre blanc est Ă  80 et le sucre de canne Ă  65.

Sinon, vous pouvez opter pour du xylitol (sucre de bouleau), du sirop d’Ă©rable, du sirop de fleur de coco, du miel, de l’Ă©rythritol qui sont de bonnes maniĂšres de sucrer Ă©galement.

Attention, on parle souvent du sirop d’agave, en tant que bonne alternative au sucre blanc, du fait de son faible taux en glucose, qui ne fait pas rĂ©agir le taux de sucre dans le sang. Par contre, il est trĂšs trĂšs riche en fructose. Or, on pense d’abord que le fructose est un sucre sain, car il est naturellement prĂ©sent dans les fruits. Mais, dans un fruit, il y a Ă©galement de l’eau et des fibres, qui rĂ©duisent la quantitĂ© de fructose et ralentisse son absorption. Or, ici, le sirop d’agave est un concentrĂ© Ă  l’Ă©tat pur de fructose. Il est mĂ©tabolisĂ© par le foie, et sa consommation en grande quantitĂ© induit des problĂšmes par la suite de gestion de sucre (rĂ©sistance Ă  l’insuline), des problĂšmes de foie et une dĂ©minĂ©ralisation.

6. Du chocolat cru tu prendras !



J’en parle dans un article Ă  part que vous pouvez dĂ©couvrir en cliquant ci-dessous 

Bienfaits du cacao cru

La fĂšve de cacao cru est une mine d’or nutritionnelle, tandis que le chocolat classique, que l’on trouve dans le commerce a Ă©tĂ© torrĂ©fiĂ© (chauffĂ© Ă  trĂšs haute tempĂ©rature) ce qui a fait disparaĂźtre ses prĂ©cieux minĂ©raux et vitamines et apparaĂźtre des molĂ©cules toxiques. 

Ainsi, si vous dĂ©sirez consommer du chocolat, opter pour la qualitĂ© crue. Ce point est trĂšs important. Cela garantit la prĂ©sence de magnĂ©sium, de fer, de zinc et d’antioxydants. Le chocolat en grande surface est dĂ©pourvu de tous ces micronutriments et la cuisson des fĂšves de cacao a fait apparaĂźtre des molĂ©cules de maillard, molĂ©cules toxiques pour le foie qui rĂ©sultent d’une cuisson Ă  haute tempĂ©rature. 

Il existe une multitude de marques de chocolat cru.

Ma marque prĂ©fĂ©rĂ©e est Rrraw.

J’en parle dans l’article ci-dessous :

Ma marque prĂ©fĂ©rĂ©e de chocolat cru, rrraw 

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7. Soja or not soja ?



Le soja fait couler beaucoup d’encre. Il est vrai que consommer du soja peut prĂ©senter des inconvĂ©nients. En effet, c’est une lĂ©gumineuse. Ainsi, elle est riche en anti-nutriments, comme expliquĂ© dans le paragraphe sur les cĂ©rĂ©ales complĂštes. Par ailleurs, cette lĂ©gumineuse est riche en phyto-oestrogĂšne. En effet, le soja renferme des substances, les isoflavones, dĂ©finies par leur capacitĂ© Ă  induire au sein de l’organisme des effets comparables aux Ć“strogĂšnes â€“ les hormones fĂ©minines â€“, en raison de leur similitude structurale. Mais, on peut consommer du soja en Ă©vitant ces deux inconvĂ©nients majeurs, et oui ! Il suffit de le prendre lactofermentĂ©. On trouve en magasins biologiques, des tofus qui sont obtenus par lactofermentation. Il s’agit d’un processus, qui contrairement Ă  ce que son nom peut sous-entendre, n’induit pas l’utilisation de lait. Le soja est seulement 
ensemencer avec des bactĂ©ries lactiques sĂ©lectionnĂ©es.  Ainsi, non seulement il est source de probiotiques, grĂące aux bactĂ©ries lactiques, mais le processus de lactofermentation entraĂźne la disparition des phyto-ƓstrogĂšnes et de l’acide phytique.

Le tofu lactofermentĂ© est donc plus digeste et ses protĂ©ines d’autant plus assimilables.  Je vous conseille celui au pesto de la marque Sojami en magasin biologique qui est un rĂ©gal !

Sinon, optez pour le tempeh. Le tempeh est un produit fabriquĂ© Ă  partir de fĂšves de soja fermentĂ©es. Dans le processus de fabrication, les graines de soja entiĂšres sont d’abord cassĂ©es en deux, puis dĂ©barrassĂ©es de leur peau. Elles sont par la suite cuites et Ă©crasĂ©es avant d’ĂȘtre ensemencĂ©es avec un champignon, le Rhizopus oligosporus. Ce processus induit les mĂȘmes rĂ©actions que le soja lactofermentĂ©.

8. Les fruits en dehors du repas



Il est important de manger les fruits au dĂ©but du repas, au moins 30 minutes avant. Sinon, il faut les prendre loin des repas, Ă  savoir Ă  11h ou Ă  17h. Pris Ă  la fin d’un repas, ils fermentent et crĂ©ent de l’alcool, car les fruits se digĂšrent trĂšs rapidement, beaucoup plus vite que les autres catĂ©gories d’aliments. Ce qui veut dire que, si nous mangeons des fruits aprĂšs le repas, ils resteront longtemps dans l’estomac, sur les autres aliments, en attendant que ces autres aliments soient digĂ©rĂ©s. Et comme l’estomac est un endroit chaud et humide, les fruits qui y sont bloquĂ©s fermentent, et libĂšrent leur aciditĂ©.

9. Mangez moins (Ă  80%)



Adoptez le « hara hachi bu Â». Il s’agit d’une pratique japonaise qui consiste Ă  arrĂȘter de manger avant d’ĂȘtre totalement repu. Il s’agit d’ĂȘtre rassasiĂ© Ă  80%. Il faut sentir que vous pouvez encore manger un petit quelque chose. Cela permet une restriction calorique qui, cela a Ă©tĂ© prouvĂ©, augmente l’espĂ©rance de vie, la santĂ© et permet une meilleure digestion.

10. Manger bio, local & de saison



Évidemment, cela va de soit. Cela aurait pu ĂȘtre le tout premier conseil Ă  appliquer. 

L’agriculture biologique

Un aliment biologique est cultivĂ© sans apport de substances chimiques. Les engrais sont naturels, les pesticides bannis, ainsi que les dĂ©sherbants (le dĂ©sherbage se fait Ă  la main ou mĂ©caniquement). Les animaux sont Ă©levĂ©s en plein air, nourris avec des aliments bio et ne reçoivent pas plus de deux fois par an des antibiotiques ou autres mĂ©dicaments issus de la chimie de synthĂšse. Cette mĂ©thode d’agriculture Ă©vite l’apport de produits chimiques, comme les OGM et les pesticides de nos chers et tendres Monsanto & Bayer, produits chimiques que notre foie doit traiter pour Ă©viter d’empoisonner notre corps. Or on sait que les agents chimiques, surtout les pesticides, ont tendance Ă  se rĂ©fugier dans les tissus du corps humain sur lesquels ils ont des effets dĂ©lĂ©tĂšres. Sans oublier les hormones de croissances & les antibiotiques que l’on retrouve dans les animaux ! 

Si l’on ne peut Ă©viter les traces de rĂ©sidus chimiques dissĂ©minĂ©s dans l’air ou dans l’eau, les doses retrouvĂ©es dans les produits biologiques n’ont rien Ă  voir avec celles des produits issus de l’agriculture conventionnelle. La teneur en pesticides des lĂ©gumes « classiques » est sept cents fois supĂ©rieure Ă  celles des lĂ©gumes biologiques (source : Institut de recherche de l’agriculture biologique). 

Par ailleurs, les aliments bio contiennent davantage de nutriments, en particulier d’antioxydants, qui ralentissent le vieillissement de nos cellules .
Des analyses ont montrĂ© qu’ils avaient une plus grande densitĂ© nutritionnelle et une teneur moindre en eau, deux Ă©lĂ©ments essentiels pour le goĂ»t.

Local & de saison

La nature est merveilleusement bien faite ! Les lĂ©gumes et les fruits varient selon les besoins Ă©nergĂ©tiques de notre corps. En hiver, c’est la saison oĂč il fait froid et oĂč le corps a besoin de davantage de calories et de nutriments pour lutter contre ce froid. Les fruits et lĂ©gumes prĂ©sents sur nos Ă©tals sont plus denses, plus chargĂ©s en glucides et en vitamines. C’est la saison des lĂ©gumes racines, des potimarrons, des courges, des carottes, des panais, des patates douces. Tout ce qui nous nourrit et nous tient au corps.

Au contraire, l’Ă©tĂ©, oĂč il fait chaud et oĂč nous avons besoin de rester hydratĂ©, les fruits et les lĂ©gumes se font plus lĂ©gers et regorgent d’eau. On trouve des abricots, du melon, de la pastĂšque et de la tomate. 

Plus de vitamines
De plus, les fruits et les lĂ©gumes de saison sont souvent rĂ©coltĂ©s Ă  maturitĂ© et ont une teneur en vitamines et en minĂ©raux plus Ă©levĂ©s, que ceux rĂ©coltĂ©s hors saison. En effet, entre les transports et les chambres froides, les fruits et lĂ©gumes cultivĂ©s hors saison, Ă  l’autre bout de la terre, arrivent sur nos Ă©tals dĂ©pourvus de valeur Ă©nergĂ©tiques. Pour compenser les conditions climatiques, ils sont souvent cultivĂ©s sous serre, avec des pesticides.

Plus de goût
Les fruits et lĂ©gumes de saison ont plus de goĂ»t que les autres. Ils ont pu mĂ»rir au soleil et ĂȘtre cueillis au dernier moment, tandis que, hors saison, ils sont cueillis plus tĂŽt, car ils viennent de pays lointains et nĂ©cessitent du transport. Qui plus est, ce transport n’est pas du tout Ă©cologique ! Faire venir des tomates d’Espagne en Janvier, alors qu’il suffit d’attendre les bons mois en France, pour en avoir chez un petit producteur du coin, est vraiment dommage !

Acido-basique
Consommer des fruits et lĂ©gumes hors saison, cela acidifie notre corps. Par exemple, si vous consommez de la tomate en hiver, cela aura tendance Ă  perturber notre prĂ©cieux Ă©quilibre acido-basique,

J’en parle dans cet article complet :
L’Ă©quilibre acido-basique

Quel bio choisir ?
On reproche souvent le fait que l’agriculture biologique ne veut plus rien dire, car de grandes exploitations, plus pour des raisons marketings & Ă©conomiques qu’Ă©cologiques, s’y sont mises Ă©galement. Ainsi, on sait dĂ©sormais qu’il y a des diffĂ©rences de qualitĂ© dans la bio, selon oĂč vous vous approvisionnez. Par exemple, il a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© et soutenu que, depuis que les grandes enseignes, comme Leclerc, Auchan, Carrefour, etc., se sont lancĂ©es dans la bio avec leurs propres gammes, le cahier des charges des pesticides autorisĂ©s dans cette agriculture a Ă©tĂ© Ă©largi, suite Ă  une rĂ©union entre les dirigeants de ces enseignes et ceux qui s’occupent de l’agriculture biologique en France. Ainsi, si vous le pouvez, il peut ĂȘtre bon de favoriser les petites enseignes de magasins biologiques, qui eux, soutiennent les vraies valeurs de la bio ! Biocoop & les Nouveaux Robinsons sont vraiment de trĂšs bons magasins aux supers valeurs !

Sinon, vous pouvez opter pour des circuits courts comme La Ruche qui dit Oui (clic!), les marchĂ©s de votre ville ou des les AMAP prĂšs de chez vous.

11. La cuisson



Les fruits, lĂ©gumes, protĂ©ines, graines et olĂ©agineux sont riches en micronutriments. On retrouve une grande quantitĂ© d’enzymes, de vitamines, de minĂ©raux, quand ils sont sous leur forme crus. Lorsqu’ils sont chauffĂ©s, ces nutriments sont dĂ©truits. Selon le nutriment, sa destruction se fera Ă  diffĂ©rents degrĂ©s de tempĂ©rature. En effet, Ă  partir de 42°C les enzymes contenus dans ces aliments sont dĂ©truits. Ensuite, la vitamine C disparaĂźt avec une tempĂ©rature de 60°C et plus. Celles du groupe B fondent lorsque la chaleur atteint 90°C et enfin, les minĂ©raux oligo-Ă©lĂ©ments s’enfuient de l’aliment lorsque la tempĂ©rature est de 100°C.

Malheureusement, nous ne sommes tous pas capables de tolĂ©rer les cruditĂ©s. En effet, les fruits et lĂ©gumes crus contiennent des fibres, sous une forme trĂšs rigide, qui peuvent venir blesser la muqueuse d’un intestin dĂ©jĂ  fragilisĂ© (en cas de maladie de Crohn et de Syndrome de l’Intestin Irritable). 

Ainsi, il peut ĂȘtre intelligent de se tourner vers la cuisson pour ramollir ces fibres et permettent leur passage sans encombre.

– La marinade est excellente pour la santĂ©, avec du jus de citron par exemple. On peut en faire pour des cruditĂ©s, cela permettra d’assouplir leurs fibres ou pour les poissons gras (maquereaux, saumons, etc.). Cela permet le respect des omĂ©gas-3, corps gras anti-inflammatoire qui nourrit notre systĂšme nerveux. 

– La cuisson Ă  la vapeur est intĂ©ressante Ă©galement. La meilleure est celle Ă  la vapeur douce. Citons ici le Vitaliseur de Marion, qui utilise la vapeur douce. Pour connaitre tous ses bienfaits, cliquez ici (clic!)

– Vous pouvez cuire Ă  basse tempĂ©rature Ă©galement dans votre four ou avec du matĂ©riel de cuisine Ă  base d’inox 10/18 ou de fonte par exemple. 
L’inox en teneur 18/10 constitue un alliage idĂ©al pour les ustensiles de cuisine. C’est un matĂ©riau inerte et sans revĂȘtement. Il est donc totalement inoffensif lors du contact alimentaire : il ne modifie ni le goĂ»t, ni l’aspect, ni l’odeur des aliments 


Dans tous les cas, il est prĂ©fĂ©rable d’Ă©viter le micro-ondes. En effet, ce mode de cuisson dĂ©truit une grande partie des nutriments des aliments.
Il dĂ©truit les Ă©lectrons indispensables aux rĂ©actions mĂ©taboliques et aux Ă©changes cellulaires. Il modifie radicalement la structure des aliments au point de rendre certaines protĂ©ines toxiques. De plus, tous les ustensiles Ă©galement de la marque TĂ©fal, qui utilise un revĂȘtement en TĂ©flon sont Ă  Ă©viter au maximum. Ils Ă©mettent des vapeurs cancĂ©rigĂšnes. Évitez la friture et la cuisson au four Ă  trop haute tempĂ©rature. 

12. La mastication



Ce conseil peut vous sembler simplet, mais je peux vous assurer qu’il est d’une efficacitĂ© redoutable ! Pour les personnes ayant des maux digestifs ou non d’ailleurs. 

Tout d’abord, il existe une substance dans notre salive, appelĂ©e l’amylase. Il s’agit d’une enzyme digestive qui permet de dĂ©composer les sucres complexes (comme ceux des cĂ©rĂ©ales ou des farineux) en sucres simples. Ainsi, tout aliment sucrĂ© (lĂ©gumes, fruits, farineux, cĂ©rĂ©ales, biscuits, etc.) doit ĂȘtre correctement insalivĂ© (imbibĂ© de salive) pour que les sucres soient prĂ©digĂ©rĂ©s dans notre bouche. C’est une grande Ă©conomie de travail pour le pancrĂ©as et l’intestin grĂȘle qui ont pour fonction la digestion & l’assimilation des sucres. 

Quand on ne mĂąche pas suffisamment les glucides, ils parviennent alors en gros morceaux dans l’estomac, qui ne sait comment les traiter (contrairement aux protĂ©ines). Cela va rester de longues minutes, voire des heures, le temps que l’estomac les brasse longuement, pour enfin les envoyer dans l’intestin qui sera lui-mĂȘme victime de surmenage. Cela explique souvent, les digestions longues et difficiles, voire des somnolences aprĂšs les repas (puisque le systĂšme digestif puise dans notre énergie pour fonctionner Ă  plein rĂ©gime), des reflux gastriques et des fermentations entraĂźnant la production de gazs.

Qui plus est, notre estomac n’a pas de dents, comme le dit si bien le professeur Henri Joyeux ! Avaler de la nourriture Ă  moitiĂ© broyĂ©e, fait davantage travailler l’estomac qui rentre dans un long processus pour liquĂ©fier les aliments. La MĂ©decine Traditionnelle Chinoise prĂ©conisait d’ailleurs de ne rien avaler si cela n’a pas Ă©tĂ© d’abord liquĂ©fié dans la bouche. La seule catĂ©gorie d’aliments que l’estomac peut dissoudre en fines particules, grĂąces aux sucs gastriques, sont les protĂ©ines (Ɠufs, fromages, viandes, poissons, tofu, tempeh, lĂ©gumineux, fruits secs, etc.). Et mĂȘme s’il y parvient, l’estomac dĂ©pensera bien moins d’énergie pour dĂ©composer les protĂ©ines si on lui « mĂąche » le travail en amont.

Le signal de satiĂ©tĂ©, celui qui nous dit que nous n’avons plus faim, est dĂ©clenchĂ© aprĂšs 15 Ă  20 minutes aprĂšs le dĂ©but du repas. Il s’agit de la leptine, une hormone digestive libĂ©rĂ©e par l’estomac entre autre.  Cette substance transmet le message que nous sommes « remplis » et nous n’avons plus besoin de manger. Ainsi, en mastiquant longuement ses aliments, on avale moins de bouchĂ©es car on sent le signal de la satiĂ©té en ayant mangé beaucoup moins que d’habitude. La digestion est alors facilitĂ©e !

C’était la technique d’Horace Fletcher, surnommĂ© « le Grand Masticateur ». Cet homme Ă©tait non seulement en surpoids (100 kilos pour 1m65), mais avait aussi de nombreuses difficultĂ©s de digestion. AprĂšs avoir appliquĂ© la mastication Ă  tous ses repas, il perdit 20 kilos et il fut remis de tous ses soucis digestifs. 

13. Quelles protéines ?



Il existe deux types de protéines :

– Les protĂ©ines animales : viande rouge, viande blanche, poisson gras et maigres, Ɠufs et laitages.

– Les protĂ©ines vĂ©gĂ©tales : cĂ©rĂ©ales complĂštes, olĂ©agineux (amandes, noix du BrĂ©sil, noix de Grenoble, noisettes, pistache, etc.), cacahuĂštes, lentilles (corail, beluga, verte), haricots (blanc/noir/rouge), produits dĂ©rivĂ©s du soja (tofu, tempeh, seitan, tofu lactofermentĂ©) pois chiches (tout ce qui en contient, hummus par exemple) et pois cassĂ©s.

Comprenez que les protĂ©ines sont essentielles au bon fonctionnement de notre corps. Les protĂ©ines sont les « briques » de l’organisme. Elles constituent environ 20% de notre poids et nourrissent notre systĂšme hormonal et immunitaire. Elles permettent aussi de fabriquer les muscles, les os, les cheveux, les ongles, la peau
 tous les organes.

Du point de vue biochimique, les protĂ©ines sont des chaĂźnes de grosses molĂ©cules appelĂ©es les acides aminĂ©s. Toutes les protĂ©ines sont constituĂ©es Ă  partir d’un groupe de 20 acides aminĂ©s. 
L’organisme est capable de produire lui-mĂȘme 16 acides aminĂ©s, Ă  partir d’autres sources de nutriments comme le glucose par exemple. Il doit en revanche impĂ©rativement trouver dans l’alimentation les 8 autres. Ces derniers sont dits « indispensables » ou « essentiels Â» .

Les protĂ©ines vĂ©gĂ©tales ne contiennent pas gĂ©nĂ©ralement les huit Acides AminĂ©s Essentiels Ă  notre corps. Elles sont incomplĂštes. Pour les complĂ©ter, il est bon d’associer lors d’un mĂȘme repas cĂ©rĂ©ales + lĂ©gumineuses. Leurs absorptions est infĂ©rieure Ă  celle des protĂ©ines animales et leur profil plus Ă©loignĂ© de celui des besoins de l’organisme. 

Quelles sont les meilleures protéines à consommer ?

N°1 : Les Ć“ufs cuits Ă  la coque, mollets, ou au plat, et surtout les Ɠufs bleu blanc cƓur (poules nourries aux graines de lin, donc Ɠufs riches en omĂ©ga-3, aux vertus anti-inflammatoires. On en trouve chez Super U). Il contient environ 8 grammes de protĂ©ines par Ɠuf. Ces protĂ©ines sont absorbĂ©es Ă  hauteur de 94%. On dit que l’Ɠuf a une grande « valeur biologique ». Cela permet de savoir la qualitĂ© des protĂ©ines et leur hauteur d’absorption pour Ă©laborer des tissus (rĂŽle des protĂ©ines). Sur une Ă©chelle oĂč l’indice 100 reprĂ©sente l’utilisation optimale, les protĂ©ines de l’Ɠuf ont une valeur biologique de 93,7. Par comparaison, cette valeur est de 84,5 pour le lait, 76 pour le poisson. Attention toutefois, certaines personnes ayant un foie sensible peuvent y ĂȘtre sensible du fait de leur haute teneur en souffre. 

N°2 : les petits poissons gras riches en omĂ©ga-3 comme la sardine, l’anchois, le maquereau ou le hareng. Les choisir de qualitĂ© sauvage, c’est ainsi qu’ils dĂ©veloppent leur omĂ©ga-3.

N°3 : Les fruits de mer, en plus d’ĂȘtre crus ils sont remplis de vitamines et minĂ©raux comme le zinc pour l’huĂźtre et le fer pour la palourde. 

N°4 : les amandes (20 gr de protĂ©ines au 100 gr) & les noix du BrĂ©sil (14 gr aux 100 gr) trempĂ©es dans de l’eau toute une nuit qui sont alcalinisantes et reminĂ©ralisent le corps en entier.

N°5 : Les graines germĂ©es, qui sont de vĂ©ritables petites bombes nutritionnelles (contiennent vitamines, minĂ©raux & oligo-Ă©lĂ©ments).

N°6 : les fromages de brebis ou de chĂšvre au lait cru.

N°7 : les abats et les viscĂšres comme le foie, la langue qui sont spongieux, donc plus faciles Ă  digĂ©rer pour un Homme et trĂšs riches en nutriments (vitamine A et fer). Mais ils sont riches en purines (molĂ©cule acide que les reins doivent Ă©liminer)  

N°8 : Le soja sous sa forme lactofermentĂ©e avec le tofu lactofermentĂ©, ou alors sous forme de tempeh. Car sous cette forme, elle contient les huit Acides AminĂ©s Essentiels Ă  notre corps & les anti-nutriments, comme l’acide phytique ont disparu. Qui plus est, elle est riche en probiotiques du fait des ferments lactiques rajoutĂ©s lors de la prĂ©paration. 

N°9 : la viande blanche, qui contient peu de matiĂšres grasses et de purines ce qui la rend digeste.

14. Comment saler ?



Le sel blanc est Ă  supprimer autant que possible. Il est raffinĂ©, tout comme les cĂ©rĂ©ales blanches. Le sel blanc peu importe la marque, en subissant ses Ă©tapes raffinage passe par des procĂ©dĂ©s chimiques pour pouvoir ĂȘtre conservĂ© et devenir aussi blanc que blanc. Il n’est donc plus aussi naturel qu’on le croit. 

Ici, on peut se tourner vers un sel gris marin, de l’herbamare, Ă  base de sel marin, herbes et lĂ©gumes bio.

Ne prenez pas de sel rose de l’himalaya qui contient du fer (pro-oxydant) & des mĂ©taux lourds.

15. La chrononutrition



BasĂ©e sur les sĂ©crĂ©tions enzymatiques de l’organisme, la chrononutrition est une mĂ©thode qui impose de consommer tel ou tel aliment selon le moment de la journĂ©e. NĂ©e en 1986, selon les travaux du mĂ©decin nutritionniste français Alain Delabos, et du professeur Jean-Pierre, la chrononutrition s’appuie sur le rythme naturel de l’organisme. Ainsi, certains moments de la journĂ©e sont davantage propices que d’autres pour manger de la protĂ©ine ou du sucre, par exemple.

Il faudrait manger gras et protĂ©inĂ© le matin (des Ć“ufs Ă  la coque par exemple, une tranche de jambon cru, du poisson pour les plus hardis), des lĂ©gumes & et de la protĂ©ine le midi, du sucre Ă  17h (un ou deux fruits, une poignĂ©e d’olĂ©agineux, un morceau de chocolat noir 85%) et trĂšs lĂ©ger le soir Ă©tant donnĂ© que nous n’avons presque plus de sĂ©crĂ©tions digestives (une soupe ou une poĂȘlĂ©e de lĂ©gumes par exemple).


Vous souhaitez faire un rééquilibrage alimentaire, ou vous avez un soucis de santé ? Je peux vous accompagner avec la naturopathie, à mon cabinet ou à distance, en téléconsultation, par téléphone / Skype / autres outils.

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6 thoughts on “Naturopathie : Faire une transition alimentaire en douceur.”

  • Bonjour Manon et merci pour cet article tout en mesure qui tranche avec certains extrĂ©mistes de l’alimentation 🙂

    Pour la chrononutrition que je suis, j’ai quelques prĂ©cisions :
    Au levé = gras (fromage, huile ou beurre) + pain + boisson 500mL
    Au dĂ©jeuner ou au retour de l’appĂ©tit = protĂ©ines animales et fĂ©culents + boisson 500mL
    Au goĂ»ter, toujours au retour de l’appĂ©tit = olĂ©agineux et sucre (fruits frais, secs par exemple) + boisson 500mL
    Au dßner ou dernier repas du cycle = facultatif, sinon, poisson ou fruits de mer et légumes + boisson 500mL

    La soupe reste un « interdit » qui se prendra au mieux au rĂ©veil 😉 (au risque de faire de la rĂ©tention d’eau et de prendre du volume).

    Bonne journée à toutes et à tous

    • Bonjour Christophe,

      Avec plaisir ! Je pense qu’il est prĂ©fĂ©rable de faire une transition alimentaire en douceur dans un premier temps.
      Et qui portera forcĂ©ment ses fruits et que l’on parviendra ainsi Ă  tenir sur la longueur.
      Merci beaucoup pour votre retour quoi qu’il en soit ^^ J’ai Ă©galement rĂ©digĂ© un article sur la chrononutrition que voici :
      https://www.manon-naturopathe.fr/quand-manger-les-fruits-et-les-proteines/

      Tout Ă  fait vrai pour la soupe, il est prĂ©fĂ©rable d’opter pour un veloutĂ© Ă©pais, car la soupe est trop diluĂ©e par l’eau et les enzymes digestives ont du mal Ă  dĂ©grader les aliments.

      Belle soirée à vous.

  • Bonjour merci pour cet article ftres dĂ©taillĂ© et rempli de conseils prĂ©cieux, Je rééquilibre mes repas actuellement avec les conseils appuyĂ©s d AgnĂšs du centre JoliJeĂ»ne Ă  Carro sur la cĂŽte bleue 13 . Je retrouve dans la lecture toutes les modifications qu il faut apporter dans mon cas d intestins trĂšs poreux, En effet aprĂšs 3 cures de mono diĂšte aux jus et 1 cure detox lĂ©gumes vapeurs et crus ,j ai constatĂ© que mes intestins ont pu digĂ©rer facilement tous les repas lors de mon sĂ©jour,.J ai depuis 1 an modifiĂ© totalement on alimentation avec de gros apports d omĂ©ga 3 plus des complĂ©ments liposomaux qui m ont permis de reconstruire sĂ»rement ma barriĂšre intestinale rapidement car plus de fuite comme depuis des annĂ©es d anĂ©mie qui m acidifiaient fatalement avec tous les problĂšmes de douleurs,insomnies diarrhĂ©es…voilĂ  je suis convaincue que la guĂ©rison passe par la nourriture et la façon de manger et boire et dormir .j ai 62 ans et enfin je me rééquilibre aprĂšs des annĂ©es compliquĂ©es.Tout est possible en Ă©coutant votre corps et les bons conseils pour vivre avec le moins possibles de mĂ©dicaments durant notre existence sur notre belle planĂšte 🌎.l🌾

    • Bonjour MichĂšle ! Un immense merci pour votre tĂ©moignage sous mon article ! c’est encore une belle preuve qu’en apportant au corps ce dont il a besoin, il peut tout Ă  fait se rĂ©guler lui-mĂȘme ! C’est trĂšs encourageant pour d’autres personnes qui seraient dans votre cas !

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